Arthur Powell - Le corps astral

La vie astrale : précisions

Si nous considérons les conditions de la vie astrale de l’homme, nous remarquons deux facteurs essentiels.

  1. La durée de son séjour sur chaque sous-plan ;
  2. La conscience qu’il manifeste sur chaque sous-plan.

La durée dépend de la quantité de matière appartenant à ce sous-plan qui a été incorporée au corps astral pendant la vie physique. L’homme reste nécessairement sur ce sous-plan jusqu’à ce que la matière correspondante ait quitté son corps astral.

Pendant la vie physique, comme nous l’avons vu, la qualité du corps astral que l’homme se construit est déterminée directement par ses passions, désirs et émotions, et indirectement par ses pensées ainsi que par ses habitudes physiques (nourriture, boissons, propreté, continence, etc.). Un corps astral grossier résultant d’une vie grossière réagit uniquement aux vibrations astrales inférieures et après la mort, l’homme est lié au plan astral pendant la longue désagrégation du corps astral. Au contraire, un corps astral plus raffiné, créé par une vie pure ne réagit pas aux vibrations grossières du plan astral, et l’homme n’est sensible qu’aux influences supérieures de ce plan ; par suite, il éprouve beaucoup moins de difficultés pendant sa vie astrale et son évolution s’effectue plus facilement et plus rapidement.

L’étendue de la conscience sur un sous-plan particulier dépend de la manière suivant laquelle l’homme a vivifié et utilisé la matière de ce sous plan pendant la vie physique.

Si pendant la vie terrestre la nature animale était débridée et la nature intellectuelle et spirituelle négligée ou étouffée, alors le corps astral persiste longtemps après la mort physique.

Si au contraire les désirs ont été maîtrisés pendant la vie terrestre, s’ils ont été purifiés et soumis à la nature supérieure, alors, il reste peu de chose pour vivifier le corps astral, et il se désagrège rapidement.

Arthur E. Powell (1882-1969)

L’homme moyen ne s’est pas libéré de tous les désirs inférieurs avant la mort, et par suite, il lui faut une longue période de vie plus ou moins conscientes sur chaque sous-plan astral pour que les forces qu’il a engendrées s’épuisent, et que l’ego soit libéré.

D’une manière générale, lorsque le corps astral a épuisé ses énergies à un certain niveau, la plus grande partie de ses particules grossières tombe, et il devient alors capable d’expérimenter un genre d’existence quelque peu supérieur. On peut dire que sa densité décroît constamment, de sorte qu’il s’élève en même temps des couches et les plus denses vers les plus légères, ne s’arrêtant que lorsqu’il est exactement équilibré.

Être sur un sous-plan particulier du monde astral signifie que l’on a développé la sensibilité des particules du corps astral qui appartiennent à ce sous-plan. Avoir la vision complète du plan astral signifie que l’on a développé la sensibilité de toutes les particules du corps astral, de sorte que tous les sous-plans sont visibles simultanément.

Un homme dont la vie a été bonne et pure, dans les aspirations les moins élevés ont été désintéressées et spirituelles, sera peu attiré par le plan astral, et, s’il est entièrement livré à lui-même, il ne trouvera pas grand chose qui puisse l’attacher à ce plan ou éveiller son activité pendant la durée relativement courte de son séjour. Ses passions terrestres ayant été maîtrisées pendant la vie physique, et la force de sa volonté ayant été employée à des fins plus élevées, il reste peu d’énergie à dépenser sur le plan mental où s’expriment les désirs inférieurs. Par suite, son séjour sur ce plan sera très court, et il n’aura probablement qu’une demi-conscience rêveuse jusqu’à ce qu’il tombe dans le sommeil pendant lequel ces principes supérieurs se libèrent enfin du corps astral, et qu’il accède à la vie bienheureuse du monde céleste.

En termes plus techniques, dans la vie physique, Manas a purifié Kama, auquel il était lié, de sorte qu’après la mort, tout ce qui reste de Kama est un simple résidu facilement abandonné par l’ego qui se retire en lui-même. Par suite, un tel homme a une conscience étendue sur le plan astral.

Il est possible qu’un homme ait, à cause de ses incarnations précédentes, une assez grande quantité de matière astrale grossière dans son corps astral. Même s’il a eu une vie telle que cette matière n’ait pas été vivifiée, et qu’elle ait été en partie rejetée et remplacée par une matière plus fine, il peut en rester une quantité importante. Par suite, cet homme doit rester sur le plan astral à un niveau assez bas pendant un certain temps, jusqu’à ce que cette matière grossière soit entièrement rejetée. Mais comme cette matière n’est pas vivifiée, il a une conscience rudimentaire, et pratiquement, il dort pendant son séjour à ce niveau.

Arthur E. Powell

Entre deux états consécutifs de la matière physique, il existe un point d’instabilité : par exemple, la glace à la température de zéro degré centigrade est dans un état tel que la plus petite quantité de chaleur fait immédiatement fondre une partie de la glace ; de même l’eau à 100 degrés centigrade sous la pression atmosphérique est dans tel un état que la plus petite quantité de chaleur vaporise immédiatement une partie de l’eau. Il en est de même sur le plan astral où la matière de chaque sous-plan peut-être amenée à un tel degré de finesse que le moindre affinement supplémentaire la transforme en matière du sous-plan immédiatement supérieur. Si un homme a fait cela pour chaque état de matière de son corps astral, de sorte qu’il est purifié autant que cela est possible, alors, l’influence de la première force de désagrégation qui agit sur lui brise la cohésion de la matière du sous-plan sur lequel il se trouve, et lui permet de passer sur le sous-plan voisin. Son passage sur le plan astral est donc extraordinairement rapide, et pratiquement, il a traversé ce plan comme un éclair pour atteindre la partie supérieure du monde céleste.

Toute personne doit après la mort passer par tous les sous-plans du monde astral avant d’arriver au monde céleste. Mais le degré de conscience qu’elle a sur chacun de ces sous-plans dépend des facteurs qui viennent d’être énumérés.

Pour ces diverses raisons, l’étendue du conscience de l’homme sur le plan astral, et le temps qu’il passe avant d’atteindre le monde céleste, peut varier dans de très larges limites. Quelques-uns ne passent sur le plan astral qu’un petit nombre d’heures ; d’autres y restent des années ou même des siècles.

Pour un homme ordinaire, la moyenne est de 20 à 30 années. La question de l’intervalle entre deux vies terrestres est très complexe. Il n’est pas possible ici de faire plus qu’effleurer le sujet en ce qui concerne les fractions astrales de ces intervalles. […]

Les principaux facteurs qui interviennent à ce sujet sont :

  • La classe de l’ego
  • Le mode d’individualisation
  • La durée et la nature de la dernière vie terrestre

Le mode d’individualisation influe sur la durée de la vie astrale, mais moins que la différence de classe. Ceux qui ont été individualisés par l’intellect ont généralement un intervalle entre deux vies terrestres plus grand que ceux qui ont été individualisés par d’autres moyens.

D’une manière générale, l’homme qui meurt jeune a un plus petit intervalle entre deux vies que celui qui meurt âgé, mais sa vie astrale est proportionnellement plus longue parce que les fortes émotions engendrées dans la première partie de la vie physique doivent s’épuiser sur le plan astral.

Il ne faut pas oublier que sur le plan astral nos méthodes ordinaires de mesure du temps ne sont plus valables. Dans la vie physique, la douleur ou l’anxiété de quelques heures donne l’impression d’une durée presque indéfinie ; sur le plan astral, ce phénomène est cent fois plus accentué.

Un homme ne peut mesurer le temps sur le plan astral que par ses sensations. C’est la déformation de ce fait qui est à l’origine de l’idée fausse de damnation éternelle.

Arthur E. Powell

Nous avons vu que :

  1. La durée de la vie,
  2. L’étendue de la conscience sur chaque sous-plan astral :

dépendent largement du genre de vie de l’homme sur le plan physique. Un autre facteur important à considérer est l’attitude mentale de l’homme après la mort physique.

La vie astrale peut être orientée par la volonté, aussi bien que la vie physique. Un homme dont la volonté et l’initiative sont faibles sera, dans le monde astral comme dans le monde physique, le jouet de l’ambiance qu’il s’est créée. Un homme résolu, au contraire, peut toujours tirer le meilleur parti des conditions dans lesquelles il se trouve et vivre sa vie en dépit des difficultés qu’il peut rencontrer.

Dans le monde astral, l’homme n’est nullement débarrassé des tendances mauvaises, à moins qu’il travaille résolument dans ce sens. À moins de faire des efforts déterminés, il souffre nécessairement de l’impossibilité de satisfaire les désirs qui ne peuvent l’être qu’au moyen d’un corps physique. À mesure que le temps passe, ses désirs s’usent et meurent simplement à cause de l’impossibilité de les satisfaire.

Ce processus peut être énormément accéléré dès que l’homme comprend la nécessité de se débarrasser des désirs inférieurs qui le retiennent, et fait dans ce but les efforts nécessaires. L’homme qui est ignorant de ces choses, en général, ne cesse pas de nourrir ses désirs, prolonge ainsi leur existence, et s’accroche désespérément aux particules grossières de matière astrale aussi longtemps qu’il le peut, parce que les sensations en rapport avec elles lui semblent plus proches de la vie physique vers laquelle ils se sent attiré.

La simple connaissance intellectuelle des conditions de la vie astrale […] a une valeur inestimable pour l’homme dans sa vie post-mortem.


Il est de la plus grande importance pour l’homme, de comprendre, après la mort physique, qu’il se retire d’une manière continue vers l’ego, et que, par suite, il doit détacher autant que possible ses pensées des choses physiques, et fixer son attention sur les sujets spirituels qui l’occuperont lorsque, le moment venu, il passera du monde astral au monde mental ou céleste.

En adoptant cette attitude, il facilitera beaucoup la désagrégation du corps mental, au lieu de séjourner inutilement sur les degrés inférieurs du plan astral.


Malheureusement, beaucoup de gens refusent de diriger leurs pensées vers les choses supérieures, et s’accrochent aux affaires terrestres avec une ténacité désespérée. Au cours du temps, par suite de la marche normale de l’évolution, ils perdent graduellement le contact avec les mondes inférieurs, mais en résistant ainsi ils se créent beaucoup de souffrances inutiles, et retardent sérieusement leurs progrès.

Dans cette résistance ignorante au cours normal des choses, la possession d’un corps physique est une aide, le corps servant pour ainsi dire d’appui sur le plan physique. Le meilleur remède à cette tendance est la crémation qui détruit le lien avec le plan physique. […]

Un homme ordinaire, qui n’est ni particulièrement bon, ni particulièrement mauvais, reste évidemment après la mort aussi ordinaire qu’avant. Par suite, il n’éprouve aucune souffrance remarquable, ni aucune joie intense. En réalité, il peut trouver sa vie un peu terne, parce que, n’ayant cultivé aucun intérêt particulier pendant la vie physique, il n’en a pas davantage pendant sa vie astrale. […]

La justice rationnelle et automatique de ce processus est très claire : l’homme a créé ses conditions lui-même, par ses propres actions, et déterminé exactement leur nature et leur durée. Bien plus, c’est pour lui le seul moyen de se débarrasser de ses vices. Car, s’il devait se réincarner immédiatement, il commencerait sa nouvelle vie comme il avait terminé la précédente, c’est-à-dire esclave de ses passions et appétits, et la possibilité de devenir maître de lui serait considérablement réduite. Mais les choses sont telles qu’il use ses désirs et qu’il pourra commencer sa prochaine incarnation sans avoir à subir leur fardeau. En outre, son ego, après une leçon aussi sévère, fera tous ses efforts pour empêcher ses véhicules inférieurs de retomber dans les mêmes erreurs.

Un ivrogne invétéré est quelquefois capable de s’entourer d’un voile de matière éthérique, et ainsi de se matérialiser partiellement. Il peut alors jouir de l’odeur de l’alcool, mais il ne la sent pas de la même manière que dans un corps physique dense.

C’est pourquoi il s’efforce de pousser les autres à l’ivrognerie de sorte qu’ils puisse partiellement pénétrer dans leur corps physiques, et les obséder, car à travers leurs corps il peut de nouveau expérimenter le goût de l’alcool et les autres sensations qu’il désire aussi. […]

L’obsession peut être permanente ou temporaire. […] Le meilleur moyen de résister à l’obsession ou de l’empêcher est l’exercice de la volonté. Quand il y a obsession, c’est presque toujours parce que la victime s’est volontairement soumise à l’influence qui maintenant la domine, et le premier pas à faire est la cessation de la soumission. L’esprit doit entrer d’une manière continue en lutte contre l’obsession, comprenant bien clairement que la volonté humaine est plus forte que n’importe quelle influence mauvaise.

Une telle obsession est évidemment tout à fait anormale et extrêmement nuisible à la fois à celui qui obsède et à l’obsédé.

Les effets des excès de tabac sur le corps astral après la mort sont tout à fait remarquables. Le poison a si bien rempli le corps astral que celui-ci est paralysé par son influence, et incapable de tout travail convenable et de tout mouvement libre. L’homme se trouve ainsi pour un certain temps dans un état analogue à celui du paralytique, pouvant parler, mais incapable de se mouvoir, et presque entièrement soustrait aux influences élevées. Lorsque la partie empoisonnée se détache de son corps astral, il est guéri de cette pénible maladie.

Le corps astral renouvelle ses particules, tout comme le corps physique, mais il n’y a rien qui corresponde au fait de manger et digérer la nourriture. Les particules astrales qui tombent sont aussitôt remplacées par d’autres qui proviennent de l’atmosphère ambiante. Les désirs purement physiques comme la faim et la soif n’existent plus. Mais le désir du gourmand d’éprouver des sensations gustatives et le désir de l’ivrogne d’éprouver les sensations qui suivent l’absorption d’alcool, étant purement astrales, existent encore. Et comme il vient d’être dit, ils peuvent causer de grandes souffrances à cause de l’absence du corps physique nécessaire pour les satisfaire. […]

L’homme crée ainsi pour lui-même son propre purgatoire et son propre ciel. Et ce ne sont pas des endroits séparés, mais des états de conscience. L’enfer n’existe pas ; ce n’est qu’une fiction due à l’imagination théologique. Ni le purgatoire ni l’enfer ne peuvent être éternels, car une cause finie ne peut produire des effets infinis.

Cependant, les pires conditions dans lesquelles un homme peut se trouver après la mort sont assez bien désignées par le mot « enfer », à condition de ne pas oublier qu’elles ne sont pas éternelles. Ainsi par exemple, il arrive souvent qu’un meurtrier soit poursuivi par sa victime et soit absolument incapable d’échapper à sa présence. La victime (sauf si elle est elle-même d’un type inférieur) est dans un état d’inconscience, et cette inconscience même semble ajouter à l’horreur de la poursuite mécanique. […]

De telles conditions ne sont pas arbitraires, mais sont le résultat inévitable des causes engendrées par chaque personne. Les leçons de la nature sont dures, mais à la longue, elles sont généreuses, car elles conduisent à l’évolution de l’âme au moyen de corrections salutaires.

Pour la plupart des gens, l’état dans lequel ils se trouvent après la mort est plus heureux que la vie terrestre. La première sensation dont l’homme soit habituellement conscient après la mort, est celle d’une liberté merveilleuse : il n’y a aucun souci, aucun devoir à remplir, sauf ceux qu’il lui plaît de s’imposer.


En se plaçant à ce point de vue, il est clair que les gens physiquement vivants, confinés dans leur corps physique, sont en réalité beaucoup moins vivants que ceux que l’on désigne habituellement par le mot morts. Les soi-disant morts sont beaucoup plus libres, et, étant moins enchaînés par les conditions matérielles, sont capables de travailler plus effectivement, et d’avoir un champ d’activité beaucoup plus large.


Un homme qui n’a pas permis la réorganisation de son corps astral est libre de se mouvoir sur tout le plan astral, et il ne le trouve pas extrêmement peuplé, car le monde astral est beaucoup plus vaste que la surface de la terre, tandis que sa population est moins nombreuse, la durée moyenne de vie humaine dans le monde astral étant plus courte que dans le monde physique. […]

Considérons un individu qui manifeste un intérêt pour la musique, la littérature, ou la science, par exemple. Le besoin de consacrer une partie de chaque journée à « gagner sa vie » n’existant plus, l’homme est libre de faire exactement ce qui lui plaît, tant que la réalisation est possible sans matière physique. Pendant la vie astrale, il est non seulement possible d’écouter de la belle musique, mais aussi d’en écouter de bien plus belle que sur la terre, car il existe sur le plan astral des harmonies différentes et beaucoup plus riches, que les oreilles physiques ne peuvent entendre. Pour l’artiste, toute la beauté du monde astral supérieur est à sa disposition. L’homme peut se déplacer facilement et rapidement, et il peut voir les merveilles de la nature beaucoup plus aisément que sur le plan physique. S’il est un historien ou un homme de science, les bibliothèques et les laboratoires du monde entier sont à sa disposition ; de plus, il comprend maintenant les phénomènes naturels beaucoup mieux qu’avant, parce qu’il voit ce qui se passe à l’intérieur des choses aussi bien qu’à l’extérieur, et qu’il voit bien des causes dont il ne voyait autrefois que les effets. Dans tous ces cas, sa joie est considérablement augmentée parce qu’il ne ressent aucune fatigue. […]

Il est tout à fait possible, sur le plan astral, après la mort, de se mettre à étudier et d’acquérir des idées entièrement nouvelles. […]

D’une manière générale, la vie sur le plan astral est plus active que sur le plan physique, la matière astrale étant plus vitalisée que la matière physique, et les formes plus plastiques. Les possibilités de plaisir et de progrès sur le plan astral sont beaucoup plus grandes que sur le plan physique. Mais elles sont d’un ordre plus élevé et il faut une plus grande intelligence pour en profiter. Un homme qui a dirigé la totalité de ses pensées sur la terre vers les choses matérielles, est difficilement capable de s’adapter à des conditions plus élevées, et son esprit semi-atrophié n’est pas suffisamment fort pour comprendre les possibilités d’une vie plus haute.

Un homme dont la vie a été d’un type supérieur, est capable de faire davantage de bien sur le plan astral qu’il a pu en faire pendant une vie physique très longue.

Les plaisirs du monde astral étant beaucoup plus grands que ceux du monde physique, il y a danger pour l’homme d’être détourné par eux du sentier le progrès. Mais ces plaisirs mêmes ne constituent pas un sérieux danger pour celui qui a commencé à comprendre ce qu’il y a au-dessus. Après la mort, l’homme doit s’efforcer de traverser les différentes régions du plan astral aussi rapidement que possible, de préférence en se rendant utile, et de ne pas s’abandonner à ses plaisirs raffinés plus qu’à ceux du monde physique.

Tout homme évolué est aussi actif pendant la vie astrale que pendant la vie physique. Il peut sans aucun doute aider ou retarder son propre progrès et celui des autres, aussi bien qu’avant la mort, et par suite, il ne cesse de créer du karma de la plus grande importance.

La conscience de l’homme qui vit entièrement sur le plan astral est beaucoup plus nette que pendant la vie astrale du sommeil, de sorte qu’il peut penser et agir plus aisément et que ces opportunités de créer du bon ou du mauvais karma sont beaucoup plus grandes.

En général, on peut dire que l’homme est capable de créer du karma partout où sa conscience est développée, ou à chaque fois qu’il peut agir ou choisir. Les actions accomplies sur le plan astral auront leurs conséquences karmiques dans la prochaine vie terrestre.

Arthur E. Powell, Le corps astral, Ed. Adyar, pp. 138-152, extraits choisis

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