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La survie de l’âme – Marie Bolduc

 

Je vous propose dans cet article un nouveau détour hors de mon challenge de découverte de l’au-delà, pour explorer l’ouvrage suivant de Marie Bolduc, publié aux éditions québécoises du Dauphin Blanc :

La survie de l'âme - Marie Bolduc

 

Je vous ai déjà présenté Marie Bolduc dans cet article de mon blog. Nous avons vu que sa nièce, Marie-Josée, décéda, à l’âge de 23 ans, dans un accident de la route.

La nuit après son décès, l’âme de Marie-Josée vint rendre visite à Marie Bolduc, et la charger de transmettre un message réconfortant à ses parents.

Cette visite nocturne de Marie-Josée à sa tante pendant son sommeil fut la première d’une longue série qui s’échelonna sur plusieurs semaines, en 1991, et dont le récit fait l’objet d’un ouvrage publié en 1993 et intitulé Le Couloir des Élus.

Marie Bolduc est restée sans nouvelles de sa nièce pendant plusieurs années. Puis, en 1996, l’âme de Marie-Josée s’est à nouveau présentée à elle, c’est ce que nous allons voir dans ce nouvel article.

 

 » Tante Marie, veux-tu me suivre au chevet d’un être sur le point de quitter le monde physique ? « 

Les premières visites de l’âme de Marie-Josée à sa tante Marie durant son sommeil avaient grandement éclairé cette dernière, mais sa soif de connaissances sur l’au-delà n’était pas assouvie.

Elle désirait, nous dit-elle, assister, au cours d’un voyage astral, au départ d’une âme pour l’autre monde.

Or une nuit, alors que tante Marie s’est endormie avec ce désir, Marie-Josée lui fait entendre sa voix :

 » Tante Marie, veux-tu me suivre au chevet d’un être sur le point de quitter le monde physique ? « 

Marie, déjà coutumière à l’époque des voyages astraux, saisit l’occasion et décide de suivre Marie-Josée, qui l’emmène au chevet d’un homme couché dans un lit d’hôpital, Jean, âgé d’environ trente ans, souffrant d’un cancer en phase terminale.

Marie-Josée explique à sa tante que Jean est une vieille âme, mais qu’il a oublié que la mort n’est qu’un passage, ce qui surprend Marie.

 » J’accepte difficilement de mourir « ,  dit Jean à son ami.  » Pourquoi dois-je quitter une femme que j’aime, des amis qui m’entourent ? Pourquoi moi ? Si jeune, je suis si jeune ! Je me dis souvent que la vie n’a pas rempli ses promesses envers moi ! « 

Marie s’étonne à juste titre que Jean, s’il est une vieille âme comme l’affirme Marie-Josée, soit angoissé devant mort. La réponse de Marie-Josée n’est guère satisfaisante à mes yeux :

 » Son âme le sait. Mais elle est incarnée dans un corps physique qui appartient au monde concret et terrestre. Ce que Jean vit, c’est la fin de ce monde. Il est naturel qu’une partie de son être ressente l’angoisse de la fin. « 

Si Jean est une vieille âme, ne devrait-il pas savoir ce qui l’attend après la mort physique et ne pas la craindre ?

Voyons la suite du récit :

Marie Bolduc nous raconte alors que Jean prend une profonde respiration, qu’une grande paix l’envahit graduellement, et que soudain elle voit de nombreuses entités lumineuses apparaître, semblant venir de nulle part, et entourer le lit de Jean.

Puis elle voit Jean sortir de son corps physique doucement et avec dignité, nous dit-elle sans nous donner davantage de détails, alors que nous trouvons des détails précis dans plusieurs récits d’autres auteurs, comme ceux que nous rapporte le père Brune dans Les morts nous parlent.

Jean éprouve de l’étonnement, puis une sorte de dédain envers son corps physique puis, encore attaché à son épouse, cherche en vain à la serrer contre lui.

Au bout d’un moment, ses émotions s’estompent et il ressent de nouveau une paix intense. C’est alors que les entités lumineuses qui l’entouraient s’approchent encore un peu de lui et, dans un tourbillon de lumière, l’emportent hors de la vue de Marie.

Marie reste alors seule avec sa nièce Marie-Josée dans la chambre où repose la dépouille de Jean.

 » C’est une grâce qui te fut accordée, tante Marie, de vivre cette expérience. Cette grâce n’avait qu’un but : te permettre de relater, aux gens de la Terre, la traversée d’une âme vers les rives de l’après-vie. « 

Marie-Josée invite alors sa tante à regagner son corps physique après cette sortie astrale, en lui promettant de revenir bientôt.

Un des premiers paliers de l’astral supérieur : réalité ou illusion ?

La deuxième rencontre de Marie et de sa nièce se produit quelques jours plus tard, Marie ayant perçu dans son sommeil un nouvel appel irrésistible à sortir de son corps.

Elle se retrouve alors dans un décor féerique, qui lui semble beaucoup plus vivant que sur la Terre.

Marie-Josée lui annonce qu’il s’agit d’un des premiers paliers de l’astral supérieur.

 » Quel monde est la réalité ?  » s’interroge Marie.  » Celui de la Terre ou celui-ci ?

 » Les deux mondes sont réels, répond Marie-Josée. L’illusion n’est qu’une facette de la réalité terrestre, ou plutôt de votre réalité physique. Car l’illusion réside en vous. Elle n’est rien d’autre qu’un oubli de la véritable source qui anime toutes choses : l’amour. […] Contrairement à ce que tu sembles croire, l’illusion est présente ici également, sous d’autres formes cependant. Appartenant encore au monde physique, tu ne peux en comprendre les subtilités. Mais ici comme ailleurs, l’illusion n’est rien d’autre que notre propre création. « 

 

Retrouve-t-on ses disparus ?

 » Retrouvons-nous au moins nos disparus après notre mort ? «  demande Marie à sa nièce.

Celle-ci lui répond affirmativement, et lui raconte qu’elle a retrouvé ses grands-parents et ses arrière-grands-parents, ainsi d’autres parents et des amis.

Et elle donne ces précisions :

 » Lorsque l’âme s’habitue à son nouvel environnement, elle n’est plus constamment entourée. On se côtoie parfois, car au-delà de la famille terrestre, il y a la famille spirituelle. Mais nous ne sommes pas toujours ensemble, car chacun a des activités à accomplir, une évolution à poursuivre. Cependant,  je dois t’avouer que certaines âmes demeurent très près l’une de l’autre, comme lors de leur vie physique. « 

Puis Marie nous raconte comment Marie-Josée l’emmène dans un lieu où elle retrouve ses parents, heureux et sereins comme jamais auparavant, nous dit-elle.

Marie en revient convaincue que l’on retrouve ceux qu’on a aimés :

 » Oui, je le savais, dorénavant. Nous les retrouvions, peut-être dans une relation similaire à celle que nous partagions sur le plan terrestre ou peut-être dans une relation d’un autre niveau. Mais nous les retrouvions. J’en avais la certitude. « 

 

Qu’en est-il de la sexualité ?

Marie-Josée explique qu’il est fréquent qu’une âme conserve dans le monde astral la vocation qui était la sienne sur Terre.

Ainsi, des médecins sur Terre poursuivent leur vocation dans l’astral en soignant le corps éthérique des personnes décédées d’une mort violente.

 » Certaines passions, continue Marie-Josée, vont donc permettre à l’âme de servir sur ce plan et de poursuivre son évolution dans un domaine déjà exploité durant son passage terrestre.

Par contre, certaines passions sont destructrices pour l’âme et retardent passablement son évolution. Ces passions, si elles ne sont pas assouvies, ligotent l’âme dans son ascension. Par exemple, imagine une personne ayant vécu une vie terrestre sous le signe d’une sexualité débridée, sous l’emprise de désirs sexuels puissants. Il est fort possible — mais ce n’est pas sûr non plus — que cette âme soit hantée par des désirs sexuels même après son décès.

Ces désirs accapareront son attention et elle ne pourra espérer poursuivre son évolution et profiter des délices de l’astral sans se libérer de cette passion. Alors l’âme sera attirée vers la Terre, puisqu’une telle passion ne peut s’assouvir que dans le monde physique. Elle s’incarnera soit avec le désir de profiter le plus possible de la sexualité soit avec l’intention de se libérer de ce penchant pour la luxure.

Bien que les motivations soient différentes, le but sera le même : épuiser le besoin passionnel qui submergeait l’âme. « 

Une nouvelle incarnation est-elle nécessaire pour évoluer ?

 » L’expérience dans un corps physique accélère l’évolution, affirme Marie-Josée. Donc, lorsque l’âme aura identifié les points qu’elle désire travailler, elle entrera en contact avec ses guides qui l’aideront à clarifier certains aspects en tenant compte de son bagage karmique. « 

Marie-Josée explique ensuite que l’âme, une fois qu’elle se sent prête, se met en quête de futurs parents.

Elle affirme également qu’une âme peut s’incarner ailleurs que sur notre planète, toujours pour favoriser son évolution.

Communiquer avec une âme trépassée : utile ou non ?

Marie, présumant qu’il serait plus simple de démontrer la survivance si les âmes trépassées communiquaient à large échelle avec les vivants, interroge Marie-Josée à ce propos.

 » La peur, répond Marie-Josée, l’ignorance, les croyances, le désintérêt, un psychisme insuffisamment développé, voilà autant de raisons qui empêchent les communications entre les deux mondes. « 

Puis elle ajoute que les âmes trépassées n’ont pas à prouver la survivance ; certaines d’entre elles ont cette mission, mais la majorité des âmes trépassées ont d’autres occupations, d’autres mandats.

 » Le cheminement évolutif personnel est bien souvent la priorité pour l’âme. « 

Si l’on souhaite entrer en contact avec une âme trépassée, le mieux selon Marie-Josée est de formuler une demande en ce sens avant le sommeil :  » Si cela est possible, la communication se réalisera. « 

Et Marie-Josée précise que l’âme désincarnée aura le loisir de se manifester concrètement ou symboliquement, ce qui respecte encore plus sa liberté.

 

 » Un message pour les hommes de la Terre « 

Lors d’une de ses dernières sorties astrales, Marie est conduite par sa nièce auprès d’un être de lumière qui lui fait entendre ces paroles :

 » Je me réjouis de te confier ce message pour les hommes de la Terre :

 » Engagez-vous dans toute recherche d’amour. Encouragez l’amour partout où vous le rencontrez.

Tendez la main à vos frères et sœurs que  vous côtoyez. Ils sont une partie de vous-même, car ils sont une parcelle divine incarnée.

Vivez dans votre cœur, sans chercher à éblouir, car « être » est tout ce qui vous est demandé. Appliquez-vous à faire un avec l’amour, le divin en vous. Ne cherchez plus à l’extérieur ce qui est enfoui en vous.

Soyez ! Soyez selon votre cœur ! Soyez un avec Dieu. C’est la magie qui vous manque. Ne recevez point mes paroles, mais ressentez les vibrations qu’elles transportent jusqu’à votre cœur. Que ce dernier soit votre guide. « 

 


Ce message que Marie est chargée de transmettre aux vivants de la Terre est tout imprégné de la simplicité qui caractérise l’ensemble de son récit. Simplicité… ou simplisme ?

Marie Bolduc et sa nièce Marie-Josée sont-elles des âmes simplettes ? Leur récit peut-il nous éclairer ?

Dites-moi votre impression dans la section ci-dessous des commentaires !

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