Challenge

Chronique : les morts nous parlent

Première des 19 chroniques de mon challenge !

En effet, comme vous le savez peut-être, je me suis lancé un challenge, celui de découvrir l’au-delà à travers une série de 19 chroniques d’ouvrages sur le sujet, tous dignes d’intérêt, méritant d’être connus.

Je vous propose de suivre mon challenge et de me faire part de vos retours par vos commentaires en bas de cet article.


Cette chronique est désormais disponible sous forme audio !

Voici donc le podcast correspondant :

Cliquez sur Play (le petit triangle blanc) pour écouter ce podcast [après vous être assuré que vous avez bien mis le son sur votre appareil] ou cliquez sur « Télécharger » afin de pouvoir l’écouter plus tard, par exemple sur votre smartphone.


La découverte la plus extraordinaire de notre temps,

nous dit François Brune, auteur du livre que j’ai choisi pour objet de cette première chronique, est :

L’enregistrement des voix des morts.

 

Les morts nous parlent - tome 1

 

Voilà qui explique le titre que le Père François Brune a choisi pour son ouvrage : les morts nous parlent.

Ce ne sont donc pas les E.M.I, les Expériences de Mort Imminente, pourtant assez médiatisées aujourd’hui, qui sont la découverte la plus importante selon F. Brune, mais bien plutôt la possibilité d’enregistrer des voix de personnes défuntes et des voix de l’au-delà.

Les premiers enregistrements remontent à 1959.

On les doit à Jürgenson.

Friedrich JürgensonMerci à TCI Argentina

 

Le 12 juin 1959, dans les environs de Stockholm, Friedrich Jürgenson décide de réécouter la bande magnétique où il a enregistré des cris d’oiseaux. Or qu’entend-il à la place de ce qu’il a enregistré ? De la trompette, puis une voix d’homme en norvégien.

Une chose analogue vous est-elle déjà arrivée ? Vous enregistrez quelque chose sur votre smartphone, et en réécoutant ce que vous avez enregistré, c’est autre chose à la place…

On imagine la stupeur de notre homme !… Friedrich Jürgenson, né à Odessa en 1903, fut d’abord peintre et chanteur d’opéra, puis s’est dirigé vers la production de films d’art.

Suite à cet enregistrement déroutant, Jürgenson fit réviser son appareil, considérant à juste titre qu’il était peut-être déréglé, détraqué, trafiqué.

Mais des événements similaires se produisirent dans les mois qui suivirent : des voix se firent entendre en repassant des enregistrements.

Néanmoins, ces voix étaient de l’ordre du murmure, et difficiles à déchiffrer. Fort intrigué, Jürgenson poursuivit ses essais, mais finit par se décourager.

Un jour, alors qu’il était sur le point d’abandonner, et de mettre son magnétophone sur off, il entendit distinctement :

“ S’il te plaît, attendre, attendre, écoute-nous ! ”

A partir de ce jour, il ne cessa plus ses recherches et s’y consacra  tout entier. Il ne resta pas un chercheur isolé, il s’entoura de nombreux collaborateurs de premier plan.

 

Un autre homme vécut une histoire analogue, mais plusieurs années plus tard, en 1964, sans avoir entendu parler de l’aventure initiale de Jürgenson et de ses recherches : Constantin Raudive, né en 1909, d’origine lettone.

 

Konstantin RaudivePhotos TCI Argentina

 

Ce n’est qu’en 1965 que Raudive eut vent des travaux de Jürgenson. Dès lors, il collabora avec lui, et s’entoura lui aussi de différents chercheurs.

Entre alors en scène un troisième personnage  : le père Léo Schmidt. La lecture du livre de Jürgenson puis de celui de Raudive lui donne l’idée de tenter l’expérience lui-même.

Pendant six semaines, il n’obtient aucun résultat.

Mais enfin une voix se fait entendre sur son magnétophone, et depuis cette première voix, Léo Schmidt poursuit sans relâche ses expérimentations, qui nous apprennent une information importante : les voix qui se font entendre donnent des aperçus fort différents de ce que vivent les défunts.

Chaque défunt revient constamment sur les mêmes sujets, et évoque les mêmes sentiments, mais qui semblent lui être propres : chacun donne l’impression de se mouvoir dans un monde de préoccupations bien à lui. Voilà qui ne manque pas d’intriguer, et de nous rappeler ce que nous vivons, nous vivants sur cette terre…

 

Voyons maintenant le témoignage d’un homme que l’auteur a personnellement rencontré : François Brune nous raconte l’anecdote suivante, que Pellegrino Ernetti a vécue.

Un jour de fin d’été, Ernetti se trouve en compagnie d’un certain Gemelli, dans le laboratoire de physique expérimentale de ce dernier.

Gemelli, occupé à faire une réparation sur un vieux magnétophone, s’exclame, comme il a l’habitude de le faire depuis la mort de son père, chaque fois qu’il rencontre une difficulté : “ Papa, aide-moi ! “

En remettant en marche le magnétophone réparé, que se passe-t-il ? Gemelli et Ernetti entendent distinctement :

“ Mais bien sûr que je t’aide, je suis toujours avec toi! ”

Ernetti raconte à F. Brune que Gemelli est terrorisé. Mais Ernetti encourage Gemelli à continuer à réécouter l’enregistrement d’un chant grégorien qu’il vient d’effectuer.

Et la voix se fait à nouveau entendre :

“ Mais oui, gros bêta, tu ne vois donc pas que c’est bien moi ? “

Cet épisode date de 1952, il est donc bien antérieur aux premières recherches de Jürgenson, qui commencèrent en 1959.

Et F. Brune nous apprend que Harold Sherman signale dans son ouvrage que des voix inexpliquées sont apparues sur des enregistrements en 1947, et aussi dans les années trente dans des rapports militaires en Scandinavie. Ces enregistrements ne déclenchèrent pas d’essais ultérieurs. Les premières recherches systématiques furent entreprises par Jürgenson puis par Raudive.

La grande nouveauté des enregistrements de voix de défunts est que tout le monde peut les entendre.

Il n’est pas nécessaire de posséder de don particulier.

J’aimerais ajouter ici, avec F. Brune, un détail technique sur les enregistrements de voix de défunts.

Si l’enregistrement est réécouté à vitesse normale, on peut entendre  une première voix. Si on le réécoute à une vitesse accélérée, on entend une autre voix, qui prononce d’autres paroles,  mais qui parle à vitesse normale ; en réécoutant au ralenti, on entend une troisième voix, qui prononce des paroles encore différentes, mais toujours à vitesse normale.

Et plus surprenant encore, on entend une quatrième voix, qui prononce un quatrième texte, cette fois encore à un rythme d’élocution normal, en passant l’enregistrement en  arrière. Des recherches ont été conduites en laboratoire d’acoustique pour tenter de comprendre ce phénomène, mais en vain.

 

Un premier colloque sur ce thème a eu lieu en 1972, puis d’autres dans les années 70, et à partir de cette époque des associations de chercheurs ont commencé à se multiplier dans différents pays d’Europe.

Malgré cela, cette nouvelle ne s’est répandue que lentement, et a laissé le monde dans l’indifférence.

Quelles raisons à cette indifférence générale ?

Soulignons un point important que nous avons déjà évoqué :

Les voix sont parfois très nettes, mais le plus souvent elles sont difficiles à déchiffrer.

Et l’on ne peut pas obtenir systématiquement une voix lorsqu’on effectue un essai. De nombreuses tentatives restent infructueuses.

C’est la raison n°1 de la lenteur avec laquelle s’est diffusée la nouvelle.

Mais notons que des méthodes ont été éprouvées et proposées au public pour réaliser soi-même de tels enregistrements.

Un ouvrage de Hildegard Schäfer datant de 1983, non traduit en français et intitulé en allemand Stimmen aus einer anderen Welt,  “Voix d’un autre monde”, répertorie 19 méthodes différentes pour capter des voix de l’au-delà.

Voix d'un autre monde

 

 

  Stimmen aus einer anderen Welt :

    “Voix d’un autre monde”

 

 

 

Dans cet ouvrage, Schäfer nous dit qu’il est bon que la pièce où l’on enregistre ne soit pas silencieuse, il est au contraire utile que des bruits soient présents, alors qu’on pourrait les croire gênants. En effet il s’avère que ces bruits sont remplacés par les voix que l’on capte.

Schäfer décrit aussi minutieusement comment s’exercer à entendre, et rappelle qu’il est bon de se joindre à un groupe composé de quelques personnes déjà bien entraînées.

Si vous voulez essayer l’une des 19 méthodes proposées dans ce livre, et que vous ne lisez pas l’allemand, rien n’est perdu ; je vous suggère d’aller consulter un autre ouvrage de Mme Schäfer, traduit en français celui-ci, en 1992 :

Théorie et pratique de la transcommunication

 

 

   Théorie et pratique de la transcommunication

 

 

 

 

F. Brune nous apprend qu’une firme allemande livrait sur commande des appareils adaptés à ce genre d’enregistrements, dès l’époque du premier ouvrage de Schäfer, donc dès 1983.

Néanmoins, la nouvelle n’a pas suscité l’écho qu’on pouvait en attendre.

Raison n°2 : le contenu des messages reste souvent décevant.

Non pas que le monde décrit dans ces messages soit décevant en lui-même, mais la déception est qu’ils évoquent très peu ce monde de l’au-delà.

Mais peut-être est-ce trop peu à nos yeux de lecteurs curieux et passionnés ?

En effet, pour une personne touchée par la perte d’un être cher, et qui doit affronter la grande épreuve du deuil, n’est-ce pas déjà immense d’entendre à nouveau la voix familière et les mots caractéristiques – comme un surnom affectueux – de l’être aimé ?

Hildegard Schäfer nous rappelle ainsi l’émotion d’une mère ayant perdu son petit garçon, et qui lors d’un enregistrement effectué par C. Raudive, entendit, bouleversée, suite à l’appel désespéré  qu’elle lança à son enfant mort, la voix fraîche de ce dernier lui répondre aussitôt.

L’immense nouvelle est bien que l’être cher n’a pas disparu dans le néant, mais qu’il est toujours vivant, là, près de nous, et qu’un jour nous le rejoindrons.

Mais bien sûr, nous, lecteurs et auditeurs de ces voix,  aimerions en savoir davantage sur cet autre monde.

Léo Schmidt a essayé de dresser un catalogue des thèmes abordés dans les messages communiqués par ces voix. En moyenne, la part du message digne d’intérêt ne dépasse pas 15% de son contenu total.

F. Brune nous dit qu’on a l’impression, à la lecture des messages, que les voix qui les diffusent sont surtout animées du souci de se faire reconnaître, de prouver leur identité par certains détails comme des petits secrets de leur vie, de manière à nous convaincre, nous autres auditeurs, de leur existence, c’est-à-dire nous convaincre de la réalité de la vie après la mort.

N’est-ce pas une préoccupation louable ?

Raison n°3 à l’indifférence : le scepticisme des scientifiques

Admettre que la mort n’est pas le néant, que les morts continuent à vivre et qu’ils peuvent communiquer avec nous, cela fait beaucoup à la fois pour les esprits scientifiques.

F. Brune s’insurge contre les propos de certains d’entre eux. Il n’a jamais entendu rapporter, dans aucun des groupes de chercheurs qu’il a rencontrés, en France et à l’étranger, que les scientifiques qui pourfendent tous les phénomènes n’ayant pas d’explication rationnelle, se soient jamais donné la peine de vérifier par eux-mêmes la rigueur des expériences effectuées par les chercheurs dans les domaines de l’au-delà.

Ils sont souvent mus par un a priori viscéralement méprisant pour tous leur confrères savants qui ont étudié ces faits non expliqués par le paradigme actuel de la science.

F. Brune se fait l’écho du cri d’alarme lancé par le professeur Rémy Chauvin, membre de l’Académie des Sciences, qui a prouvé par ses publications qu’il était aussi rigoureux que les plus exigeants de ses confrères sceptiques.

Raison n°4 à l’indifférence : le silence de l’Eglise

On ne peut pas affirmer que toute l’Eglise se soit opposée à la diffusion de la nouvelle que l’après-vie est bien réel. Cette opposition n’est le fait que d’une partie de la hiérarchie, et consiste moins en une hostilité ouverte qu’en un silence, dû à l’ignorance des faits.

François Brune est lui-même prêtre, et c’est pour garder une approche non religieuse et ne pas donner à ma chronique une teinte catholique que j’ai choisi d’omettre son titre de Père, chaque fois que je le cite. Nul n’ignore que le simple fait de prononcer ou d’écrire le mot de curé (ainsi que quelques autres) donne à certains des boutons…

L’auteur pourra me reprocher d’adopter la même attitude que Mgr Jean Vernette : jusqu’à présent dans cette chronique, j’ai gommé l’appartenance religieuse de certains ecclésiastiques qui ont joué un rôle important dans cette découverte des voix de l’au-delà.

J’ai en effet parlé de Léo Schmidt, de Gemelli et Pellegrino Ernetti, sans mentionner leur titre de Père : père Schmidt, père Gemelli, père Ernetti. Il y a aussi le père Andreas Resch, docteur en théologie et en psychologie – ce qui est déjà remarquable et peu fréquent – et professeur de psychologie clinique et de paranormologie à l’Alfonsianum de l’université du Latran, à Rome. Attendez, ce n’est pas fini, ce prêtre est aussi directeur de l’Institut pour les Problèmes Frontières de la Science à Innsbrück…

Et le père François Brune !!

Mais revenons à nos moutons et nos brebis, puisque nous parlons de l’Eglise.

Il semble bien que les plus hautes autorités de l’Eglise suivent de très près les études sur l’au-delà. Ainsi, le pape Paul VI avait été mis au courant par Jürgenson lui-même de ses recherches dans ce domaine.

Jurgenson et Paul VI

 

 

Le pape Paul VI et F. Jürgenson

 

 

 

En 1970, une équipe de chercheurs qui fit un exposé sur les voix de l’au-delà, fut officiellement encouragée par le Vatican à poursuivre ses recherches.

 

Une nouveauté technique considérable en 1984

En 1984 eut lieu une expérience en direct à la télévision, au Luxembourg, sous la direction du professeur Hans Otto König. Créateur d’un appareil appelé generator, démonté, transporté puis remonté sur place sous l’œil de techniciens qui s’assurèrent qu’il n’y avait aucun trucage, le Pr König fit en public dans un studio et devant les téléspectateurs un enregistrement où l’on put entendre une voix de l’au-delà directement au moment où elle s’enregistrait.

Grâce au generator, il n’était donc plus nécessaire de rembobiner une bande magnétique pour réécouter l’enregistrement.

De plus, cet appareil était suffisamment fiable pour que l’expérience puisse être reproduite à volonté.

Chacun put poser des questions ; une voix y répondait, bien claire, après une très courte attente.

L’audimat fut estimé à deux millions.

L’expérience fut renouvelée plusieurs fois après le succès initial.

Et les studios reçurent jusqu’à trois mille lettres par semaine après la première démonstration.

 

Les images de l’au-delà

François Brune nous raconte que quelqu’un avait photographié la tombe de sa chienne pour en garder un ultime souvenir. Quelle ne fut pas sa surprise de voir apparaître, sur la photo développée, l’image de sa chienne, parfaitement reconnaissable ! (p.53 de l’ouvrage de F. Brune)

Le 30 septembre 1985, Klaus Schreiber réussit à obtenir des images sur l’écran d’un téléviseur réglé sur un canal vide, en filmant l’écran avec une caméra.

Schreiber a ensuite collaboré avec Hans Otto König, et tous deux ont exposé les résultats de leurs travaux lors d’un congrès international à Milan en 1986, devant 2200 personnes. La plupart des images qu’ils avaient présentées lors de ce congrès ont été reproduites dans un ouvrage publié en allemand, intitulé Images du royaume des morts (Bilder aus dem Reich der Toten)

 

Images du royaume des morts

 Images du royaume des morts

 

 

 

 

 

F. Brune a vu lui-même des images de l’au-delà, captées par ses amis H-F du cercle CETL (Cercle d’Etudes de Transcommunication du Luxembourg).

Et il nous apprend que les choses ont encore évolué : le 1er juillet 1988, à Luxembourg, ses amis  reçurent pour la première fois en même temps une voix et une image de l’au-delà : c’était la voix et l’image de Raudive, qui avait été lors de sa vie terrestre le 2ème  chercheur en transcommunication, passé lui-même dans l’au-delà en 1974.

“ Ces histoires de pionniers feront peut-être sourire avec attendrissement quand chacun aura son petit vidéophone pour communiquer avec l’au-delà “, écrit François Brune.

 

Des voix et des images qui nous questionnent

 

De nombreux enregistrements de voix et d’images ont été réalisés, et des études se sont multipliées, menées par des techniciens de haut niveau, des professeurs d’université, des chercheurs en laboratoire.

Ces images et ces voix ont été examinées minutieusement, afin de débusquer toute méprise qui serait passée inaperçue.

Concernant les images, on sait par exemple que certains médiums ont le pouvoir de fixer sur une pellicule photo l’image de ceux avec qui ils entrent en contact lors d’une séance de médiumnité.

Ces photos portent le nom de extras.

Tom Patterson a recueilli des extras dans l’ouvrage suivant, publié en 1965.

Spirit Photography

 

 

 

   100 years of Spirit Photography

 

 

 

La question de l’origine des images se pose donc très tôt dans les recherches :

Viennent-elles d’un autre monde, ou viennent-elles du subconscient de la personne qui les capte ?

Cette question se pose même si la personne qui capte les images n’est pas médium, et reçoit les images à travers un téléviseur et une caméra.

La réponse à cette question n’est pas forcément univoque.

Concernant les voix captées, l’ingénieur Carlo Trajna, qui étudie la transcommunication et considère que la majorité des cas recensés sont d’authentiques échanges avec des voix de l’au-delà, mentionne cependant qu’il a réussi à réaliser des enregistrements vocaux par simple projection de sa pensée.

F. Brune dit avoir visionné des documentaires où un médium américain et un médium japonais (dont il cite les noms) produisent des images par projection de leur pensée.

Aucun des chercheurs avec lesquels F. Brune a collaboré n’ignore ces questions et ne tente de dissimule les problèmes qu’elles révèlent.

Le professeur Senkowski a présenté des études sur ce sujet dans la revue de langue allemande Transkommunikation. François Brune déclare avoir lui-même apporté sa petite contribution dans un article publié dans le bulletin du CETL, le Cercle d’Etudes de Transcommunication de Luxembourg.

La réponse à la question que je pose plus haut n’est pas univoque, car les images et voix captées, si elles sont produites par projection de pensée, ne viennent pas nécessairement du subconscient de l’expérimentateur, mais peuvent venir des trépassés eux-mêmes qui utiliseraient aussi cette projection de pensée.

On verra d’ailleurs plus loin dans cette chronique combien sont déterminantes les pensées d’un trépassé : le trépassé construit son propre monde par sa pensée.

Monique Simonet, dans son ouvrage Porte ouverte sur l’éternité, cite une parole reçue par l’intermédiaire d’une médium, où un défunt (son grand-père) lui dit :

“ Pour les photos, ce n’est pas facile, car nous sommes obligés de nous repenser tels que nous étions sur terre, afin que vous puissiez nous rencontrer. “

Porte ouverte sur l'éternité

 

Porte ouverte sur l’éternité

 

 

 

 

 

Dans son article de la revue Transkommunikation, le professeur Senkowski attire notre attention sur le fait que les études dans ce domaine conduisent souvent à conserver en même temps des explications divergentes voire contradictoires, ce qui constitue un défi pour le bon sens et la bonne volonté.

Il apparaît donc que l’aspect unilatéral du mode de pensée scientifique soit impropre à concevoir le monde de l’au-delà.

Si nous décidons de délaisser provisoirement notre questionnement sur l’origine des voix et des images de l’au-delà, pour  nous intéresser au contenu des messages, il s’avère que nous nous heurtons à des difficultés analogues : des incohérences entre les différents messages reçus.

F. Brune cite ainsi trois messages reçus d’une même personne par ses amis du CETL.

Ces messages étaient la réponse à une question posée sur le sujet du péché originel, et les deux derniers messages contredisent le premier, bien que dans les trois cas la personne qui énonce ces messages soit très affirmative.

Des recherches encore plus étonnantes

Ces recherches sont celles du père Pellegrino Ernetti, dont nous avons parlé plus haut.

Ernetti, qui enseignait à l’université de Venise la musique prépolyphonique, réunit autour de lui une douzaine de spécialistes de haut niveau, qui élaborèrent avec lui, dans le plus grand secret, un nouvel appareil.

Achevé dans les années 1970, cet appareil permit de capter des voix et des images de défunts, issues de leur vie passée sur terre.

Une sorte de machine à remonter le temps.

Cet appareil pouvait capter un passé très proche, comme un passé fort lointain.

Ainsi, un jour, le père Ernetti reçut sur son appareil les plans d’un hold-up sur le point d’être commis. Il prévint la police, et le hold-up fut déjoué.

Autre cas notoire : l’appareil capta les images et le son d’une scène de marché de la Rome antique. L’appareil capta aussi le son et les images d’une tragédie antique, jouée à Rome en 169 avant J.C., probablement la tragédie Thyeste, dont on ne connaît que des fragments, par trois auteurs latins distincts (Probius, Nonus et Cicéron).

Notons que Thyeste , dans la version de Sénèque, a été jouée au festival d’Avignon en juillet 2018.

Que penser des images et des sons captés par cet appareil ? Nage-t-on en pleine science-fiction ?

François Brune a consacré un ouvrage entier à cet appareil, appelé le chronoviseur.

Le chronoviseur - Machine à explorer le passé

 

  Le chronoviseur – Machine à explorer le passé

Enquête sur un secret du Vatican

 

 

 

 

Aujourd’hui le chronoviseur n’existe plus, il a été démantelé, ses pièces dispersées de par le monde.

 

L’explication de Pierre Monnier

Pierre Monnier est un jeune officier tué en 1915 dont F. Brune parle souvent dans son ouvrage. Sa mère reçut de lui des communications par écriture intuitive durant de nombreuses années.

F. Brune cite plusieurs messages de Pierre où celui-ci propose une explication des images rémanentes, et affirme que c’est phénomène naturel, très général, que certaines personnes ont la capacité de percevoir.

Cette explication vaut aussi probablement pour les images de combats de fantômes qui apparaissent de manière récurrente en certains lieux, comme le défilé de fantassins que l’on voit régulièrement au printemps près de Frangokastello, au sud de la Crète.

F. Brune nous apprend à ce propos que plus d’un sceptique a dû se rendre à l’évidence. Il emprunte les détails de son récit à Louis Pauwels et Guy Breton, auteurs d’Histoires fantastiques et de Nouvelles histoires extraordinaires.

Le père Brune connaît personnellement quelqu’un à qui est arrivée une aventure prodigieuse relevant probablement de ce même phénomène d’images rémanentes : la personne en question, qui venait de traverser un jardin après avoir descendu un escalier ; ayant trouvé ce jardin attrayant, elle revint en haut de l’escalier pour le filmer. Elle regarda par le viseur de la caméra et… vit une personne descendre l’escalier, qui n’était autre qu’elle-même !! Etant avec un groupe d’amis, elle les interrogea mais, étonnés de sa question, ils répondirent que personne n’avait descendu l’escalier à ce moment.

Au moment du développement du film, elle apparaissait bien sur la pellicule, quoique de la taille jusqu’aux pieds seulement…

 

Ce phénomène de rémanence ne concerne pas seulement les images, il peut concerner aussi les sons, et parfois les combiner.

On peut se poser la question suivante : est-ce que ces sons rémanents, disons ces ondes sonores rémanentes, pourraient être enregistrées ?

Ce doit être possible, et il même possible que ces ondes sonores du passé s’ajoutent à notre insu sur un enregistrement que nous effectuons. Brune rapporte un récit – qu’il emprunte aux Histoires fantastiques de Pauwels et Breton – où c’est peut-être ce qui s’est passé : dans un même enregistrement, on entend d’une part des trépassés s’adresser à l’expérimentateur, et en plus, des bribes de conversation entre personnes qui semblent ne pas s’adresser à l’expérimentateur mais parler entre elles.

S’agit-il d’ondes sonores du passé ? Ou de conversations qui se sont bien déroulées au moment de l’enregistrement, mais entre des personnes qui se trouvent sur un autre plan ?

Poursuivons nos investigations, car pour reprendre la phrase du père Brune :

Nous n’en avons pas fini avec le fantastique.

 

Revenons un instant à Pierre Monnier :

Année 1915, nous sommes avec sa famille, Pierre est décédé il y a peu. Nous sommes attablés, le téléphone sonne. Une cousine de Pierre, Dagmar, se précipite pour répondre. Elle décroche, et entend :

“Dagmar, c’est moi, Pierre, dis à maman que je suis vivant.”

À cette époque de la Première Guerre Mondiale, les appels téléphoniques passaient par un central. Le central assura que personne n’avait cherché à joindre le numéro des Monnier.

C’était donc le trépassé Pierre qui avait fait sonner le téléphone…

Les coups de fil depuis l’au-delà

F. Brune cite quelques cas épars que l’on trouve dans la littérature sur l’au-delà, et nous apprend que les études spécialisées sur le sujet des appels téléphoniques depuis l’au-delà sont fort rares.

Il s’appuie abondamment sur l’enquête de Scott Rogo et Raymond Bayless, qui a duré deux ans et a porté sur 70 cas.

Phone calls from the dead

 

 

   Phone calls from the dead

 

 

 

 

Posons-nous la question : est-ce une supercherie ?

Scott Rogo nous permet d’affirmer que la plupart des cas sont vraisemblables, car certains ne sont pas du tout contestables, ceux où des trépassés ont fait par téléphone des révélations que l’on a pu vérifier par la suite.

Voyons une variante : cette fois vous passez un coup de fil à un ami. Il vous répond normalement, la conversation se déroule tranquillement. Un peu plus tard, vous apprenez la mort de votre ami. Si vous n’êtes pas sous le choc, je vais me permettre de dire que jusqu’ici tout va très bien, tout est normal. Mais il y a un hic : vous apprenez l’heure de la mort de votre ami, et vous comprenez qu’il était déjà mort quand vous étiez au téléphone avec lui tout à l’heure…

Il avait simplement oublié de vous le préciser.

Plusieurs témoins et tous les papiers  officiels vous assurent de ce fait. Scott Rogo en donne plusieurs exemples.

 

Nous apprenons que F. Brune rapporte encore plusieurs cas plus prodigieux les uns que les autres !

Je vous propose celui-ci : Ken Webster, né en 1955, professeur dans une école de commerce en Angleterre, possède un ordinateur. En 1984, date des faits, il n’y a pas d’internet, donc pas de messagerie sur ordinateur.

Pourtant Webster reçoit des messages sur son ordinateur, plus de 250 sur une période de quinze mois, rédigés dans un anglais qu’on comprendrait à grand peine aujourd’hui. Examiné par des  universitaires, cet anglais correspond précisément à celui que l’on parlait à l’époque de… Henri VIII, en 1546.

Et les messages sont ceux de quelqu’un qui se présente comme vivant à cette époque… et qui est persuadé que le bon roi Henri VIII est bien vivant parmi nous.

L’hypothèse que nous formulons est que ces messages émanent d’un trépassé qui se croit encore vivant sur notre terre, et qui n’a pas réalisé que sur terre 440 ans ont passé, tandis que lui est sur un autre plan.

Il semble que les trépassés ne saisissent pas tous la nouvelle vie qu’ils mènent dorénavant.

En revanche, cette nouvelle vie est un fait avéré. Tout du moins pour ceux d’entre vous, chers lecteurs, qui échappent aux crises de scepticite aiguë.

 

Derniers instants avant la mort et premiers instants de l’après

 

Nous disposons de nombreux témoignages de rescapés de la mort, c’est-à-dire de personnes qui, suite à un accident ou une tentative de meurtre, ont failli mourir mais ont finalement échappé à la mort.

Parmi ces témoignages, nous avons notamment ceux rassemblés par Eckhart Wiesenhütter, dans un ouvrage datant de 1974, non traduit en français. Wiesenhütter, né en 1919, fut professeur de psychiatrie et neurologie à l’université de Tübingen.

Les témoignages rassemblés dans cet ouvrage nous apprennent que frôler la mort dans des circonstances violentes n’est pas nécessairement effrayant pour la personne concernée ; différents rescapés ont en effet affirmé après coup que les instants qui semblaient les conduire à une mort certaine ont été vécus dans une joie paradisiaque.

Un autre ouvrage, en français celui-ci, nous apporte d’autres témoignages, le livre de Georges Barbarin, dont le titre annonce un programme plutôt réjouissant :

Le livre de la mort douce

 

 

              Le livre de la mort douce

Comment ne plus redouter l’instant de la mort

 

 

 

Avis aux collectionneurs : si l’on en croit F. Brune, ce livre est une véritable anthologie des mille et une façons de passer dans l’au-delà.

Le plus important à mes yeux semble la conclusion de cette étude de Georges Barbarin : la mort n’est vraiment douce, ou plus exactement, les derniers instants avant la mort ne peuvent être qualifiés de doux, que si l’on consent à mourir.

Avec le vocabulaire de notre époque, on dira : mourir est doux si l’on fait preuve de lâcher-prise.

J’ajoute, à destination des lecteurs familiers de la pensée religieuse chrétienne, qu’on parlerait fort à propos d’abandon à la divine Providence.

Nous serons certainement d’accord sur l’idée que ce sera d’autant plus facile que l’on saura à quoi s’attendre.

Alors voyons donc ce qui nous attend !

Nous distinguerons deux sources d’enseignement : les cas d’un mourant ramené à la vie, et les cas de mort définitive.

On ne doutera plus, à ce point de notre chronique, les cas de mort définitive peuvent nous apprendre quelque chose, puisque les trépassés, on l’a vu, peuvent communiquer avec nous.

Nous évoquerons toutefois dans cette chronique, ainsi que plus avant dans notre challenge de découverte de l’au-delà, une question inéluctable : les communications que nous avons avec des trépassés sont-elles authentiques ? Nos interlocuteurs sont-ils vraiment ceux à qui l’on pense s’adresser, ou bien usurpent-ils leur identité ?

 

Les cas de mort provisoire – mourant ramené à la vie – et de mort définitive se distinguent sur un point : la formation ou non d’un autre corps.

Dans les cas de mort définitive, de nombreuses sources assurent que le trépassé vit dans un nouveau corps, fait d’une matière subtile, mais qui est bien un corps ; tandis qu’un sujet mourant semble dans la majorité des cas se reconnaître comme une conscience séparée de l’enveloppe charnelle qu’elle habitait auparavant, sans résider dans un nouveau corps, même de nature différente.

Le plus souvent,  un mourant qui fait une expérience de décorporation provisoire est tellement captivé par ce qu’il vit qu’il ne se demande pas s’il a un corps, ou n’y prête pas attention.

La mort définitive conduit à la formation d’un nouveau corps, c’est un fait constaté abondamment et documenté.

Il est également couramment admis que plus d’un corps se forme, ou plutôt que plusieurs corps co-existent après la fin du corps physique, et ces différents corps faits de matière subtile existent déjà parallèlement à notre corps terrestre, bien que seuls quelques rares individus parmi nous puissent l’expérimenter et en témoigner.

F. Brune donne deux exemples de description de la formation d’un corps subtil au moment de la mort, présentés par Kenneth Ring dans son ouvrage Sur la frontière de la vie.

K. Ring a lui-même emprunté ces deux exemples à Robert Crookall, auteur de Out of the Body experiences, ouvrage qui recense une vingtaine de cas.

Le second de ces deux exemples est le récit d’un médecin du XXème siècle, R.B. Hout, qui assista à la mort de sa tante. Son récit est très détaillé, et donne l’impression d’être impartial, car émotionnellement neutre, tout en mentionnant les sentiments du narrateur.

Vous remarquerez les deux phrases conclusives du récit du Dr Hout :

“ J’ai été témoin du phénomène ci-dessus comme d’une réalité entièrement objective. J’ai vu les formes de l’esprit par mon regard physique. “

 

Dans les cas de mort définitive aussi bien que dans les expériences des mourants ramenés à la vie, la conscience quitte le corps physique par un endroit qui n’est pas toujours le même : la sortie peut se faire par la bouche, comme l’idée du dernier souffle le suggère, mais peut également se faire par un autre endroit de la tête, la fontanelle. D’autres encore ont senti qu’ils sortaient par le côté de leur corps physique.

Mentionnons un point important : la sortie du corps physique peut se produire sans que l’on s’en aperçoive, que la mort soit provisoire ou définitive ; nous disposons de témoignages dans les deux situations, qui nous présentent des personnes qui, croyant être toujours en vie, vivent des situations complètement déroutantes pour elles, puis finissent par comprendre ce qui vient de leur arriver, souvent à l’aide d’un médium qui leur vient en aide par ses explications et ses conseils.

Notre nouveau corps après la mort

F. Brune affirme que notre nouveau corps dans l’au-delà ressemble à notre corps physique, mais dans une version magnifiée : notre corps dans sa plus grande splendeur, auquel on donnerait l’âge de la trentaine.

De plus, fait notoire, ce corps subtil est libre de toute infirmité : les personnes amputées ont dans l’au-delà un corps pourvu de tous ses membres. Ceux qui étaient sur terre aveugles ou sourds, dans l’au-delà voient et entendent… Même les aveugles et sourds de naissance !

Au moins trois sources concordent pour nous l’assurer : Raymond Moody dans La vie après la vie, Pierre Monnier dans Lettres de Pierre, et le Livre des Morts Tibétain.

Mieux encore, le corps subtil a une vision décuplée : il voit la nuit comme le jour, et il voit à distance.

Curieusement, il semble que ce corps subtil, parfois appelé corps glorieux, puisse se matérialiser dans notre plan terrestre, et avoir ainsi l’apparence d’un corps physique à part entière, ce qui ne manque de jeter une certaine confusion.

 

F. Brune cite ainsi une histoire extraordinaire (une de plus…) rapportée par Jean Prieur : l’histoire de l’abbé Paul Labrette, en 1943.

Brune cite aussi des témoignages, rapportés par Harold Sherman dans The dead are alive, d’un dénommé Arlis Coger, un américain de l’Arkansas : Arlis atteste avoir vécu le retour dans son lit de sa femme décédée, Anna, dans un corps à la fois subtil et matériel – subtil car il pouvait passer à travers les objets, mais matériel aussi car il était ferme et avait la chaleur de la vie. Ce corps lui paraissait réel et concret, à un degré vraiment exceptionnel.

Arlis affirme que sa femme revint dans un tel corps à treize reprises, sur un peu plus d’un an.

“ Ce n’était pas un rêve. Comme tout le monde j’ai rêvé toute ma vie. C’était différent. Je ne suis pas un excité et suis sain d’esprit.

Anna revenait réellement des morts.

Rien ne peut me faire changer d’idée.”

F. Brune nous apprend que cette matérialisation d’un corps subtil n’est pas unique. Des faits analogues existent, mais peu de témoins osent en parler.

Il cite ainsi le cas rapporté par le Pr Werner Schiebeler, d’une femme du canton de Zurich, qui vit revenir plusieurs fois son mari, dans un corps matérialisé. A sa dernière visite, le mari revint même accompagné de deux autres défunts matérialisés eux aussi.

 

Ces matérialisations du corps subtil peuvent se faire de différentes manières : le corps qui nous apparaît peut avoir l’éclatante splendeur qui est la sienne dans l’au-delà, mais il peut aussi reprendre temporairement l’aspect et l’âge du corps physique du défunt, y compris ses infirmités, ses vieux vêtements, ses lunettes… Ce qui nous permet de le reconnaître à coup sûr !

C’est ce qui se passa lors des apparitions relatées dans le téléfilm Le fantôme du vol 401.

Le capitaine et le mécanicien du vol 401 New York – Miami, décédés dans l’avion qui s’écrasa en 1972, réapparurent plusieurs fois en 1973 et 1974, sur ce même vol de la compagnie. Ils apparaissaient à l’équipage et aux voyageurs.

Le corps subtil existe probablement dès la naissance, et se développe au fil de la vie. Nous n’en avons pas conscience, mais il croît selon notre évolution spirituelle.

Roland de Jouvenel, auteur de nombreux textes reçus par sa mère par écriture intuitive et que F. Brune tient en haute estime, exprime cette idée en ces termes :

“ La survie prend naissance dans les êtres dès leur naissance ; cette survie est ce double qui vit dans le corps et qui éclot à la mort… C’est parce que l’âme se développe comme une plante que vous devez cultiver vos climats intérieurs. […] Pierre à pierre, vous devez bâtir la demeure de votre éternité. “

Les capacités de notre nouveau corps

Notre nouveau corps après la mort, notre corps subtil, a la capacité de se déplacer instantanément.

La seule évocation par la pensée d’un lieu donné suffit à transporter notre corps dans ce lieu, ce qui soulève immédiatement la question du pouvoir créateur de nos pensées et du contrôle que nous exerçons sur elles.

Nous en parlerons plus longuement, un peu plus avant dans cette chronique.

Mentionnons maintenant que le déplacement de ce corps subtil peut se produire durant notre vie terrestre. Il peut alors s’agir d’une sortie de corps, au cours de laquelle le corps physique reste à la même place, mais il est possible également que le corps subtil entraîne avec lui notre corps de chair.

Bien avant qu’on parle de téléportation, ce phénomène a été recensé de nombreuses fois dans par la littérature mystique chrétienne.

On comprendra que d’aucuns mettent en doute ces récits de la littérature mystique rédigés dans un contexte hagiographique.

Il est en revanche plus difficile de contester les écrits du Pr Sinesio Darnell, qui raconte l’histoire d’un couple d’automobilistes de Barcelone ayant vécu, sans en avoir formulé l’intention explicite, une téléportation d’Espagne en Bolivie, alors qu’ils étaient en grand danger.

Cette anecdote est tirée de l’ouvrage ci-dessous, p.130.

 

Tiempo, espacio y parapsicologia

 

 

  Temps, espace et parapsychologie

 

 

 

 

J’ai moi-même dans mon entourage, une personne qui m’a rapporté l’histoire que lui avait racontée un couple d’amis : alors qu’ils roulaient en voiture, venant d’entreprendre un dépassement dangereux en haut d’une côte, ils aperçurent un poids lourd en face ; ils comprirent que leur dernière heure était venue, et prièrent. Quelle ne fut pas leur stupeur de retrouver soudainement la voie à nouveau libre sous leurs yeux… Alors qu’ils étaient sur le point de heurter frontalement le camion, ils venaient d’être téléportés derrière !

La vie de Yvonne-Aimée de Malestroit est remplie de phénomènes de téléportation attestés, ainsi que de phénomènes de bilocation.

Revenons au devenir du corps subtil dans l’au-delà.

Le corps subtil, ou l’âme, à partir d’un certain stade de son évolution, finit par perdre sa forme de corps, et perd aussi son intérêt pour les formes extérieures. C’est ce qu’on peut lire notamment dans l’ouvrage En communication avec l’au-delà, pp. 109 et 110

En communication avec l'au-delà - Rosemary Brown

 

  En communication avec l’au-delà

 

 

 

 

 

F. Brune écrit que le corps subtil,  avant d’atteindre le plan où la notion de forme disparaît, peut adopter la simple forme d’une boule de lumière.

Une telle boule de lumière est apparue à de nombreux vivants, à différentes époques, et n’appartient pas à une culture plus qu’à une autre.

On se doute que la perspective de se retrouver bientôt rond comme un ballon, sans bras ni jambes ni tête, soit pénible pour certains d’entre nous.

L’idée d’abandonner une forme connue, celle de notre corps physique pour une autre forme, qu’elle soit une boule de lumière ou un corps ressemblant à notre corps de chair mais néanmoins différent, nous renvoie à la question de la souffrance causée par la perte de quelque chose que l’on considère comme nous appartenant en propre.

Vivre la perte et affronter le deuil qu’elle suscite, voilà une tâche qui nous attend pour sûr, même si la nouvelle de la survie après la mort peut nous réjouir.

Et cette tâche du deuil sera probablement à vivre sur les différents plans que nous traverserons dans l’au-delà, car le corps subtil sera appelé à de nombreuses transformations, ou disparaîtra pour ne laisser subsister qu’un autre corps plus subtil.

Bien… ça vous dirait de faire une pause avant de continuer la lecture de cette chronique, histoire de reprendre votre souffle ?

Mais avant cela, laissez un commentaire ci-dessous, et faites-moi part de vos réactions !

Puis rendez-vous dimanche pour la suite de cette 1ère chronique du challenge !

6 Comments

  • Pierre Mosca

    Merci pour la clarté de cet article très documenté.
    La vie après la mort fait partie des questions essentielles posées par la vie. Néanmoins, la question est souvent éludée, par peur? Pour les douleurs encore présentes qu’elle réveille ? Ou plus simplement par notre capacité à faire passer les petites urgences avant l’important, étant donné notre immortalité provisoire.
    Les Boudhistes Tibétains considèrent que le but de la vie matérielle est de préparer la future vie immatérielle. Belle sagesse pour attendre sereinement la mort et permettre à notre corps éthérique de suivre son chemin…
    « Nous ne sommes pas des êtres physiques vivants une expérience spirituelle, mais des êtres spirituels vivants une expérience physique » Theillard de Chardin.

  • Jerome Choisnet

    Merci Pierre pour votre compliment et pour vos observations. En écho à la citation de Teilhard de Chardin, je souhaite une belle expérience physique, pour toute cette année 2019, à l’être spirituel que vous êtes. 🙂

  • brigitte

    Bonjour Jérôme, j’ai vu votre lien dans BP (FB)
    Merci pour vos articles très intéressants et très documentés..
    Sur le plan pratique du blog, j’ai du mal à (re) trouver les articles qui se suivent 1,2,…
    Bonne continuation

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