Challenge

Chronique – Expériences extraordinaires autour de la mort

 

Voici donc la nouvelle chronique de mon challenge de découverte de l’au-delà, la huitième. Je la consacre à l’ouvrage d’Olivier Chambon intitulé Expériences extraordinaires autour de la mort, Réflexion d’un psychiatre sur la science et l’au-delà, publié aux éditions Guy Trédaniel.

Expériences extraordinaires autour de la mort

Expériences extraordinaires autour de la mort

L’ouvrage se présente sous forme d’un dialogue entre Olivier Chambon et William Belvie. Ce dernier, ethnobotaniste et ethnomycologue, a un rôle qui se limite à poser des questions assez brèves, auxquelles Olivier Chambon répond de manière approfondie, mais dans un échange très vivant que le livre restitue bien.

Une troisième personne apporte une contribution occasionnelle à la conversation entre les deux protagonistes : Jean-Pierre Hermans, promoteur immobilier de profession ainsi que par ailleurs passeur d’âmes bénévole et auteur de Ambrosia, l’éveil vers l’immortalité.

L’ouvrage comporte une postface du Dr Frédéric Rosenfeld, auteur de Méditer, c’est se soigner,  et une préface de Jean-Jacques Charbonier qui, tout comme Olivier Chambon, est médecin, chercheur, écrivain et conférencier.

Mais à la différence du Dr Charbonier, médecin anesthésiste-réanimateur, le Dr Chambon est médecin psychiatre, ainsi que psychothérapeute.

Notons encore que l’ouvrage compte neuf chapitres et… treize annexes, la plupart très courtes, réduites à quelques paragraphes voire quelques lignes seulement  ( sauf les annexes 2, 3 et 6 )n mais néanmoins fort utiles.

Les phénomènes péri-mortels

 » Olivier, qu’est-ce qui te touche le plus dans le sujet de la mort, et pourquoi en parler en tant que psy ? « 

Dès cette première question de William Belvie, Olivier Chambon déclare que son ouvrage a pour vocation d’aider chacun de nous à se préparer à la mort, ainsi qu’à mieux savoir accompagner ceux qui vont nous précéder dans cet ultime voyage, ce qui est précisément l’objet de mon blog !

Il était donc parfaitement judicieux pour moi d’inclure ce livre dans le challenge d’ouverture de mon blog.

L’appellation phénomènes péri-mortels a été choisie par Olivier Chambon pour désigner tous les phénomènes liés à la mort — qu’ils se produisent immédiatement avant, ou après, ou pendant — en écho aux notions de période périnatale et de périnatalité.

Olivier Chambon explique que pour lui, le monde de la mort est extrêmement vivant, tout autant que le monde de la naissance.

Les phénomènes péri-mortels, ce sera en abrégé les PPM, dans tout l’ouvrage d’Olivier Chambon, car il affectionne les sigles.

Pour les amateurs de sigles parmi vous, nous allons voir que les PPM regroupent les NDE (ou EMI, ou encore EMP, voire EFM), les NDA, les ADC, les IADC et quelques EMC — sans oublier les VA, pour leurs adeptes. Quant aux OBE, ils ne sont pas tous des PPM.

Vous êtes perdus ? Moi aussi… enfin non, plus maintenant. D’ailleurs, je me permettrai d’ajouter les… FDE. Nous verrons de quoi il retourne 🙂

Mais avant de continuer, je vous informe que dans la présente chronique, comme dans toutes les chroniques à venir pour mon challenge, j’écrirai — sauf exception pour des motifs de clarté de l’exposé — en bleu et en italiques toutes les citations de l’ouvrage chroniqué.

Les NDE : les expériences de mort provisoire

Les NDE sont les plus connus des phénomènes péri-mortels. Plus couramment appelées en français expériences de mort imminente (EMI), il serait plus juste de les nommer expériences de mort provisoire, ou encore expériences aux frontières de la mort.

Ces expériences ont été largement décrites et étudiées depuis le best-seller du Dr Raymond Moody, datant de 1975, La vie après la vie.

Un autre ouvrage notoire sur les NDE, beaucoup plus récent puisque datant de 2012 dans l’édition française, est celui de Pim Van Lommel, Mort ou pas ? J’en parle en détail dans cette chronique.

Mort ou pas ?

 

Revenons à Olivier Chambon et à son ouvrage. Que nous dit-il sur les NDE ?

Son descriptif n’est pas tout à fait celui de Raymond Moody, ni celui de Pim Van Lommel.

Quoi qu’il en soit, il est important de garder à l’esprit que toutes les personnes qui font l’expérience d’une NDE ne vivent pas toutes les étapes recensées, et que l’ordre des étapes vécues peut varier d’une personne à l’autre.

Les principales phases de la NDE selon Olivier Chambon

  1. Phase de danger mortel
  2. Entrée physiologique dans la mort
  3. Phase de calme et de paix
  4. Sortie hors du corps avec vision ou audition de ce qui se passe autour du corps
  5. Traversée d’un tunnel ou d’une forme voisine
  6. Rencontre avec un ou plusieurs guides
  7. Phase de lumière
    • Expérience d’un amour total, inconditionnel, extraordinaire
    • Panorama de la vie ou revue de vie
    • Connaissance intégrale.

Puis viennent les étapes suivantes :

  • 8. Rencontre avec des personnes décédées
  • 9. Paysages paradisiaques
  • 10. Cité de lumière
  • 11. Vision d’une frontière
  • 12. Prise de décision de retour dans la vie terrestre
  • 13. Retour effectif dans le corps physique
  • 14. Intégration de l’expérience
  • 15. Mutation postérieure à l’expérience :
    • Renversement des valeurs
    • Changement de personnalité
    • Recherche de connaissances nouvelles
    • Dons psychiques
    • Désir de communiquer son expérience
    • Préoccupations écologiques
    • Développement de la créativité.
Récit typique de NDE

Cet exemple de NDE est un récit qu’Olivier Chambon nous dit avoir recomposé à partir de différents témoignages extraits du livre de Jeffrey Long et Paul Perry :La vie après la mort

L’idée de recomposer un récit à partir de témoignages de différentes personnes me semble très artificielle, mais admettons la vocation didactique de cette initiative d’Olivier Chambon :

 » J’ai connu une réaction allergique très grave lors d’une opération. Mon cœur s’est arrêté de battre. Immédiatement après l’arrêt de mon cœur, je me suis retrouvé au milieu du plafond. Je pouvais voir l’appareil à ECG auquel j’étais raccordé. L’ECG était plat. Je voyais les docteurs et infirmières s’agiter autour de moi pour me ramener à la vie.

En contraste avec cette situation de panique extérieure, je ressentais une profonde paix. Je ne ressentais aucune douleur.

Ma conscience glissa hors de la salle d’opération et se rendit dans une salle infirmière. Je reconnus immédiatement la salle infirmière de l’étage où j’avais été transféré avant mon opération. De mon point de vue, près du plafond, je voyais les infirmières s’activer à leurs tâches quotidiennes. Après que j’eus observé les infirmières un moment, un tunnel s’ouvrit. Je fus attiré vers ce tunnel. Je traversai alors ce tunnel et devins conscient d’une lumière brillante à son extrémité. Je me sentais en paix.

À la sortie du tunnel, je me retrouvai dans une zone de lumière très belle, je dirais « mystique ». En face de moi se trouvaient  plusieurs de mes proches qui étaient déjà décédés. Ce fut une rencontre très joyeuse et nous nous sommes enlacés.

« L’être de lumière » :

Je me trouvai ensuite en présence d’un être spirituel débordant d’amour et de compassion. Plus tard, après être revenu à la vie, j’ai lu des ouvrages sur les NDE (que je ne connaissais pas auparavant) et j’ai vu que beaucoup de gens l’appellent  » l’être de lumière  » : je comprends pourquoi maintenant. En sa présence, j’ai commencé à voir toute ma vie se dérouler devant mes yeux, comme un film projeté sur un écran, de l’enfance à l’âge adulte. Cela semblait si réel !

Je me voyais moi-même, mais mieux que dans un film 3-D, j’étais capable de ressentir les sentiments des autres personnes avec qui j’avais été en relation toutes ces années. Je pouvais ressentir les émotions positives ou négatives que j’avais provoquées en elles. J’apprenais ainsi toutes les occasions d’aimer les autres que j’avais laissé passer (depuis cette expérience, ma vie a d’ailleurs changé, puisque je prends beaucoup plus en compte les ressentis des autres lorsque j’agis).

Puis je vis mon père, tout à fait semblable au temps de son vivant, et il me dit  » Viens ici, c’est vraiment bien « . Je voulus courir vers lui, mais je ne le pouvais pas, car il y avait une limite de séparation entre nous. Je suis incapable de décrire cette limite. C’était un peu comme un mur au travers duquel je pouvais voir.

Le récit se poursuit par l’audition d’une voix qui semble venir de partout :

Alors j’entendis une voix grave qui venait de partout et qui demandait :  » Qui ?  » Elle voulait dire mon identité.

À ma connaissance, cette question n’est pas si fréquente dans les NDE. Mais c’est une question spirituelle par excellence : “ Qui es-tu ? “ On peut répondre de manière apophatique :

 » Je ne suis pas mon corps physique, je ne suis pas mes pensées, je ne suis pas mes émotions… »

Alors vinrent les mots  » Pas encore « . Je fus donc obligée de retourner à la vie, ce que je ne désirais pas, tellement je me sentais bien là où j’étais.

Il y eut à nouveau le tunnel, je le traversai de manière très rapide et, en même temps, la douleur revint dans mon corps. Je pleurais  » Non, non  » alors que je revenais à la conscience. J’avais été plongée dans un lieu où l’amour était tellement puissant. Dans ce lieu je savais que j’étais vraiment chez moi. Mais donc, finalement je suis revenue dans mon corps.

Je me réveillai dans l’unité de soins intensifs, un jour plus tard. J’étais couverte de fils et de tuyaux. Je me sentais incapable de parler de mon expérience si profonde.

Plus tard, je retournai à l’étage où j’avais été avant l’opération. Il y avait le bureau des infirmières que j’avais « visité » pendant ma NDE. Je trouvai finalement le courage de partager ce que j’avais vu durant ma NDE avec l’une des infirmières. Elle parut choquée et effrayée. C’était un hôpital catholique. On m’envoya une nonne. Je lui expliquai patiemment tout ce que j’avais vécu. La nonne écouta soigneusement puis déclara que mon expérience était  » l’oeuvre du diable « . Vous pouvez donc comprendre mon énorme réticence à parler de ma NDE avec qui que ce soit ! « 

 

Parler des NDE aux personnes âgées

Olivier Chambon nous apprend que Kenneth Ring, professeur émérite de psychologie du Connecticut, a mis au point avec quelques uns de ses étudiants, un programme d’information sur les NDE destiné aux personnes âgées.

Ce programme d’information, composé d’un exposé, de plusieurs vidéos et de témoignages directs de personnes ayant vécu une NDE, a eu pour conséquence les effets suivants :

  • Diminution de la peur de la mort
  • Hausse de la croyance que le moment de la mort sera paisible
  • Augmentation de la croyance en une vie après la mort
  • Diminution de la croyance que la vie dans l’au-delà sera déplaisante
  • Hausse de la croyance que l’on sera à nouveau unis à nos défunts bien-aimés
  • Croyance accrue en Dieu
Un mot sur les FDE – Fear Death Experience

Le sigle FDE, Fear Death Experience — belle trouvaille ! — désigne les NDE suscitées par un sentiment de peur intense d’une mort imminente. C’est ici que l’idée de mort imminente est employée fort à propos, contrairement aux EMI, puisqu’il s’agit des cas où la personne croit sa mort inévitable dans un accident de voiture imminent ou dans un accident d’alpinisme imminent.

 

Pour en savoir plus sur les NDE :

Vous pourrez lire avec profit Le Grand livre des NDE, de P.M.H. Atwater, ainsi que l’enquête de Jocelin Morisson, L’expérience de mort imminente.

Le Grand livre des NDE L'expérience de mort imminente

 

 

 

 

 

 

 

 

Les NDA : les expériences de conscience accrue au seuil de la mort

Le sigle NDA est commode car il ressemble au sigle NDE mais c’est un raccourci qui n’évoque pas en lui-même l’idée d’une conscience accrue au seuil de la mort : Near Death Awareness signifie simplement Conscience à l’approche de la mort, avec toutefois la nuance que la langue anglaise propose entre consciousness & awareness.

Mais ce sigle est bien trouvé ! On le doit à Maggie Callanan, qui l’a popularisé dans son livre Final Gifts.

On peut distinguer six catégories de NDA, soit d’états de conscience accrue à l’approche de la mort :

  1. La personne, sentant sa mort venir, se dit métaphoriquement prête pour un voyage, un départ.
  2. La personne décrit un paysage « céleste », merveilleux, qui l’attend après sa mort.
  3. La personne parle ou est en présence de personnes déjà décédées ou d’un être spirituel.
  4. La personne connaît et annonce le moment assez exact de sa mort (et l’on s’aperçoit alors que cela a déjoué les pronostics)
  5. Autre cas : la personne est capable de choisir le moment de sa mort.
  6. La personne éprouve un besoin urgent de réconciliation ou de terminer les choses laissées en suspens dans sa vie.

Cas typique de NDA

Voici un cas typique qu’Olivier Chambon nous présente là encore comme un récit composite, établi à partir d’extraits du livre de Peter & Elizabeth Fenwick, The Art of dying.

Un fils raconte ainsi les derniers jours de son père :

 » Les deux derniers jours de sa vie, il est devenu différent. Bien qu’il ressentît encore de la douleur, il s’était apaisé, était content, souriait et riait beaucoup. Il me dit que son père était venu le voir (père décédé depuis longtemps, dont il ne m’avait jamais parlé avant) et que ma mère (morte 14 ans plus tôt) était dans la chambre et lui parlait de temps en temps.

Il n’était pas confus, tenait des conversations tout à fait sensées avec moi et était conscient que je ne pouvais voir ce qu’il voyait. Il me disait que son père et ma mère étaient venus pour l’accompagner quand il mourrait et qu’il n’avait désormais plus peur de mourir.

Je dois ajouter que son état d’esprit n’était pas provoqué par des médicaments, car, à part du paracétamol (un antalgique banal) il avait refusé de prendre autre chose… « 

Pour en savoir plus sur les NDA :

Je vous invite à découvrir ma chronique Ce qu’ils ont vu… au seuil de la mort.

Ce qu'ils ont vu... au seuil de la mort

 

Vous pouvez aussi lire l’ouvrage de Ernest Bozzano : Phénomènes psychiques au moment de la mort.

Phénomènes psychiques au moment de la mort

 

Vous pouvez enfin lire l’interview de Maggie Callanan Ultimes présents : Une interview sur La conscience accrue à l’approche de la mort.

 

Les ADC et IADC : la communication avec les défunts

Les sigles ADC et IADC signifient respectivement After Death Communication (Communication après la mort) et Induced After Death Communication (Communication induite après la mort).

On trouve aussi la notion de VSCD : Vécu Subjectif de Contact avec un Défunt, introduite par Evelyn Elsaesser.

Les expériences de contact subjectif avec un défunt sont considérées par certains sceptiques comme un simple phénomène psychique lié au deuil. Il ne s’agirait que d’un mécanisme de défense de la psyché : le contact avec le défunt ne serait qu’illusoire.

Pas du tout ! clame haut et fort Olivier Chambon. Moi je dis non !

 » Pourquoi non ? Pour deux raisons essentielles.

La première raison est que ce phénomène n’arrive pas plus souvent aux déprimés qu’aux non-déprimés après un deuil. En outre, l’ADC se produit généralement au moment où les gens ne se sentent pas dans un état d’anxiété ou de désespoir face au deuil.

La deuxième raison est que parfois — rarement — le contact avec le défunt peut arriver plus de cinq ans, dix ans, trente ans après la mort de la personne, le deuil ayant été fait depuis belle lurette. « 

On peut donc affirmer, nous dit O. Chambon, que la majorité des contacts subjectifs avec un défunt ne sont pas des fantasmes produits par l’inconscient en réaction à la souffrance du deuil.

Les communications spontanées avec un défunt peuvent prendre notamment la forme de paroles ou de messages reçus par le biais de tous les appareils électroniques de notre quotidien.

On peut aussi choisir soi-même de solliciter une communication avec un défunt par le biais d’instruments : il s’agit alors de transcommunication instrumentale, ou TCI.

Le père François Brune a étudié abondamment ce sujet, comme vous pouvez le constater en lisant ma chronique Les morts nous parlent.

ADC : les communications spontanées avec les défunts

Vous vous interrogez sur la nature des contacts avec les défunts ? Vous voulez en connaître les différents types afin de savoir si ce n’est pas votre imagination qui vous joue des tours ?

Voici la liste des ADC les plus fréquents selon le Dr Olivier Chambon :

  • Sensation d’une présence
  • Audition d’une voix externe, ou d’une voix interne mais vécue avec certitude comme venant d’une source externe
  • Sensation d’un contact tactile : « Quelqu’un me passe la main dans les cheveux »
  • Présence d’une odeur représentative du défunt et inexplicable dans le contexte où elle survient
  • Apparition visuelle partielle (lumière, visage dans une lumière, partie supérieure du corps, corps évanescent) ou même apparition totale du corps entier semblant absolument solide et réel
  • Vision, les yeux fermés ou ouverts, d’une image en 2D ou 3D qui contient le défunt et un aperçu de l’au-delà
  • Vision lors d’un EMC — état modifié de conscience (dans un contexte de prière, méditation, simple relaxation, hypnose…)
  • Rencontre d’un défunt lors d’un rêve, mais avec un sentiment de réalité bien plus élevé que dans un rêve normal
  • Rencontre avec un défunt lors d’une sortie de corps
  • Manifestation d’un défunt par un appel téléphonique
  • Manifestation physique : appareil électrique qui s’allume tout seul, objet qui change de place de façon inexplicable
  • Signes à un moment précis, de manière particulièrement signifiante : arc en ciel, papillons, fleurs…

Si vous souhaitez découvrir un témoignage personnel d’une personne qui a vécu de nombreux ADC de différents types, je vous invite à lire le récit de Chantal Dubourdieu, dont j’ai fait une chronique sur ce blog : Parce que l’amour continue…

 

IADC : les communications induites

IADC par médium

Olivier Chambon dresse une liste de huit hypothèses recensées par Gary Schwartz et Julie Beischel, à éliminer avant de conclure à une authentique communication avec un défunt, dans le cas de recours à un médium :

  1. Fraude préalable à l’entrevue
  2. Lecture à froid (Cold Reading) : le médium utilise les réactions inconscientes verbales ou non verbales du consultant, comme repères pour moduler son discours
  3. Mémoire sélective (le client ne se rappelle que ce qui lui a semblé juste et oublie les erreurs du médium)
  4. Information vague donnée par le médium, qui conviendrait presque à tout le monde
  5. Réponses justes obtenues par la chance
  6. Biais ou erreur de l’expérimentateur
  7. Lecture de pensée par le médium par télépathie
  8. Utilisation de capacités psi spéciales par le médium

 

IADC par EMDR

Un moyen très intéressant de solliciter un contact avec un défunt (il s’agira donc d’un cas d’IADC) est d’utiliser la technique psychothérapeutique de l’EMDR, dans une variante spécifique créée par Allan Botkin.

Olivier Chambon a préfacé l’ouvrage de Botkin consacré à ce sujet :

La communication induite après la mort

L’EMDR classique, une technique qui utilise des mouvements oculaires rapides, est déjà utile comme outil thérapeutique pour aider au deuil, mais la version de Botkin permet à la personne endeuillée de faire l’expérience d’un contact réel avec le défunt.

La variante Botkin a été testée sur trois mille personnes et 90% d’entre elles ont eu un contact avec un défunt, et il s’avère que ce contact est généralement très favorable au soulagement des (nécessaires) souffrances du deuil.

Olivier Chambon a bien sûr utilisé plusieurs fois la variante Botkin, dans le cadre de sa pratique de psychothérapeute, pour aider au deuil et il est sûr et certain de la réalité de ce qu’il a constaté. Il déclare à ce propos, en évoquant ses patients :

 » Ce qu’ils ont expérimenté n’était pas des fantasmes issus d’une pensée magique. Ces personnes-là savent très bien reconnaître ce qui provient de leur seule imagination. […] Les informations qu’elles ont reçues n’étaient pas du tout en rapport avec ce à quoi elles s’attendaient et les ont véritablement surprises. La relation qu’elles avaient avec la personne défunte a changé énormément en bien durant la séance. « 

 

Quoi retenir de cette chronique ?

Vous avez trouvé cette chronique fort intéressante, mais vous vous demandez quoi retenir de tout cela ?

Voici l’essentiel :

  • La mort ne concerne que le corps, or nous sommes plus que notre corps, nous sommes esprit, ou conscience.
  • Du point de vue de la conscience, qui est notre être véritable, la mort est très souvent une expérience heureuse et non douloureuse
  • La conscience continue à évoluer après la mort, et dans la majorité des cas en bien
  • La conscience des défunts peut communiquer avec la conscience des vivants au niveau de notre monde physique.

Il y a encore autre chose d’essentiel,  c’est que nous pouvons tirer les leçons des NDE même sans en avoir vécu une nous-mêmes.

Bien sûr, nous n’aurons pas le souvenir de cette extraordinaire expérience, seules les personnes qui ont vécu une NDE peuvent jouir de ce trésor ; mais les leçons qu’elles ont tirées de leur prodigieuse expérience, nous pouvons les tirer nous aussi et les mettre en application dans notre vie terrestre.

Voici ces leçons, selon Olivier Chambon, outre celles que nous venons de voir :

  • Il n’y a rien à craindre de la mort
  • La vie ne commence pas à la naissance et ne se termine pas à la mort
  • Vivre une vie basée sur des acquisitions matérielles ou sur l’argent fait passer complètement à côté de l’essentiel
  • Acquérir de la connaissance est important : on l’emporte avec soi après la mort
  • La coopération plutôt que la compétition permet de rendre le monde meilleur
  • Il y a une raison à tout ce qui arrive
  • Ce qui est le plus important das la vie est l’amour
  • Les gens qui s’aiment seront réunis dans cette nouvelle vie qu’est la mort.

 

Pour en savoir plus sur Olivier Chambon

Je vous propose de découvrir la vidéo ci-dessous :

 

Si vous avez moins de temps, vous pouvez visionner cette courte vidéo de 4 minutes :

ou encore celle-ci, de 5 minutes :

 


Vous avez aimé cette chronique ? Cette fois, votre vision de la vie et de la mort est changée pour de bon ?

Dites-le autour de vous en partageant ma chronique, votre entourage aussi verra la mort sous un jour beaucoup plus serein.

Pour partager cette chronique, c’est en-dessous !

One Comment

  • Florinette

    Tout à fait d’accord avec toi quand tu dis que « nous pouvons tirer les leçons des NDE même sans en avoir vécu une nous-mêmes » !
    Merci pour ce passionnant article et dommage que les livres de l’infirmière Maggie Callanan ne soient pas traduits en francais, c’est toujours très intéressant ce genre de témoignage.
    Bonne journée Jérôme !
    Florinette

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