Découvrir

Perimortem ou post-mortem ? Ce qu’en dit Pim Van Lommel

PIM VAN LOMMEL, cardiologue néerlandais, est l’auteur d’une vaste étude sur les expériences de mort imminente.

Pim Van Lommel

Merci à Christien Boomsma

Expérience perimortem

Lorsque quelqu’un ressent soudainement la présence d’une personne, et que ce ressenti s’associe à la prise de conscience que la personne en question est en train de mourir, sans en avoir eu connaissance au préalable, on parle d’une expérience perimortem.

Il est fréquent que le sujet qui vit une telle expérience ait confirmation, plus tard, que son ressenti est advenu précisément au moment de la mort de la personne.

Cela peut se produire pendant la journée, nous dit Pim Van Lommel, en présence de témoins, et cela peut même être vécu par plusieurs personnes à la fois.

Mais l’expérience perimortem se produit le plus souvent la nuit, et elle s’accompagne généralement d’un geste d’adieu et ou de mots d’adieu.

En voici un exemple, extrait de l’ouvrage de Bill & Judy Guggenheim, Hello from Heaven.

 » Tom et moi avions grandi ensemble. Nous étions voisins, mais je ne l’avais plus vu depuis son entrée dans les ordres. J’avais perdu tout contact avec lui et sa famille quand je m’étais installée au Texas.

Une nuit, environ dix ans plus tard, je me suis éveillée d’un profond sommeil. J’ai vu Tom au pied de mon lit, portant un uniforme de la marine ! Quand j’ai vu cet uniforme, je n’arrivais pas à le croire, puisque je le croyais prêtre catholique ! Il a dit  :  » Au revoir, Melinda. Je m’en vais maintenant.  » Et il a disparu.

Mon mari s’est réveillé et je lui ai raconté ce qui venait de se passer. Mais il a dit que j’avais simplement rêvé.

Trois jours plus tard, je recevais une lettre de ma mère me disant que Tom venait d’être tué au combat. J’ai aussi découvert qu’il était aumônier dans la marine ! « 

 

Expérience post-mortem

On peut regrouper sous le terme d’expériences post-mortem les impressions de contact avec une personne après sa mort, lorsqu’il s’agit d’expériences spontanées, sans l’intermédiaire d’un médium, sans procédé spécifique comme l’écriture automatique ou la transcommunication.

Cela peut consister en l’impression d’une présence, la sensation d’être touché, une odeur, des événements inattendus.

De même que son équivalent perimortem, l’expérience post-mortem se produit souvent la nuit, dans un état de conscience qui semble beaucoup plus intense et réel qu’un rêve.

L’expérience post-mortem est souvent si bouleversante, nous dit Pim Van Lommel, elle s’accompagne si souvent de l’intime conviction que l’incident ou le message provient effectivement (de la conscience) du mort que les sujets ont parfois beaucoup de mal à admettre qu’ils ont réellement vécu l’expérience.

Pim Van Lommel raconte que des dizaines de personnes lui ont confié leur expérience, mais parfois  après beaucoup de réticence, et à condition qu’il n’en parle pas.

Un témoignage remarquable

Voici un témoignage dont l’auteur, une femme des États-Unis, a autorisé Pim à le publier. Les deux parents de cette femme ont été assassinés. Après avoir vécu une première expérience post-mortem avec sa mère, elle nous confie sa deuxième expérience :

 » Il y a trois ans, mon père aussi a été assassiné. Au bout de trois semaines, la police a interrompu l’enquête et publié une demande d’assistance dans le journal. J’ai rêvé de mon père pendant trois nuits de suite. Chaque nuit, il me disait de regarder dans le dossier et il me donnait des instructions spécifiques.

Le lendemain de la troisième nuit, j’ai téléphoné au responsable de l’ATF qui s’occupait de notre cas. Il a dû croire que j’étais complètement fêlée. Mais j’avais consulté les dossiers de mon père. Dans mon rêve, il m’avait donné une date et un nom. Et bien sûr le nom y était.

Les agents de l’ATF ont contacté cette personne, et elle leur a donné les noms des individus impliqués dans le meurtre de mon père. Je ne peux pas vous en dire plus — le procès n’a pas encore eu lieu et je suis tenue à un devoir de réserve. Je ne prétends pas être télépathe. J’ignore totalement pourquoi ces choses-là me sont arrivées. Mais cela m’impressionne et me rend curieuse. « 

 

Les expériences post-mortem telles que les définit Pim Van Lommel ont été étudiées entre autres par Evelyn Elsaesser, qui leur a donné un autre nom : Vécu Subjectif de Contact avec un Défunt (VSCD).

Evelyn Elsaesser décrit les VSCD dans cet article de l’INREES, et en a fait le thème de l’ouvrage ci-dessous :

 

Quand les défunts viennent à nous

 


Vous avez apprécié cet article ? Si vous en souhaitez en savoir davantage sur Pim Van Lommel, je vous invite à lire ma chronique de son ouvrage majeur Mort ou pas ?

Et si vous appréciez mon blog, parlez-en à votre entourage, il vous en sera certainement reconnaissant !

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

En laissant votre commentaire, vous acceptez la Politique de confidentialité et cochez à cet effet la case ci-dessous.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.