Arthur Powell - Le corps astral

Plan astral et quatrième dimension

« Dans notre vie physique, nous n’avons conscience que de trois dimensions de l’espace — non que ces trois dimensions seules existent, mais parce que le cerveau physique est organisé pour ne percevoir normalement que ces trois dimensions. En réalité nous vivons dans un espace à de nombreuses dimensions et les limites imposées à notre compréhension de l’espace, aux différents degrés d’évolution, sont toujours inhérentes à notre conscience ».

« À défaut de la vision astrale, l’étude de la quatrième dimension est la meilleure méthode que je connaisse pour se faire une idée des conditions particulières au plan astral ».

C.W. Leadbeater, L’autre côté de la mort

« Bien des caractéristiques du monde astral correspondent avec une remarquable exactitude à celles d’un monde à quatre dimensions tel que les mathématiciens le conçoivent. Cette correspondance est même si étroite que l’on connaît des cas où la simple étude intellectuelle de la géométrie à quatre dimensions éveilla la vue astrale chez l’étudiant. […]

Il existe une correspondance très suggestive entre d’une part :

  • les phénomènes qui pourraient être produits au moyen d’un objet à trois dimensions dans un monde hypothétique à deux dimensions habité par des êtres conscients de deux dimensions seulement,
  • et d’autre part certains phénomènes astraux tels qu’ils nous apparaissent dans notre monde à trois dimensions :

  1. Les objets déplacés dans la troisième dimension apparaissent ou disparaissent soudainement dans le monde à deux dimensions ;
  2. Un objet entouré d’une ligne peut en être sorti par la troisième dimension ;
  3. En courbant un monde à deux dimensions représenté par une feuille de papier, deux points éloignés peuvent être rapprochés ou même amenés en coïncidence, ce qui renverse la conception de distance de l’être à deux dimensions ;
  4. Un objet dissymétrique peut être retourné dans la troisième dimension et réapparaître sous une forme correspondant à son image dans un miroir : ainsi une main droite devient une main gauche ;
  5. En regardant un objet à deux dimensions depuis la troisième dimension, tous les points de l’objet sont vus à la fois, sans la déformation de la perspective.

Pour un être dont la conscience serait limitée à deux dimensions, les phénomènes ci-dessus sembleraient miraculeux et tout à fait incompréhensibles ».

Ces notions sont fort bien décrites et expliquées fort simplement — pourvu que l’on n’ait pas d’aversion pour les mathématiques — par le remarquable mathématicien français Mickaël Launay, dans une série de 4 vidéos consacrées à la quatrième dimension.

Voyons tout d’abord ce que signifie le terme dimension :

Qu’appelle-t-on dimension ?

C’est une direction selon laquelle un objet peut se déplacer.

Espace à une dimension

Si on imagine un objet qui se déplace sur une ligne droite sans pouvoir aller ailleurs, on peut dire que cet objet vit dans une seule dimension.

On notera cependant qu’il y a deux sens possibles : sur sa ligne droite, notre objet peut se déplacer dans un sens ou dans l’autre : vers l’avant ou vers l’arrière.

Espace à deux dimensions

Le plus simple des espaces à deux dimensions est le plan, par exemple une feuille de papier sur laquelle on écrit, ou le plan de travail de notre cuisine.

Espace à trois dimensions

L’espace physique dans lequel nous vivons est un espace à trois dimensions. Tous nos déplacements peuvent se décomposer en mouvements élémentaires dans trois directions : de haut en bas, de gauche à droite, et d’avant en arrière.

Que serait donc un espace à quatre dimensions ?

Le plus simple est de considérer que c’est un espace dans lequel on peut se déplacer selon quatre directions indépendantes.

La difficulté n’est pas tant de définir un espace à quatre dimensions, mais de le représenter, d’en donner une représentation graphique dans notre espace physique à nous.

Le mathématicien et philosophe Charles H. Hinton (1853 – 1907) a donné deux noms aux deux sens relatifs à la quatrième dimension ; en effet, de même que pour chacune des trois dimensions de notre espace physique quotidien, nous avons deux sens (haut/bas, droite/gauche, avant/arrière), de même nous avons deux sens à considérer, et donc à nommer, pour la quatrième dimension.

Hinton a choisi de les nommer ana et cata, qui sont les préfixes que l’on trouve par exemple dans anabolisme et catabolisme.

Charles Howard Hinton

Ainsi, dans un espace à 4 dimensions, il est possible de se déplacer de gauche à droite, de haut en bas, d’avant en arrière et d’ana en cata.


Voici comment notre vulgarisateur hors-pair, Mickaël Launay, nous convie à faire nos premiers pas dans la découverte de la quatrième dimension à l’aide de schémas très simples :


Dans la vidéo suivante de la série, Mickaël Launay nous montre comment on peut représenter la 4D, notamment comment on peut représenter ce qu’on appelle un hypercube, c’est à dire l’équivalent en quatre dimensions de nos cubes bien connus : l’hypercube est au cube ce que le cube est au carré.

L’hypercube a aussi été appelé précédemment tesseract, terme probablement forgé par Charles Hinton à partir du grec ancien téssereis aktínes (« quatre rayons »).


La troisième vidéo de cette série nous présente des phénomènes curieux qui peuvent se produire dans un espace en 4D, impossibles dans notre espace courant en 3D.

A partir de la minute 12’58 », Mickaël Launay nous parle des nœuds, et nous explique que les nœuds… n’existent pas dans un espace à 4D, ce qui fait que le nœud d’un lacet ou d’une ficelle pourrait très naturellement être dénoué en passant par la quatrième dimension.

Ceci est particulièrement intéressant si l’on considère non pas un nœud de ficelle, mais un nœud psychique, un de ces nœuds qui nous affectent sur le plan astral, qui est aussi le plan émotionnel.

Ainsi donc, pour dénouer très naturellement un nœud dans notre psychisme, il suffirait de disposer de la capacité de passer dans la cinquième dimension. Un petit tour par la 5D, et hop, le nœud se dénoue !

Pour le comprendre, regardons la vidéo ci-dessous :


Vie astrale et perception de la quatrième dimension

Selon Arthur Powell, « un homme peut développer en lui la conscience astrale, et rester incapable de percevoir la quatrième dimension. En fait, il est certain que l’homme moyen ne perçoit pas la quatrième dimension lorsqu’il arrive sur le plan astral. Elle lui fait l’effet d’un certain trouble de la vue, et la plupart des gens passent ainsi leur vie astrale sans découvrir la réalité de la quatrième dimension dans l’espace qui les entoure.

Les entités telles que les esprits de la nature qui appartiennent au plan astral ont par essence la faculté d’apercevoir l’aspect à quatre dimensions des objets, mais ils ne perçoivent pas ces objets parfaitement puisqu’ils n’y voient que la matière astrale et non la matière physique, de même que nous ne voyons que la matière physique et non la matière astrale. […]

Il est très intéressant de noter que la géométrie telle que nous la connaissons actuellement n’est qu’un fragment, une préparation exotérique à la réalité ésotérique. Nous avons perdu le véritable sens de l’espace et le premier pas vers sa véritable connaissance est l’étude de la quatrième dimension.

Avec la vue à quatre dimensions, on peut observer que les planètes isolées dans notre monde à trois dimensions sont réunies dans le monde à quatre dimensions, ces globes étant en réalité les pointes de pétales faisant partie d’une fleur gigantesque, d’où la conception hindoue du système solaire assimilé à un lotus ».

Par-delà la quatrième dimension

Selon Arthur Powell, « il n’y a aucune raison de s’arrêter à quatre dimensions : d’après ce que nous savons, il est possible qu’il existe une infinité de dimensions. En tout cas, il semble certain que le monde astral a quatre dimensions, le mental cinq dimensions, et le bouddhique six dimensions. […]

Nous pouvons concevoir la monade comme étant au commencement de son évolution capable de voir et de se mouvoir dans une infinité de dimensions, l’une d’elles étant supprimée à chaque étape de descente jusqu’à ce que dans la conscience du cerveau physique il n’en reste plus que trois. Ainsi, par l’involution dans la matière, nous sommes soustraits à la connaissance de tout sauf une fraction minime des mondes qui nous entourent, et encore, ce qui reste est vu d’une manière très imparfaite ».


Arthur E. Powell, Le corps astral, Ed. Adyar, pp. 182-187, extraits choisis


Enracinés et fondés dans l'amour, vous aurez ainsi la force de comprendre, avec tous les consacrés, ce qu'est la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur.
Éphésiens III.18, Bible André Chouraqui

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