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La Mort, La Grande aventure – Alice Bailey

Avant de poursuivre mon challenge de découverte de l’au-delà, je vous invite à découvrir un aperçu de l’ouvrage La Mort, La Grande aventure.

La Mort, La Grande aventure

La Mort - La Grande aventure

 

Cet ouvrage est une compilation de textes extraits des divers écrits de Alice A. Bailey, une écrivaine britannique contemporaine de C.G. Jung et de René Guénon. La plus grande part de ses oeuvres lui ont été dictées par écriture automatique par Djwhal Khul, qu’elle appelle son maître de sagesse, surnommé Le Tibétain.

Les écrits d’Alice Bailey et ceux de l’Agni-Yoga forment deux piliers sur lesquels s’appuie la psychosophie, dont je donne une présentation dans cet article.

 

Alice Bailey

Une compilation

L’ouvrage est composé de quatorze chapitres, chacun reprenant des citations empruntées à plusieurs écrits différents d’Alice Bailey. Toute l’œuvre d’A. Bailey est destinée à des personnes qui s’engagent activement dans la voie qu’elle prône et dans la mise en pratique des enseignements qu’elle diffuse, bien que dans certains paragraphes elle semble s’adresser au grand public.

Ces enseignements sont fort denses, et ne peuvent être intégrés qu’au bout de nombreuses années, comme tous les enseignements spirituels.

Il est donc indéniablement difficile de cerner toute la profondeur de ce que nous pouvons apprendre de cette compilation de ses écrits sur le thème de la mort et de l’au-delà, comme elle l’affirme elle-même :

 » Il serait fort désirable que vous ayez bien saisi les enseignements
que j’ai déjà donnés par ailleurs avant d’entrer dans le domaine des
explications et des nouveautés. Étudiez-les soigneusement, afin que le
thème de la mort prenne forme plus sainement et plus sûrement dans votre
pensée. Essayez d’envisager la question d’une nouvelle manière et
d’apercevoir la loi, le dessein, et la beauté d’intention dans ce qui fut
jusqu’ici une terreur et une crainte majeure. « 

 

Je vous propose néanmoins de vous présenter dans cet article un aperçu des enseignements d’Alice Bailey sur la mort.

Pourquoi ne pas accueillir la Transition avec joie ? nous demande-t-elle.

 » Attendez avec plaisir la grande aventure qui va se présenter à vous « 

Un entraînement pour l’acte de mourir

A. Bailey propose un entraînement en quatre points à suivre pendant toute la vie, qui permet la maîtrise d’une technique à appliquer au moment de la mort.

  1. Apprendre à se focaliser dans la tête en se concentrant sur le point entre les sourcils (point communément appelé le troisième oeil).
  2. Se poser deux questions :
    • Est-ce que je rends service à un individu en qualité d’individu, ou est-ce comme membre d’un groupe à un autre groupe ?
    • Suis-je poussé par une impulsion de l’âme ou par l’émotion, l’ambition de briller ou le désir d’être aimé ou admiré ?
  3. Apprendre, en s’endormant, à retirer la conscience dans la tête.
  4. Noter et observer tous les phénomènes liés au processus de retrait, aussi bien en s’endormant qu’au cours de la méditation.

Le processus ésotérique de la mort

L’enseignement d’Alice Bailey répertorie chez l’Homme plusieurs corps, comme beaucoup d’autres enseignements ésotériques. Tous ces enseignements ne recensent pas le même nombre de corps, et tous ne leur donnent pas les mêmes noms.

Il semble toutefois qu’il y ait un large consensus sur les notions et appellations correspondantes de corps éthérique, corps astral et corps mental. On trouve parfois le terme véhicule au lieu de corps, surtout pour le véhicule mental.

Selon Alice Bailey, le processus de la mort peut se décomposer en quatre grands stades, qui consistent globalement en le retrait de la force vitale d’un corps au profit du corps supérieur :

  1. Premier stade : la force vitale se retire du corps physique et investit le corps éthérique
  2. Deuxième stade : la force vitale se retire du corps éthérique, qui se dévitalise.
  3. Troisième stade : la force vitale se retire du corps astral, lequel se désagrège à son tour.
  4. Dernier stade : la force vitale se retire du corps mental et se concentre entièrement dans l’âme.

À ce point de son exposé, Alice Bailey présente clairement à ses lecteurs le choix entre trois attitudes :

 » J’offre au lecteur le choix entre trois attitudes. Il peut soit accepter ce tableau comme une hypothèse intéressante et admissible attendant d’être vérifiée, soit l’admettre aveuglément parce qu’il a confiance dans mes connaissances, soit le rejeter comme extravagant, invérifiable, et totalement dépourvu d’importance.

Je recommande la première attitude, car elle permet de préserver l’intégrité mentale, elle dénote un esprit ouvert, et en même temps elle protège contre la crédulité et le sectarisme. « 

Voyons maintenant un descriptif précis des différents aspects du premier stade, celui qui concerne la séparation du corps physique et du corps éthérique.

Séparation du corps éthérique et du corps physique

  1. L’âme fait retentir une parole de retrait, selon les termes d’A. Bailey. Elle emploie également ailleurs l’expression plus directe de parole de mort. L’âme fait retentir cette parole quand l’heure a sonné, celle de la fin de l’incarnation physique, une aventure temporaire que l’âme a décidé et dont elle a fixé la durée avant de s’incarner.
    • Une vibration court le long des nadis, qui constitue leur réponse à la parole de retrait ordonnée par l’âme. Les nadis sont la contrepartie éthérique du système nerveux tout entier.
    • Les glandes du sytème glandulaire injectent dans le sang une substance qui affecte en retour le cœur, où le fil de vie est ancré.
    • Un tremblement psychique se produit, qui a pour effet de distendre voire de rompre la connexion entre les nadis et le sytème nerveux.
  2. Une pause intervient, plus ou moins longue, qui permet à la séparation de s’effectuer avec autant de douceur que possible. Cela se traduit souvent  » par la détente et l’absence de frayeur que l’on observe si fréquemment chez les mourants « , écrit Alice Bailey.  » Tout en conservant sa conscience, le mourant paraît rassembler ses ressources en vue de l’abstraction finale. « 
  3. Un double mouvement attractif s’enclenche.
    1. Le corps éthérique, attiré par l’appel de l’âme, se prépare pour sa sortie : il se retire des extrémités vers  » la porte de sortie  » requise.
    2. Le corps physique est attiré par la matière ; il sera restitué à l’ensemble total de la matière de la planète, qui constitue  » le corps physique dense de la Vie planétaire « .
Etapes 4 à 6

4. Une nouvelle pause se produit, de quelques secondes seulement si la mort est inéluctable, mais peut s’étendre exceptionnellement à plusieurs jours ou même plusieurs semaines, si l’élémental physique est puissant et si l’âme le considère comme désirable.

5. Le corps éthérique émerge du corps physique par étapes, au point choisi comme porte de sortie. Une fois complètement sorti, il adopte plus ou moins nettement la forme du corps physique. À ce stade, le corps éthérique n’est pas encore totalement dégagé de l’influence du corps physique.

6. La dissipation du corps éthérique s’opère petit à petit : il se dissout dans le réservoir génréral des forces ethériques qui est la source dont il émane. Cette étape 6 correspond en fait au deuxième des quatre stades listés plus haut.

Cette dissolution peut être très rapide si la personne n’a pas d’attachement pour le plan physique et l’existence terrestre, ou au contraire prendre du temps si la personne est encore intéressée par la matière et si l’appel de l’âme est faible.

Point de sortie du corps éthérique

A. Bailey dénombre trois points de sortie, selon l’évolution spirituelle de la personne :

  1. La tête, pour l’homme qui a développé son mental supérieur, ainsi que les  » disciples et les initiés « .
  2. Le cœur pour  » les hommes bons, bien intentionnés, bons citoyens, amis intelligents et les philanthropes « .
  3. Le plexus solaire,  » utilisé par les personnes émotives non intelligentes et qui ne pensent pas, ou par ceux dont la nature animale est forte « .

Restitution / Élimination / Intégration

Les deux premiers stades décrits plus haut peuvent être regroupés en une seule phase qui consiste finalement en un Travail de restitution. Il s’agit de la restitution du corps physico-éthérique à son milieu d’origine.

Les stades trois et quatre peuvent eux aussi être regroupés, car le corps astral et le corps mental ne forment en fait qu’un seul corps, auquel Alice Bailey donne les noms de corps astral-mental, véhicule mento-émotionnel, véhicule de désir-pensée ou encore corps kama-manasique, pour reprendre un concept formulé par les membres de la Société Théosophique, à laquelle elle avait collaboré avant d’entrer en contact avec Djwhal Khul, Le Tibétain.

Ces stades trois et quatre constituent l’Art de l’élimination.

Dans la terminologie d’Alice Bailey, le kama (il s’agit bien de kama et non de karma) désigne la substance émotionnelle, et le terme manas désigne la substance mentale. On distingue un manas inférieur, ou mental concret, et un manas supérieur, ou mental abstrait.

Les termes  kama et manas sont empruntés au sanskrit. Dans l’hindouisme, le kama a un sens un peu différent, me semble-t-il, du sens que lui donne Alice Bailey. Le kama dans l’hindouisme est le désir au sens large, et dans un sens plus restreint le désir sexuel. On retrouve ce double sens dans les vocables eros et libido dans le champ de la psychanalyse freudienne ou jungienne.

Le terme manas est employé à la fois dans l’hindouisme, le bouddhisme et le sikhisme.

L’enseignement d’Alice Bailey distingue trois types de personnes :

  1. Les sujets kamiques sont ceux  » dont la qualité et la constitution sont purement astrales « .
  2. Les sujets kama-manasiques sont  » des gens équilibrés, dont la personnalité est intégrée « .
  3. Les sujets manasiques sont  » les gens évolués et les disciples de tout grade dont le foyer vivant est principalement mental « .

Art de l’Élimination

  • Chez les personnes kamiques, le corps astral est éliminé par voie d’usure et évacué par le centre astral homologue du centre solaire.
  • Les personnes kama-manasiques éliminent d’abord leur véhicule astral, puis leur véhicule mental.
  • Les sujets manasiques ont aussi une double tâche à accomplir…

Nous verrons cela plus en détails… dans la suite de cette chronique, ainsi que le processus d’intégration.

D’ici là, je vous donne rendez-vous pour la suite de mon challenge, dans quelques jours.

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