Votre plus haute priorité : vous enraciner dans l’éternel
S’enraciner dans l’éternel
Ne nous contentons pas de La Mort pour les nuls
Trop souvent, je trouve que le sujet de la mort est abordé avec des spéculations loufoques, de l’entêtement, ou de la peur et de l’évitement purs et simples. Passons donc outre l’approche « La Mort pour les Nuls » et approfondissons la mort pour mieux comprendre le rôle important qu’elle joue dans notre vie… et surtout ce qu’elle peut nous apprendre sur la façon de vivre.
En ce qui concerne notre corps humain, la mort finit par nous capturer tous.Pour autant que je sache, aucun être humain n’a encore réussi à vivre éternellement.
Même si nous développons de nouveaux corps en silicium pour nous-mêmes et trouvons un moyen de transférer notre esprit en eux, il n’y a aucune raison de croire que ces corps seront immortels non plus (même avec de fréquentes améliorations). Nous pouvons être capables de retarder la mort, peut-être même pendant très longtemps, mais notre existence physique finira un jour par se terminer. L’éternité est trop longue pour que nous puissions durer en tant qu’êtres physiques. Aucun système de sauvegarde n’est infaillible, surtout lorsque son adversaire est l’infini du temps.
Plus de 150 000 personnes meurent chaque jour
En moyenne, plus de 150 000 personnes meurent chaque jour sur cette planète. Ça fait 2 personnes par seconde. Plus d’un million de cadavres par semaine. Et c’est « normal » pour la planète Terre. Ce fait vous aide-t-il à avoir une idée de l’ampleur des diverses tragédies ? Si 3000 personnes sont anéanties d’un seul coup, cela ne représente encore que 2% du total d’une journée… peu significatif d’un point de vue cosmique.
Et voici le pire. Vous ne savez même pas quand vous allez mourir (à moins que vous ne lisiez ceci juste avant de vous suicider, auquel cas je ferais mieux de continuer à écrire). Mais à mon avis, il n’y a pas d’article marqué « mourir » sur votre liste de choses à faire.
Dans quelle mesure vous sentez-vous à l’aise avec l’idée qu’aujourd’hui pourrait être votre dernier jour de vie ?
Pour 150 000 personnes aujourd’hui, c’est sur le point de devenir la réalité, donc si vous êtes parmi eux, vous aurez beaucoup de compagnie. Je me demande combien de ces personnes se sentent préparées à ce qui les attend.
Que savons-nous vraiment de ce qui se passe après la mort ?
Au lieu de nous lancer dans des histoires d’expériences de mort imminente et de ce que disent les différentes religions, essayons d’aborder ce problème sous un angle différent. Posons plutôt cette question :
Que pouvons-nous raisonnablement dire qu’il ne se passe PAS après la mort ?
Évidemment, ce qui est « raisonnable » différera un peu d’une personne à l’autre en fonction de son contexte et de ses croyances, mais je pense que la plupart d’entre nous peuvent s’entendre sur certaines observations assez fondamentales.
D’abord, vous ne pouvez pas emmener vos affaires avec vous. Toutes vos affaires physiques restent ici. Chaque fois que quelqu’un meurt, nous remarquons que ses affaires restent dans le monde physique. Elles ne disparaissent pas soudainement.
Une autre chose que nous remarquons, c’est que nos corps physiques restent ici. Cela inclut notre cœur, nos poumons, notre cerveau, nos tatouages de chanvre, etc.
En outre, il est juste de dire que parce que les choses physiques restent ici, alors toutes les connaissances et compétences que vous avez développées et qui sont enracinées dans le monde physique deviendront obsolètes quand vous mourrez. Votre connaissance du HTML ne sera probablement pas d’une grande utilité dans l’au-delà, à moins bien sûr qu’il y ait aussi des ordinateurs morts dans l’au-delà, comme mon ancien Atari 800. J’espère que vous connaissez encore le BASIC.
Si nous parvenons à retenir quelque chose de nous-mêmes après la mort, il semble raisonnable de dire que cela n’inclura aucun de nos objets physiques ou de nos corps physiques. Et une grande partie de nos connaissances seront également obsolètes.
Qu’emportons-nous avec nous de l’autre côté la mort ?
Si nous pouvons emporter quoi que ce soit avec nous après la mort, il faudrait alors que ce soit de nature non physique. Et la partie non physique de nous-mêmes est notre conscience. Vous pouvez l’appeler d’autres noms si vous le souhaitez – âme, esprit, etc. Le terme exact que vous utilisez n’a pas vraiment d’importance. Je vais utiliser le terme conscience.
Nous avons donc quelques solutions de rechange qui me semblent raisonnables :
- Après notre mort, nous conservons une partie de notre conscience, mais toutes les parties physiques de notre existence sont perdues.
- Après notre mort, nous cessons d’exister. Notre conscience est anéantie en même temps que le physique. Disparue pour toujours.
Je peux envisager beaucoup d’autres options qui sont des variantes des deux premières. Vous pouvez déformer et reformuler ces idées de base sous différentes formes, et vous pouvez spéculer à l’infini sur ce que serait l’expérience de l’option 1 (comme un précurseur de la réincarnation), mais je pense que c’est à cela que se résume essentiellement la mort. Soit nous continuons d’exister dans un état de conscience non physique, soit nous n’existons plus.
Laquelle de ces options générales est la plus probable et la plus correcte ?
Nous pouvons certainement déterrer des éléments de preuve qui pourraient favoriser l’une ou l’autre thèse : nous pouvons regarder à l’extérieur et examiner des choses comme les expériences de mort provisoire et ceux qui prétendent canaliser les morts et ainsi de suite. Par ailleurs, nous pouvons nous référer à des textes anciens et à d’autres personnes (vivantes ou mortes) pour nous guider. Ou encore, nous pouvons regarder en nous-mêmes et essayer d’intuitionner la vérité.
Personnellement, j’ai beaucoup regardé à la fois à l’intérieur et à l’extérieur, et jusqu’à présent, cela ne m’a pas vraiment donné une réponse satisfaisante. J’ai trouvé suffisamment de preuves pour me convaincre en partie que l’option 1 est plus probablement correcte que l’option 2, mais il y a encore un certain nombre de lacunes qui me laissent dans le doute.
Étant donné ce que je sais des croyances, je dois toujours me demander dans quelle mesure je peux trouver ce que je m’attends à trouver à un moment donné.
Cette incertitude au sujet de la mort pose toutefois un grave problème. Pour vivre ma vie d’une manière que je sens intelligente, je préférerais vraiment une réponse claire. Si je sais que l’option 1 est correcte, je vais vivre ma vie très différemment que si je sais que l’option 2 est correcte. Je ne peux pas faire les deux en même temps car ils semblent incompatibles. Je me fixerais des objectifs différents d’un côté et de l’autre.
Vivre dans l’incertitude ne fonctionne pas non plus
L’incertitude dans ce domaine particulier me donne une piètre base pour prendre des décisions intelligentes pour la vie. C’est bien que je ne sois pas certain du temps qu’il fera la semaine prochaine. Mais l’incertitude au sujet de la mort elle-même rend la planification à long terme presque impossible à moins que j’abaisse ma conscience, que je regarde beaucoup la télévision et que je souscrive au contexte social sans penser par moi-même.
Pensez-y – si vous saviez avec une certitude absolue et totale ce qui vous arrivera après votre mort, cela changerait-il votre façon de vivre votre vie aujourd’hui ?
Rester incertain dans ce domaine est un choix sous-optimal – il vaut mieux décider d’une façon ou d’une autre et se tromper que de rester incertain et ne rien faire. Trop de doutes dans ce domaine produira les pires résultats de tous. Afin de décider intelligemment comment vivre, nous devons avoir une compréhension raisonnable de la direction que nous prenons. Nous pouvons encore vivre bien sans cette certitude, mais nous ne pouvons pas vraiment dire que nous vivons intelligemment, car nous n’aurions aucune raison de savoir si nos décisions s’avéreraient intelligentes ou stupides à long terme.
Cette façon de penser m’a aidé à réaliser que je devais avoir la certitude que j’allais vivre selon l’option 1 ou l’option 2. Ce n’est qu’alors que j’aurais vraiment la liberté et la direction nécessaires pour vivre intelligemment.
Mais regarder toutes les preuves n’a pas suffi à me convaincre de choisir intelligemment l’un ou l’autre camp. Cela m’a orienté vers l’option 1, mais pas assez pour me donner une certitude totale. Je pouvais au moins voir que l’approche de la recherche de preuves n’allait pas fonctionner. Elle continuerait de produire plus de données, mais pas davantage de certitude.
C’est alors que j’ai décidé d’aborder ce problème d’un point de vue différent
Au lieu de m’inquiéter de savoir quelle option était la bonne, j’ai décidé d’explorer de façon plus immersive les deux côtés – de traiter chacune de ces options comme son propre système de croyances afin de les vivre directement. Je me suis rendu compte que je n’aurais jamais assez de données pour prendre une décision ferme de l’extérieur. J’ai donc choisi de considérer l’intérieur comme un regard vers l’extérieur.
L’option 2
Une perspective que j’ai adoptée était celle d’être déjà mort. Avec l’option 2, je cesserais complètement d’exister, c’était donc une perspective facile à envisager. En fait, il n’y avait aucune perspective du tout. Je ne serais pas là pour regretter ou louer ce que j’ai fait. Donc, si l’option 2 s’est finalement avérée vraie et correcte, à long terme, la façon dont je vivais n’aurait que très peu d’importance, du moins dans le sens d’aller quelque part dans l’avenir. La seule conclusion significative que j’aie pu tirer de cette perspective, ou plutôt absence de perspective, était qu’une vie vécue sous l’option 2 devrait être vécue avec une forte concentration sur le moment présent.
L’option 1
J’ai ensuite examiné la perspective de l’option 1. Celle-ci avait beaucoup plus de branches à explorer, mais elles se répartissaient essentiellement en deux volets.
D’abord, il y a la possibilité que je ne puisse vraiment plus rien faire de ma conscience après ma mort. J’entre peut-être dans une sorte d’état éternel d’existence dont il n’y a pas d’échappatoire. C’est peut-être un paradis ou une sorte d’enfer. Ne plus faire…. juste être.
Donc, si je trouvais ma conscience gelée d’une telle manière, où je sois encore conscient de moi-même mais incapable de faire autre chose que de réfléchir à mon nombril céleste, il y a un saut logique raisonnable que je peux faire. Et c’est que si cela se produit, je pense que l’état le plus probable dans lequel ma conscience gèlerait serait lié à l’état général dans lequel elle se trouve au moment de ma mort. Ainsi, ma mort serait en quelque sorte une continuation de ma vie, mais il n’y aurait pas d’autre développement de ma conscience.
Je n’ai pas vraiment besoin de considérer la situation où ma conscience est figée dans un état aléatoire qui est hors de mon contrôle, puisque cela ne me donne pas plus d’informations sur la façon de vivre et revient essentiellement aux mêmes conclusions que l’option 2.
L’autre volet de l’option 1
L’autre volet de l’option 1 est que je pourrai peut-être continuer à poser des actes après ma mort. Il y a donc une sorte d’agir post-mortem qui s’ajoute au simple fait d’être. Mais qu’est-ce que je ferais ? Si ce n’était pas quelque chose de physique, alors le seul acte réel devrait impliquer quelque chose que ma conscience pourrait expérimenter. Et cela implique que je serais capable de continuer à me développer et à grandir en tant qu’être conscient, même après ma mort. Peut-être y aura-t-il une nouvelle phase d’existence semblable à une vie humaine mais sans aucun des éléments physiques. Alors je pourrais continuer ce que je suis en train de faire et créer un site de l’âme appelé « Développement personnel pour les morts ».
L’URL pourrait être www.dev-perso.mort
Il y avait beaucoup plus à considérer dans l’exploration de ces options, mais passons rapidement à la partie où les résultats de cette réflexion se fondent tous ensemble.
Revoyons les deux volets de l’option 1
J’ai déjà mentionné que l’option 2 ne fournit pas beaucoup d’orientation, si ce n’est pour suggérer qu’il est préférable de vivre pleinement dans le moment présent parce qu’il n’y aura pas d’avenir après la mort.
La première branche de l’option 1 (où je me retrouve congelé dans un certain état d’être sans pouvoir faire quoi que ce soit) suggère que je devrais développer ma conscience au cours de ma vie physique autant que possible, de sorte que lorsque je meurs, je suis au moins gelé dans un état bon et pacifique si ma condition post-mortem est basée sur la façon dont je développe ma conscience comme humain. Il suggère aussi que je devrais profiter pleinement de mon existence physique pour développer mes propres outils de conscience, puisque je pourrai peut-être encore les utiliser après ma mort.
La deuxième branche de l’option 1 (où je peux continuer à développer ma conscience après la mort et peut-être même interagir avec d’autres êtres conscients) suggère que toute croissance que j’éprouve dans ma conscience ici sur Terre peut avoir une chance de continuer après ma mort. Et comme je vais passer beaucoup plus de temps mort qu’à vivre comme un humain, il me semble logique d’accorder la plus haute priorité au développement de ma conscience et de la conscience des autres. Et en fait, cela pourrait très bien être le but même de l’existence humaine du point de vue des entités conscientes non physiques.
En fin de compte…
En fin de compte, même si je n’ai pas pu déterminer la vérité sur la vie après la mort de l’extérieur, cela n’a pas l’air d’avoir autant d’importance que je l’aurais cru. L’option 2 fournit très peu d’informations sur le mode de vie, mais l’option 1 en fournit beaucoup. Je peux donc vivre en harmonie, même sans connaître toute la vérité à l’avance, parce que même s’il s’avère que j’ai tort, je suis toujours en train de suivre une ligne de conduite intelligente.
Le mauvais côté : celui du doute et du scepticisme
Je pense que la principale raison pour laquelle j’ai trouvé si difficile de comprendre les possibilités au-delà de la mort, c’est que je m’y prenais du mauvais côté.
J’essayais de comprendre la certitude du point de vue du doute et du scepticisme. Et cela s’est avéré être une erreur parce que le doute ne peut pas créer de certitude – il ne peut que perpétuer le doute.
J’ai donc dû changer mon point de vue pour voir ces options de l’intérieur.
J’ai examiné la perspective de l’option 1 à partir de l’option 2 et vice versa. Je me suis donc mis dans un état de certitude en regardant un autre état de certitude. Comme autre analogie, vous obtiendrez plus d’informations en regardant le catholicisme du point de vue de l’athéisme (et vice versa) qu’en regardant les deux sous l’angle de l’agnosticisme. Ces vues de côté sont la clé pour découvrir ce qui est vrai pour votre conscience.
Je devrais aussi aborder la perspective des humains laissés sur terre après votre mort.
J’ai passé beaucoup de temps à considérer ce point de vue également, mais en fin de compte cela ne change rien. En fait, cela ne fait qu’ajouter de l’huile sur le feu.
Le chemin du développement de votre conscience est précisément le chemin du service.
Élever votre propre conscience vous mettra dans la position d’être capable d’aider les autres.
Prenons l’exemple de ce site Web. Il est destiné à servir les autres, mais c’est aussi un moyen par lequel je continue à développer ma propre conscience. Les deux résultats sont en parfaite harmonie l’un avec l’autre.
Si vous travaillez pour élever votre propre conscience, vous élèverez simultanément la conscience des autres. Et si vous vous efforcez de servir les autres, vous élèverez simultanément votre propre niveau de conscience.
La simple vérité du libre-arbitre
En fin de compte, j’ai réalisé que la simple vérité ici était celle du libre-arbitre. Une fois que j’ai compris les perspectives des options 1 et 2, j’ai eu toute l’information nécessaire pour faire un choix. Mais ce n’était pas vraiment un choix en faveur de l’option correcte d’un point de vue externe. Aucune des options n’était prouvable de l’extérieur parce que la conscience n’est pas soumise à la méthode scientifique. La conscience travaille à un tout autre niveau.
Donc, à ce niveau, la vraie « vérité » était d’appliquer mon libre-arbitre pour décider ce que je voulais être vrai pour moi… ce que je voulais qui fasse partie de ma propre conscience. Est-ce que je voulais choisir de vivre selon l’option 1 ou l’option 2 ? Il n’y avait pas de réponse extérieurement bonne ou mauvaise. C’était simplement une question de choix.
Le choix le plus intelligent que je puisse faire
J’ai donc choisi l’option 1, la branche qui suggère que l’action consciente et la croissance se poursuivent même après la mort.
Et si j’ai choisi cette vérité, c’est en partie parce que j’ai réalisé que c’est le choix le plus intelligent que je puisse faire, quelle que soit la réalité de la mort. Même si nous tombons tous dans l’oubli quand nous mourons, c’est toujours le choix le plus intelligent de vivre avec la conviction que nous sommes des êtres conscients immortels.
Cette croyance mènera en fait à une vie vécue plus intelligemment, une vie consacrée au plus grand bien de tous. Elle favorisera et améliorera la survie de tous les humains. Lorsque la méthode scientifique échoue, le choix doit combler le vide. Et ce choix peut être la certitude ou le doute. Mais pour comprendre ce grand choix, il faut faire l’expérience à la fois de la certitude et du doute quant à ce que l’on choisit vraiment. C’est à nous de choisir une vie de grandeur ou de choisir une vie de néant.
Je pense que c’est ce qu’Helen Keller voulait dire par cette citation : « La vie est soit une aventure audacieuse, soit rien. »
C’est notre choix personnel qui fait qu’il en est ainsi. Choisissez le doute et n’obtenez rien. Choisissez la certitude et la grandeur des résultats.
Pour résumer tout cela pour vous, voici pourquoi il est logique de considérer le développement de votre propre conscience comme votre plus haute priorité dans la vie :
Votre plus haute priorité dans la vie
- Développer votre conscience vous donnera les outils pour mieux comprendre la vie et la mort, ce qui vous aidera à décider comment vivre aussi intelligemment que possible.
- Développer votre conscience vous aidera à échapper à la douleur et à créer un immense plaisir pour vous-même, donc si vous finissez par tomber dans l’oubli, au moins vous profiterez pleinement de votre vie en cours de route. Cela vous aidera aussi à transcender la peur de la mort.
- Si vous mourez et que vous vous retrouvez figé dans un certain état de conscience, ce ne sera probablement pas si mal parce que vous aurez développé votre conscience autant que possible pendant votre vie. Vous aurez fait de votre mieux pour vous préparer à cette éventualité.
- Si vous mourez et découvrez que vous êtes capable de continuer à développer votre conscience après la mort, alors votre existence humaine vous aura donné une bonne longueur d’avance. Et si j’arrive le premier, vous pourrez immédiatement vous abonner au flux RSS « Développement personnel pour les morts », et nous continuerons à grandir ensemble comme esprits dans l’éther. Ce sera amusant, non ?
- Développer votre conscience vous amènera finalement à vivre d’une manière qui sensibilisera les autres personnes autour de vous, en aidant à transformer le monde en un meilleur endroit pour tous. C’est donc en fait la meilleure façon de vivre si vous voulez être au service de toute l’humanité.
La chose la plus intelligente que nous puissions faire avec nos vies humaines
Pour ces raisons et d’autres encore, je crois que la chose la plus intelligente que nous puissions faire avec nos vies humaines est de poursuivre le développement de notre propre conscience. Maintenant, nous ne pouvons peut-être pas non plus emporter notre conscience avec nous, mais c’est à tout le moins la seule chose qui a le potentiel de continuer avec nous après la mort.
C’est comme ça que je vis en ce moment, et cela a produit des effets secondaires très puissants.
D’abord, il n’y a pas peur de la mort.
Je me sens prêt à mourir à tout moment, que ce soit demain, l’année prochaine ou dans 100 ans. Je suis totalement en paix avec la réalisation que mon existence humaine peut prendre fin à tout moment, peut-être sans avertissement.
Deuxièmement, j’ai l’impression de vivre pleinement le présent.
J’apprécie énormément cette vie, mais plus comme une expérience spirituelle que physique. Je m’attends à ce que si je mourais aujourd’hui et que je regardais en arrière vers ma vie humaine, je me sentirais vraiment serein quant à la façon dont j’ai utilisé le temps dont je disposais. J’aurais l’impression d’avoir fait de mon mieux.
Troisièmement, j’ai le sentiment que ma vie est fermement enracinée dans ce qui est permanent et non temporaire. Pour moi, tout ce qui est physique n’est que temporaire. En soi, les choses physiques n’ont pas beaucoup de sens pour moi. Quand je regarde autour de moi dans le monde physique, je vois de la poussière animée remplie de conscience. La poussière est ennuyeuse et sans vie, mais la conscience est riche et excitante et vivante. Je vois l’argent et d’autres choses physiques comme des outils temporaires à utiliser pour le développement à long terme de la conscience. Même mon corps physique n’est qu’un outil temporaire, principalement pour communiquer.
Mes plus hautes priorités d’être humain
Mes plus hautes priorités en tant qu’être humain sont enracinées dans ce que je sens être permanent. Si je suis capable de continuer après ma mort, ma liste de choses à faire resterait essentiellement la même. Il me suffirait de changer la forme des points les plus importants, mais pas l’intention qui les sous-tend. Que je sois mort ou vivant, mon but reste le même : grandir et aider les autres à grandir en conscience. Seule la manière dont cet objectif se manifesterait changerait. Pour moi, le service du bien suprême est de consacrer ma vie au service de la conscience elle-même, que je sois un être physique ou éthérique.
Pour moi, c’est le plus haut degré de productivité personnelle – adopter un contexte de vie qui a même un sens du point de vue de l’au-delà de la tombe, vivre ici sur Terre comme un être intemporel plutôt que comme un mortel. Combien de vos objectifs et de vos rêves actuels semblent superficiels et sans vie lorsqu’on les considère de ce point de vue ? Vivez-vous pour ce qui est permanent ou pour ce qui est éphémère ? Votre existence humaine est-elle consacrée à l’entretien de la poussière ou à la réalisation de la destinée ?
Que pensez-vous de ces réflexions ? Vous ont-elles aidé à penser par vous-même et à prendre une décision de vie ? Laissez tout simplement un commentaire dans la section prévue à cet effet, un peu plus bas dans cette page.
Si vous souhaitez avoir un autre éclairage sur les questions soulevées dans cet article, je vous invite à consulter cet autre article sur le scepticisme par rapport à l’au-delà.
Article original anglais écrit par Steve Pavlina du blog stevepavlina.com