Sagesse de l'âme

Apprivoiser la mort

Apprivoiser la mort par la sagesse de l’âme (1/4)

— L’enseignement de la psychosophie —

Nous allons voir dans cet article une nouvelle façon d’envisager la mort, celle de la psychosophie, qui va nous la rendre… sympathique…

Quelque chose de plaisant, d’agréable, de joyeux même, si bien qu’on va repartir à la fin de la lecture de cet article en disant : « Wouaouh !… La mort, YESSS… »


Vous n’avez pas envie de lire ? Vous préférez YouTube ? Et bien voici la vidéo de la conférence de Patrice & Frédérique Brasseur à partir de laquelle j’ai rédigé cet article :

Vous ne pouvez pas regarder la vidéo car vos yeux sont occupés ailleurs ? Écoutez le podcast !


Dans notre société, la mort est souvent quelque chose de tabou, et pourtant, elle est tout le temps présente.

On ne se rend pas compte de cela généralement, car dans notre vie de tous les jours, on se dit :  » Bon, en ce moment, du point de vue de la mort, ça va, on est assez tranquille « . D’ailleurs dans le milieu des pompes funèbres — qui était mon milieu professionnel il y a encore quelques années —, dans les périodes où les décès se font moins fréquents on a coutume de dire :   » C’est calme, en ce moment. « 

On entend même, dans la bouche de certains patrons :  » Le mois avance, et il n’y a pas eu grand chose, j’aimerais bien que ça meure. « 

Or en fait, ça meurt pas mal, si je puis dire… Beaucoup plus qu’on ne le croit.

Il y a des personnes qui, si elles n’ont pas été directement confrontées à la mort, disent que c’est comme s’il s’agissait de quelque chose qu’elles ne connaissent pas.

Pourtant la mort est extraordinairement présente à chaque seconde de notre existence. C’est peut-être la chose la plus omniprésente qu’on puisse imaginer.

Dans l’univers

Si l’on considère les étoiles, elles naissent et meurent continuellement dans l’univers. Notre étoile à nous, le Soleil, mourra aussi, entraînant avec lui la fin de l’histoire de notre planète Terre et des autres planètes.

A l’échelle grandiose de l’univers, la mort et la naissance forment le cadre général dans lequel on peut vivre. Les choses naissent, et les choses disparaissent, c’est à dire meurent.

Du coup, en revenant à notre échelle humaine, on va pouvoir remettre en cause notre habitude de considérer la mort comme un dysfonctionnement de notre corps humain.

On se dit parfois qu’en améliorant notre fonctionnement, notre santé, on arrivera peut-être à faire reculer la mort, voire même à la faire disparaître, comme le prônent certains adeptes du transhumanisme, nous portant à croire que la mort est une anomalie.

Or la mort n’est pas du tout une anomalie, c’est au contraire une loi fondamentale, une loi générale, à toutes les échelles d’observation.

Sur Terre

Sur Terre, dans tous les règnes, la mort est omniprésente, en même temps que son corollaire, la naissance.

La vie de l’être humain dépend de la mort continuelle d’animaux et de végétaux :

  • La consommation totale de viande par seconde sur la planète est d’environ… 10 tonnes [Voir par exemple le site planetoscope.com pour ce chiffre]
  • Pour pouvoir consommer tout cela, le nombre d’animaux terrestres abattus pour leur viande est de 2000 par seconde, soit 65 milliards d’animaux terrestres par an, pour un total d’animaux terrestres et marins d’environ 150 milliards par an.

Vous êtes végétarien, donc vous ne tuez pas ? Mais si, vous tuez des légumes !

En tout cas les légumes meurent, pour les végétariens et pour tout le monde : 30 tonnes par seconde.

500 millions de tonnes de riz par an, 2 milliards et demi de tonnes de céréales par an.

Qu’on soit végétarien ou non, notre vie dépend constamment de la mort dans le règne animal et le règne végétal.

Et la mort dans notre règne humain ?

Si on n’est pas trop âgé, on n’a pas vu tellement de morts autour de soi, en tout cas dans notre société, en Europe.

Or combien de personnes meurent chaque jour sur la planète ? Plus de 150 000. Tous les jours, on raye de la planète l’équivalent d’une ville comme Grenoble, Dijon ou Le Mans…

Pour voir évoluer en temps réel une estimation du nombre de morts sur la planète depuis le 1er janvier, cliquez ici

Donc quand les médias nous parlent d’une catastrophe épouvantable avec 1000 morts, ça gonfle à peine les statistiques de la journée…

Quant aux naissances par jour, il y a environ 400 000, soit plus de double du nombre de morts.

A l’échelle microscopique

En nous, à chaque seconde, meurent environ 2000 cellules, et 20 000 bactéries.

2000 cellules meurent en nous chaque seconde, mais sur un total d’environ 100 000 milliards de cellules dans notre corps, ce qui fait que ça ne perturbe pas notre impression de continuité.

ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo

La mort étant omniprésente, pourquoi en avoir peur ?

Mort, naissance, mort, naissance, se succédant sans cesse, à toutes les échelles, il n’y aurait donc pas de raison d’avoir peur ?

Il y a aujourd’hui encore des sociétés primitives où la mort est considérée comme naturelle, où on ne la craint pas. Et nous-mêmes, dans notre société, dans les siècles passés, on ne redoutait pas la mort.

Depuis quand la redoute-t-on ? Depuis que les églises chrétiennes, au Moyen-Âge, ont organisé un chantage avec la peur de l’enfer :  » Attention, quand vous mourez, vous risquez vraiment d’aller en enfer si vous ne vous convertissez pas. « 

Les populations ont pris peur à partir de cette époque.

Mais un facteur aussi déterminant, voire davantage, a été le passage à la conscience individuelle.

Le passage à la conscience individuelle

Tant qu’on est dans une conscience de dépendance, une conscience relativement primitive, l’importance de la personne est très relative ; ce qui compte, c’est l’ensemble auquel on appartient, la tribu, et aussi la nature, donc on ne se donne pas une grande importance et on se voit comme un passage momentané au sein de l’ensemble.

Quand on passe à la conscience individuelle, la personne se donne une importance : Je suis quelqu’un, quand même !!

 » Non mais attendez, moi, tout ce que je sais, tout ce que j’ai appris, toutes les études que j’ai faites, moi qui suis tellement apprécié de tellement de monde, moi qui suis une star de cinéma, une vedette de la politique, un homme d’affaires renommé… Tout ça pour rien, parce que le jour où je meurs, je… c’est pas possible, quelqu’un comme moi ne peut pas mourir ! « 

Plus j’ai l’impression d’être quelqu’un d’important, plus je crains la mort, plus je trouve cela absurde, révoltant.

Parallèlement, la plupart des médecins considèrent la mort comme un échec, et certains médecins et chirurgiens se battent contre la mort, pour reprendre l’expression consacrée.

Se battre contre la mort, c’est se battre contre un processus naturel et universel. C’est une folie !

Quand la conscience avance…

Plus on avance dans une conscience spirituelle, plus on sent qu’on n’est pas seulement un corps de matière, mais qu’on est âme, esprit, conscience, plus on a l’intuition que la vie continue mais sous une autre forme.

On comprend que la mort n’est qu’un passage.

Mais il nous reste une gêne, on n’est pas vraiment en paix par rapport à la perspective de la mort.

En fait la mort dépend énormément de l’état de conscience dans lequel on se trouve.

La question qui se pose à nous est celle-ci :

À quoi est-on identifié ?

Est-on identifié à son corps de chair ? À sa personnalité ? Ou à l’âme ?

Selon le cas, la perception de la mort est différente.

Mais engageons la réflexion différemment : la mort étant un phénomène universel, quel sens se cache derrière ?

Pour répondre à cette question, imaginons qu’un enfant nous interroge sur une question qui le turlupine.

L’enfant, les sources et les océans

 » Il y a quelque chose que je voudrais comprendre, c’est un mystère pour moi. Il y a des sources partout dans le monde, qui coulent et donnent des petits ruisseaux, qui rejoignent des rivières, qui rejoignent d’autres rivières plus grandes, qui se jettent dans des fleuves, qui se déversent dans les mers et les océans…

Et on nous a dit à l’école que ça dure depuis des centaines de milliers d’années…!

Ma première question c’est :

D’où vient cette source inépuisable d’eau ?

Et ma deuxième question c’est :

Comment se fait-il que les océans ne débordent pas ? « 

Qu’allons-nous répondre à cet enfant ? Nous allons lui dire ceci.

 » Tu ne comprends pas cette histoire de sources qui coulent sans fin et d’océans qui ne débordent pas, parce que tu ne vois qu’une partie de l’histoire.

Une grande part de l’eau qui va dans les océans s’évapore, la vapeur d’eau forme des nuages, ces nuages donnent des pluies, et celles-ci vont nourrir des nappes phréatiques, et c’est à partir de ces nappes que surgissent les sources.

C’est ce qu’on appelle le cycle de l’eau. « 

Voilà donc notre réponse à cet enfant.

Et si l’enfant nous demandait maintenant :

 » Est-ce qu’on pourrait appliquer le cycle de l’eau à nous humains ? « 

 » Tous ces gamins qui naissent, ils viennent d’où ? « 

D’où viennent toutes les naissances et où vont tous les morts ?

 » Il y a une réserve de gamins quelque part ? Depuis des millions d’années, ça naît, ça naît, ça naît… ! Il y a une source inépuisable ?

Et puis aussi, ça meurt, ça meurt, ça meurt… ça va où après ? « 

LA RÉPONSE… :  LES HUMAINS S’ÉVAPORENT !!!

ET APRÈS ILS REVIENNENT !

De manière analogue au cycle de l’eau, il y a un cycle chez les humains, et chez toutes les espèces vivantes, de manière universelle.

Voilà qui nous permet soudainement de comprendre le sens de la mort : elle a tout simplement sa place dans un cycle. Notre découverte de ce cycle met fin à l’absurdité de la mort.

Voyons précisément le processus cyclique de la vie humaine.

Nous avons tout d’abord cette vie terrestre, ce que nous vivons quand nous sommes dans un corps. Mais nous avons d’autres corps en même temps : essentiellement un corps d’énergie (le corps éthérique), un corps sensible (le corps émotionnel, appelé aussi corps astral), un corps mental, et d’autres corps dont nous parlons ailleurs sur ce blog.

Ces corps forment la personnalité, laquelle est régie par l’âme, c’est-à-dire ce que nous sommes fondamentalement.

Lorsque nous mourons, nous éliminons notre corps physique, et nous entrons dans une phase d’élimination.

Au moment de la mort du corps physique, seul ce corps meurt, les autres perdurent ; ils seront éliminés par la suite, jusqu’à ce que seule subsiste l’âme.

La phase d’élimination

Comme nous venons de le voir, seul le corps physique est directement concerné par la mort. Il n’est plus animé, et soumis à la destruction, lente ou rapide selon les circonstances.

Mais les autres corps régis par l’âme subsistent tels quels, ils ne changent pratiquement pas au cours du passage. Ainsi, notre corps émotionnel et notre corps mental demeurent.

Ceci signifie que nous conservons notre mode de fonctionnement émotionnel et mental.

Du point de vue de la perception des choses, de ce que l’on ressent, la mort plus une minute est très très semblable à la mort moins une minute.

C’est pourquoi il est fréquent que l’on ne se rende pas compte que l’on vient de passer de l’autre côté, que l’on vient de mourir.

Après l’élimination du corps physique, il va falloir passer à l’élimination du corps émotionnel, puis du corps mental, ce qui permettra finalement à l’âme de vivre sur son propre plan.

Comment de temps prend cette phase d’élimination ?

Si on a largement vécu dans les émotions, dans l’affect, dans le désir, l’élimination du corps émotionnel va prendre beaucoup de temps, disons des dizaines et des dizaines d’années.

Par contre, si sur Terre, on a bien avancé dans ce travail d’élimination de l’émotionnel, il pourra s’achever dans l’au-delà en quelques jours.

Mais notons que le temps, bien qu’il existe aussi dans l’au-delà, n’a pas du tout le même sens que ce que nous percevons ici.

Quant à l’élimination du corps mental, elle aussi va prendre un temps très variable selon les individus, de quelques semaines à plusieurs dizaines d’années.

Une fois toute la phase d’élimination achevée, nous nous retrouvons en qu’âme, c’est à dire que nous retrouvons ce que nous sommes véritablement, car l’âme est notre véritable nature.

En effet, comme l’affirmait Teilhard de Chardin,  » Nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, nous sommes des êtres spirituels vivant une expérience humaine « .

En tant qu’âme, nous allons vivre des choses que l’on peut difficilement concevoir, puisque nous fonctionnons, pour l’écrasante majorité d’entre nous, uniquement avec notre corps physique (et son double, le corps éthérique), notre corps émotionnel et notre corps mental. Comment imaginer ce que l’on peut vivre sans ces différents corps ?

En tout cas, il s’agit d’une étape à part entière. Et elle se termine quand l’âme décide de s’incarner à nouveau.

Or pour aller vers une nouvelle incarnation, l’âme va entrer dans une phase d’élaboration.

La phase d’élaboration

L’évolution se traduit par une élévation du taux vibratoire, et chacun de nos corps a un taux vibratoire propre.

La phase d’élaboration va consister pour l’âme à élaborer un nouveau corps mental, puis un nouveau corps émotionnel, et un nouveau corps éthérique, et chacun de ces corps reprend le taux vibratoire qui avait été atteint à la fin de l’incarnation précédente.

Et seulement à ce moment-là, l’âme va rechercher des parents en vue d’une conception.

Il est important de noter que le corps mental, le corps émotionnel et le corps éthérique sont entièrement constitués avant la conception. Les parents n’aucun rôle à ce niveau. Seul le corps physique dense est imputable aux parents.

Les corps mental, émotionnel et éthérique étant entièrement le fait du taux vibratoire atteint lors de notre incarnation précédente, ils nous sont donc entièrement imputables, ce qui nous doit nous inviter à prendre en totalité la responsabilité de notre évolution.

Récapitulation du cycle

Pour résumer, le cycle comporte donc quatre grandes phases :

  1. Une vie terrestre
  2. Une phase d’élimination
  3. Une vie d’âme
  4. Une phase d’élaboration

Constatons que ces quatre phases s’accompagnent de quatre passages.

On pourrait dire que ces phases forment un carré, avec donc quatre angles :

  1. Premier angle : naissance
  2. Deuxième angle : mort
  3. Troisième angle : libération
  4. Quatrième angle : impulsion

Cycle de vie

L’angle de l’impulsion est celui où l’âme sent, de manière très nette, qu’il lui faut repartir pour une nouvelle incarnation.

La mort dans son sens courant n’est donc en fait qu’un des quatre angles de ce grand cycle.

Que vient faire l’âme en s’incarnant ?

Maintenant, que vient faire l’âme sur Terre ? Elle vient amener ses qualités.

L’âme est parfaite, elle ne vient pas sur Terre pour se parfaire, elle vient pour élever la matière, la spiritualiser en y apportant ses qualités fondamentales d’amour, d’unité, de clarté.

Et pour cela, l’âme doit se doter d’un outil, que constitue la personnalité, celle-ci regroupant les quatre corps : physique, éthérique, émotionnel et mental.

Cet outil de la personnalité constituée des quatre corps est à construire au fil des incarnations successives.

Ainsi, le premier projet de l’âme est de construire un corps physique solide, robuste. Et ceci prendra des centaines et des centaines de vies, affirme Patrice Brasseur.

Le taux vibratoire du corps physique va augmenter peu à peu, et ensuite l’âme va pouvoir passer à la construction du corps émotionnel, puis plus tard du corps mental.

Par la suite viendront de nombreuses incarnations auxquelles préside à chaque fois un projet d’évolution de conscience.

C’est pourquoi nous sommes invités à nous demander : quel est le projet de conscience de ma vie ?

Quel est mon projet de conscience dans cette vie-ci ?

Il nous est très difficile de répondre à cette question si nous n’avons pas accès à l’âme. Mais nous pouvons peu à peu trouver des éléments de réponse, au fil des contacts que nous parvenons à établir avec l’âme, au cours d’une méditation spécifiquement orientée vers ce but.

Est-ce que tout est prévu à l’avance ? Non, affirme Patrice Brasseur. Nous sommes libres de faire nos choix, si bien que nous pouvons prendre des fausses routes, des raccourcis (qui sont presque toujours une erreur), mais au fil de tous nos errements, nous retrouvons peu à peu ce qui avait été programmé au départ par l’âme.

A partir d’un certain point d’évolution, l’âme choisit de nouveaux programmes qui rentrent dans la catégorie du service.

Or, comme l’âme est essentiellement collective avant d’être individuelle, nous allons nous associer à d’autres personnes pour conduire un projet de groupe, qui va permettre d’amener ensemble, un peu (pour commencer) de l’une ou l’autre de ces qualités fondamentales de l’âme que sont la clarté, l’unité et l’amour.

Maintenant, tant que nous sommes capables de remplir notre mission, il n’y a pas de raison de mourir.

Mais toutes les missions n’exigent pas la même durée pour être accomplies.

Imaginons le dialogue d’une âme dans l’au-delà, au sein du groupe auquel elle appartient :

 » — Dites-moi, j’ai une question, ma mission de service avec ce groupe-là va durer combien de temps ?

— Oh, écoute, là, euh…,  apparemment ta mission devrait bien se passer, donc à peu près 55-60 ans.

— Ah oui ? C’est jeune, ça !

— Ben oui, là, il faut pas que tu traînes, parce que dès que tu as fini ta mission, on a besoin de toi ici pour en refaire une autre un peu plus loin, d’ici un siècle, c’est prévu. Donc tu traînes pas, c’est pas la peine.

— Bon d’accord, mais je meurs comment ?

— T’en fais pas, on trouvera bien une maladie « .

Et oui, comme nous le voyons dans ce dialogue, nous sommes tous des chargés de mission.

Et quand notre mission est achevée, nous passons à la suivante. L’âme n’a aucune envie de traîner pour le plaisir, car pour elle, ce n’est pas un plaisir du tout.

On peut dire que pour l’âme, la décision de s’incarner une nouvelle fois est un sacrifice. En effet pour l’âme, l’incarnation est un enfermement, qui va terriblement la limiter.

De ce point de vue, on pourrait être tenter de dire que c’est plutôt la naissance qui est la véritable mort.

Mais le plus juste est de considérer l’ensemble du cycle et ses quatre phases.

Reprenons le schéma du cycle de l’âme :

Cycle de vie

Chaque angle du carré correspond à la fois à une naissance et à une mort :

  1. Au moment de la mort physique, nous vivons une naissance à un autre état, celui où nous allons chercher à éliminer nos différents corps.
  2. Au moment de la libération, on meurt définitivement à tous nos corps, et l’on renaît en tant qu’âme à l’état pur.
  3. Lors de l’impulsion, on meurt à l’état d’âme pure, et on naît à l’état d’âme incorporée, puisque l’âme se charge d’un premier corps subtil, puis progressivement de plusieurs autres.
  4. Enfin, lors de la naissance telle qu’on l’entend couramment, on naît à un état incarné, et on meurt à l’état désincarné.

On comprend qu’à chaque angle du cycle, le couple mort/naissance est indissociable, et que le grand fil conducteur de tout cela, c’est la Vie ; la Vie en Conscience.

Il est important de constater que c’est nous qui décidons de tout, nous en tant qu’âme.

Ainsi, personne d’autre que nous-même ne décide de notre mort. Et donc aucune mort ne peut être injuste.

Même la mort d’un enfant, ou d’un bébé !

Disons que c’est une mort qu’on ne comprend pas. Mais on ne peut pas dire que c’est injuste puisque c’est l’âme qui décide que c’est le moment de quitter le corps physique.

Et pourtant, lors de notre vie terrestre, on n’a pas du tout l’impression de décider de notre mort. On se dit même généralement :  » Si je peux retarder le moment… Ce sera tant mieux ! « 

A tel point que si on pouvait avoir un message très clair de la part de l’âme, du style :  » Allô, ici l’âme. Départ prévu dans une semaine. Préparation en cours « , on négocierait !

 » Nan, mais je me suis laissé aller depuis quelque temps, je comprends bien ta décision, mais j’ai des idées nouvelles concernant ma mission, je pense que je pourrais relancer un petit peu quelque chose… Non !? Tu crois pas ? Allez !… « 

Mais un changement colossal est en train d’advenir !!

La mort va cesser d’être un processus subi contre notre gré

Ce n’est pas de la science-fiction que je vous raconte, affirme Patrice Brasseur.

Plus on va être conscient de l’âme que nous sommes, plus la mort va peu à peu devenir — et cela finalement pour l’ensemble de l’humanité — un processus choisi.

La mort va devenir peu à peu pour l’humanité un processus choisi, décidé, et ce en tant que personnalité, sans qu’il ne s’agisse ni de suicide ni d’euthanasie.

Lorsque nous serons parvenus à un haut niveau d’écoute de l’âme, à un moment donné de notre vie terrestre nous saurons avec évidence que notre mission d’âme est terminée, et nous entendrons clairement l’ordre de l’âme de nous retirer du corps physique.

Dans quelques siècles, chacun de nous réunira sa famille et ses amis pour faire une dernière fête à l’occasion de laquelle nous dirons :

 » Et bien voilà, ma mission est terminée, donc je vais partir. Je vais mourir en votre compagnie. Je vous remercie tous et puis je vous dis à bientôt puisqu’on se retrouvera tous dans l’au-delà.

Et oui, on se retrouvera tous, car ce qui nous relie, c’est la conscience, qui est toujours là, même s’il y a interruption du son et de l’image. Donc au revoir ! « 

Après la fête, on ira tranquillement s’allonger sur un lit, et très simplement on arrêtera de respirer pour mourir.

Et tout ça se passera naturellement dans la joie et le calme.

En plus, la technologie va nous aider…

Les maîtres de sagesse annoncent en effet que d’ici un siècle, on pourra photographier et filmer les âmes qui quittent le corps physique.

Il y a déjà des personnes capables de voir le départ de l’âme, car elles ont la capacité de voir le corps éthérique qui enveloppe l’âme au moment de son départ.

Plus tard, toute l’humanité développera cette capacité de voir le corps éthérique, ainsi que les autres corps subtils.

Mais en attendant, on va inventer des appareils qui auront la sensibilité nécessaire pour photographier et filmer le phénomène.

 » Je suis en train de filmer grand-mère… Ah, ça y est, ça s’affiche, elle est en train de partir. Ah ouais ouais elle part… Oh, elle part par la tête ! Bien joué, grand-mère, super !! Alors comment tu te sens ? Ah t’es lumineuse ! Alors vraiment c’est beau… eh ben écoute, content de t’avoir accompagnée ! Allez bye ! « 

Bien évidemment sur ces vidéos, on aura le son, c’est à dire qu’on pourra communiquer avec les morts en direct. Et que fera-t-on de ces vidéos ? On les postera sur ÂmebookÂmeTube et Âmestagram

La mort cessera totalement d’être crainte…


Si vous désirez poursuivre votre lecture, la partie suivante est ici.


Cet article étant très dense, je vous propose de nous arrêter ici, et de découvrir la suite dans la deuxième partie (voir juste au-dessus), donc prenez bien soin de vous abonner au blog pour recevoir la deuxième partie de cet article.

Merci à Patrice & Frédérique Brasseur, cet article s’inspirant très largement d’une conférence donnée par eux en mars 2014 dans le cadre de la psychosophie.

Pour en savoir plus sur la psychosophie, sagesse de l’âme et rencontre de la psychologie, de la philosophie et de la spiritualité, je vous invite aussi :


Que vous a inspiré votre lecture de cet article ?

Laissez-moi un commentaire un peu plus bas dans cette page, dans la section prévue à cet effet, et abonnez-vous par la même occasion.

2 Comments

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

En laissant votre commentaire, vous acceptez la Politique de confidentialité et cochez à cet effet la case ci-dessous.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.