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8 raisons de croire en l’existence de la vie après la mort — Lettre ouverte à ceux qui doutent encore, de Marie-Odile Riffard et Olivier Chambon

Voici quelques extraits de l’introduction de ce livre / lettre ouverte publié en avril 2022 :

« Cette lettre vient s’adresser aux chercheurs de vérité. […]

C’est le cas des vrais sceptiques. Nous les appelons ainsi car ils utilisent le doute pour ne pas s’égarer, mais ils ne l’érigent pas en fin de non-recevoir. Les faux sceptiques en revanche brandissent leur doute comme un bouclier. Aucune preuve n’est jamais suffisante à leurs yeux. En réalité, ils ne doutent pas, ils croient en une idéologie particulière. La croyance est un état réduit de notre mental. Le doute sain et utile quant à lui demande « Est-ce que c’est vrai ? », « Est-ce que c’est possible ? ». Et il va s’ouvrir aux informations qui lui apporteront des éléments de réponse, de la nouveauté. C’est un facteur d’évolution. […]

Ainsi nous avons déterminé trois sortes de doute :

  • Le doute sain (scepticisme philosophique).
  • Le doute « inutile » parce qu’on peut y répondre facilement et rapidement par des données scientifiques.
  • Le doute « préjugé » : la personne n’est pas allée s’informer, ne s’est pas donné la peine de vérifier. Elle a des croyances qui ont été héritées de ses conditionnements socioculturels et qu’elle n’a jamais questionnées. Elle dit que ce sont les autres qui ont des croyances, alors qu’elle-même a bel et bien une croyance en affirmant a priori et catégoriquement que les expériences différentes des autres ne sont que des croyances…

Les deuxième et troisième formes de doutes sont celles qui seront envisagées ici, de façon simple et accessible au plus grand nombre.

C’est à leur examen que nous vous invitons ».

Les deux auteurs de ce livre / lettre ouverte sont Marie-Odile Riffard, psychologue clinicienne et psychothérapeute, et Olivier Chambon, médecin psychiatre et psychothérapeute.

Marie-Odile Riffard
Olivier Chambon

Marie-Odile R. et Olivier C. ont déjà collaboré ensemble à la rédaction de deux ouvrages précédents sur le même thème.

En effet, en août 2020 ils ont publié, également chez Larousse :

La vie après la mort – Pourquoi il faut y croire

Les preuves scientifiques de la survie de la conscience

Et en 2019, ils ont publié, en auto-édition (via Amazon) :

La conscience immortelle


Enfin, Olivier Chambon avait précédemment publié deux autres ouvrages toujours sur le même sujet, aux Éditions Guy Trédaniel :

Oser parler de la mort aux enfants

Approche scientifique et spirituelle

Et enfin, en 2012, en collaboration avec William Belvie pour donner à l’ouvrage la forme d’un dialogue :

Expériences extraordinaires autour de la mort

Réflexion d’un psychiatre sur la science et l’au-delà

J’ai rédigé sur ce blog une chronique pour chacun des deux ouvrages ci-dessus, vous pouvez les consulter ici : Oser parler de la mort aux enfants et Expériences extraordinaires autour de la mort


Après ce rappel des publications précédentes, revenons maintenant à l’ouvrage qui est l’objet du présent article.

L’ouvrage est bâti selon une présentation de huit raisons majeures qui viennent tordre le cou à huit doutes. Voyons-les un par un.

Doute n°1 : Ce sont des croyances religieuses qui veulent nous manipuler

Réponse :

  • Affirmer « Ce sont des croyances » est en soi-même une croyance. C’est une croyance de dire que c’est une croyance. Une croyance qui ne s’appuie sur aucun fait et n’est autre qu’un conditionnement culturel. Une croyance qui ne se sait pas être une croyance…
  • Une personne qui dit « C’est religieux tout ça. Ça ne m’intéresse pas. Je n’y crois pas. », comme elle n’a pu ni le prouver ni le vérifier, dit cela à partir de rien et se contente donc, sans s’en rendre compte, de croire. Elle parle sans s’appuyer sur aucune connaissance de la littérature pourtant maintenant abondante et de qualité sur tous les phénomènes périmortels. Cette personne reste dans la croyance. Aujourd’hui ceux qui disent qu’il n’y a rien après la mort sont les vrais croyants.
  • L’idéologie matérialiste est comme une religion. Une religion de la matière. Donc, lorsque l’on vous dit : « C’est de la religion », il est possible de répondre que le matérialisme est également une religion. Une religion qui a des dogmes (avec un « dieu cerveau ») et des croyances qui ne sont pas vérifiées.
  • Il s’agit de distinguer épistémologiquement la croyance et la connaissance, ce qui nécessite une réflexion personnelle approfondie.

Doute n°2 : Ce sont des contes qui servent de béquilles aux faibles

Réponse :

  • Regardons tranquillement : ce type de phrase est lui-même inspiré par des peurs. Peur d’être berné, trahi, déçu, ou peur d’être manipulé.
  • À ceux qui disent : « Ce sont des contes, une affabulation, du charlatanisme », nous [Marie-Odile et Olivier] avons envie de dire : « Mais qui êtes-vous ? Êtes-vous professeur internationalement reconnu de neurologie ou de psychologie ? Ou de psychiatrie ? Avez-vous été vérifier sur place ? Avez-vous lu tous les travaux ? Sur quelles bases scientifiques vous appuyez-vous pour dire cela ? »
  • Croire que tout doit être forcément difficile pour avoir de la valeur, c’est une idéologie. Comme la vision matérialiste. […] Il n’y a que le matériel. Une seule vie. Il faut réussir sur terre parce que après on crève.

Doute n°3 : Il ne peut pas y avoir de vie puisque mon corps disparaît

Réponse : Nous n’avons pas un unique corps biologique, mais des corps.

En fait, il existe plusieurs corps. Il y a d’autres corps qui englobent notre corps physique, plus subtils, comme le corps éthérique, qui est un corps de matière énergétique assez dense juste autour de notre physique (comme de la « colle » énergétique), puis le corps émotionnel, le corps mental et le corps dit « spirituel » ou corps de lumière suivant les nominations. Seuls les corps physique et éthérique se dissolvent à la mort, les autres corps poursuivant leur chemin dans d’autres dimensions. Ils sont perçus par les médiums lors des contacts avec la conscience des défunts (nous parlons de médiums dont les capacités sont testées et prouvées dans des études en laboratoire comme dans les travaux de Julie Beischel ou de Gary Schwartz).


Doute n°4 : Ce sont des troubles psychiatriques, des hallucinations

Réponse :

  • Cette affirmation se rapporte aux témoignages d’EMI/NDE, ainsi qu’aux visions des mourants. Prenons l’exemple de personnes qui ont vécu des EMI/NDE. Parmi ces personnes, il y a eu des psychologues, il y a aussi eu des psychiatres. Ils sont spécialistes des troubles psychiatriques. Et ceux-ci ont bien été en état de faire la différence : « Ce ne sont pas des hallucinations. Ce ne sont pas des rêves, pas des délires, pas des fantasmes ». Non seulement c’est réel, mais c’est plus réel que la réalité ordinaire. C’est un état de conscience élargie qui, par définition, permet de voir plus de choses, bien réelles, que dans l’état rétréci de conscience dans lequel nous sommes habituellement dans notre « réalité ordinaire ».
  • Si c’était juste du délire ou des hallucinations, cela ne soignerait pas les gens. Or Raymond Moody, le psychiatre qui a inventé le terme « expérience de mort imminente », dit bien que l’EMI, « c’est une thérapie en cinq minutes » ! C’est à dire que pendant les cinq minutes où se déroule l’EMI par exemple, les gens sont complètement transformés pour le reste de leur vie. Et nous parlons d’une transformation positive ! Alors que les idées délirantes et les hallucinations n’ont jamais transformé personne en bien, au contraire, cela les a enfoncés dans l’isolement, la peur, la méfiance et la colère. L’EMI, c’est absolument le contraire. Bref, « EMI = Expérience Majeure d’Initiation ! »

Doute n°5 : Si c’était vrai, les scientifiques l’auraient démontré

Réponse :

  • Les scientifiques ne sont pas une seule et même entité ; ils ne sont pas tous d’accord entre eux ; ils n’ont pas une pensée unique. Et heureusement. Quand on dit : « Les scientifiques n’y croient pas », on utilise une généralisation abusive. Il y a ici une confusion sur ce qu’on appelle « un scientifique » qu’on imagine forcément matérialiste, « rationnel », à qui « on ne la fait pas », qui utilise la méthode expérimentale et les statistiques pour étudier les phénomènes observés. […] Ainsi, la « science » est généralement confondue avec une vision matérialiste du monde et de la réalité. Elle ne devrait s’intéresser qu’à ce qui est mesurable, prouvable par des faits visibles et en accord préalable avec ses a priori.
  • Les matérialistes avec une idéologie, qui prétend que la matière est première et que la conscience et l’énergie sont secondaires, ont un peu confisqué la science à leur profit. Or la science, c’est uniquement l’utilisation de la méthodologie scientifique : on observe des faits, des phénomènes, on fait des hypothèses, on crée des expériences pour essayer de vérifier ou non ces hypothèses donc on rassemble des données, on regarde si elle correspondent aux faits que l’hypothèse devait prédire et cela valide ou invalide l’hypothèse. Si cela valide, l’hypothèse devient plus vraie ; si cela l’invalide, on essaie de modifier l’hypothèse, d’en trouver une nouvelle pour essayer d’expliquer les faits qu’on a constatés, autrement. Or les scientifiques matérialistes ne sont pas les seuls à pouvoir faire des expériences et les valider. Il y a ce qu’on appelle aujourd’hui le courant « postmatérialiste ».
  • Ce courant postmatérialiste dit que la conscience est première et que l’énergie, l’information et la matière sont secondaires. […] Actuellement, le postmatérialisme est train de l’emporter largement sur le matérialisme parce qu’il inclut le matérialisme tout en le dépassant. Non seulement il explique ce qu’explique le matérialisme mais il explique d’autres choses […] dont tout ce qui se passe autour de la mort. C’est un modèle qui est plus inclusif et qui explique plus simplement les choses. Il est donc supérieurement valide au niveau scientifique. Le postmatérialisme, c’est vraiment de la science.


Doute n°6 : Personne n’est jamais revenu de la mort pour en parler

Réponse :

  • La mort n’est pas en tout ou rien. Il y a une zone grise entre le moment où le cerveau fonctionne normalement et le moment où le cerveau est mort. Il y a un processus de détérioration plus ou moins lent (qui peut s’étaler sur des heures lorsque la personne est en hypothermie), pendant lequel la personne peut être déclarée cliniquement morte (deux EEG plats à trente minutes d’intervalle, cœur qui ne bat plus, respiration inexistante). Mais parfois la personne revient. Et ce n’est pas parce qu’elle revient de la mort qu’elle n’y est pas allée.
  • Imaginons qu’un ami vous dise : « Je suis allé en Tunisie en vacances. » Allez-vous lui rétorquer : « Ben non, ce n’est pas vrai, tu n’y es pas allé, puisque tu es revenu ». Vous voyez ? Alors peut-être, effectivement, n’est-il pas allé tout au fond de la Tunisie dans le désert, voir tous les souks, etc. Peut-être même est-il resté dans le hall de l’aéroport de Tunis parce que les passagers n’ont pas pu débarquer. Ils ont juste débarqué dans la salle de l’aéroport… Mais votre ami est quand même allé en Tunisie ; s’il est revenu, cela ne veut pas dire qu’il n’y est pas allé !? […] Ne pas explorer tout le pays ne veut pas dire ne pas y être allé.
  • Ce n’est pas comme si tout à coup on est mort et c’est pour toujours. C’est un processus de détachement où l’on commence à vivre la mort, vraiment. Nous disons bien vivre la mort ! C’est un processus du vivant. […] C’est un processus se déroulant par étapes, une série de détachements progressifs, qui commence quelques jours avant ce que l’on considère aujourd’hui comme la mort clinique.

Doute n°7 : « Je n’ai jamais eu de signe, de contact »

Réponse :

  • Si tout un chacun vivait ces phénomènes invariablement, cela constituerait une évidence pour tous que les consciences des défunts sont vivantes dans des réalités invisibles à nos yeux physiques. Des réalités parallèles ou superposées à celle dans laquelle nous vivons actuellement. […]
  • Les vécus de contact sont spontanés, ils arrivent souvent au moment où l’on s’y attend le moins et sont perçus par ceux qui les vivent comme empreints d’amour. Il peut donc être très décevant de ne rien percevoir soi-même. Cela peut conforter la croyance que « c’est bien la preuve que rien n’existe après la mort, sinon, je vivrais moi aussi un contact ». Cela peut donner l’impression d’être encore plus seul, triste et perdu. Mais peut-être n’est-ce pas si simple pour un défunt d’initier un contact… Déclarer : « Ce n’est pas possible, car moi je n’en ai jamais fait l’expérience » ferme le chemin. Pourquoi ne pas explorer alors le champ des possibilités d’entrer en contact ? Rechercher soi-même à s’informer et à vivre des expériences d’ouverture de conscience. Avant tout cela il peut être judicieux de se poser intérieurement la question de l’intention derrière ce besoin de contact. Être rassuré que tout va bien pour le proche qui est parti ? Avoir une preuve que l’au-delà existe bien ? Combler un vide ? Envoyer de l’amour ?
  • Les morts cherchent à communiquer avec nous, c’est une certitude, mais plus on cherche à avoir de contacts, moins on en a. […] Pour avoir des expériences d’élargissement de conscience comme les contacts avec les défunts, il vaut mieux avoir le corps détendu, le cœur ouvert ou plein d’amour et l’esprit calme. Cela favorise la possibilité de contact. […] Ce n’est pas que vous être « un mauvais récepteur » ou que personne ne vous aime et ne cherche à vous joindre. Vous n’êtes pas déficient. Votre propre conscience individuelle, ce qu’on pourrait appeler l’âme, préfère ne pas être en contact, préfère sentir plus avec l’intuition ou juste avec ce qu’on appelle la foi : c’est une forme de confiance, de préscience, mais on n’a pas de preuve, de perception directe qu’il y a bien quelque chose après. Ces capacités naturelles parfois restent à l’état de latence. Donc parfois, c’est l’âme qui ne veut pas, qui a besoin de développer une confiance sans voir.

Doute n°8 : « J’aimerais y croire mais ça me fait peur »

Réponse :

  • Tout ce qui possède une forme a inévitablement peur d’être un jour dissous.
  • L’inconnu fait peur parfois. Car s’il est possible aujourd’hui d’envisager très sérieusement une vie après cette vie terrestre, il reste une immense part de mystère sur ce que sont ces dimensions de l’invisible, de l’imperceptible. Presque tout reste à découvrir.
  • L’excitation de la découverte mélange les sentiments d’enthousiasme et de peur. C’est un subtil équilibre à trouver. Trop de peur et nous fermons, nous nous replions sur le connu. Trop d’enthousiasme immodéré emmène vers le prosélytisme ou d’autres dérives. Chercher à imposer aux autres son point de vue sur la réalité a toujours été à l’origine des guerres. Il s’agit d’utiliser son intelligence et son discernement. Il s’agit même d’activer toutes nos intelligences en cessant de privilégier la tête. Reconnaître l’intelligence du ventre (intuition), et habiter la primordiale, celle de notre cœur.
  • Dans nos nombreuses observations, nous [Marie-Odile et Olivier] avons remarqué que les peurs liées à la « croyance » qu’il y a bien une vie après la mort sont souvent teintées de culture judéo-chrétienne. Pour faire simple, nous sommes tous plus ou moins influencés et conditionnés par cette façon de penser qui détermine le bien et le mal. Nous avons tous en arrière-plan cette croyance qu’il faut faire le bien pour « mériter » d’être aimé ou d’obtenir de l’attention. Nous avons tous intégré l’idée qu’il fallait être quelqu’un de bien pour réussir sa vie. C’est d’ailleurs au cœur de nos éducations.
  • Il y a une méconnaissance massive de la réalité des plans de ce que l’on nomme « l’au-delà ». Les religions diverses ont tenté d’en esquisser des descriptions et d’imposer leur vision en générant beaucoup de peur ou de terreur parfois, par intention de contrôle et de pouvoir. En gros, si vous n’avez pas vécu une vie conforme aux dogmes d’une religion alors vous risqueriez le purgatoire, ou pire, l’enfer éternel… Il y a une grande ignorance encore du rôle de la Conscience dans l’univers et de ce que nous sommes véritablement en tant qu’êtres de conscience. Nous ne sommes qu’au début d’une exploration libre de ces domaines. Libre, c’est à dire sans influence contraignante religieuse ou idéologique matérialiste. Plonger dans l’inconnu de ces immenses champs de connaissance tout à l’heure semblait vertigineux.

Sachez que Marie-Odile Riffard et Olivier Chambon ont partagé un entretien avec Jocelin Morisson, concernant leur ouvrage, sur Vertical Project Media le 28 avril 2022.


L'univers est entièrement mental...
Il y a eu de nombreuses tentatives théoriques pour préserver l'idée d'un monde uniquement matériel, mais celles-ci ne font plus progresser la physique et servent uniquement à maintenir une illusion, celle de l'existence d'un monde extérieur à la conscience.

— Richard CONN HENRY, professeur de physique et d’astronomie —

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