Frank Hatem

La réincarnation, certitude scientifique ? (3)

Voici le troisième volet de notre cycle d’étude consacré à l’ouvrage de Frank Hatem Quand la réincarnation devient une certitude scientifique :

Quand la réincarnation devient une certitude scientifique

 

Dans le premier volet de notre série, dans lequel nous sommes partis de la nécessité du néant, nous avons vu la naissance de la conscience, et dans le deuxième volet la naissance successivement de l’amour, de l’espace et du temps.

Nous allons voir maintenant la naissance de l’énergie et de la matière ; nous abordons en effet la deuxième partie de l’ouvrage, intitulée  » de l’énergie à la matière « .

Pour résumer très simplement les deux premiers volets :

  1. la conscience, c’est la séparation ;
  2. et cela engendre par là même l’espace et le temps.

L’espace est la sensation qu’il existe un donné extérieur, à intérioriser. Intérioriser ce donné extérieur est le but final, et ce donné étant l’infini, l’espace est infini lui aussi, sans limite.

Le temps est l’effet ressenti dès lors qu’il y a  refus de l’unité immédiate avec ce qui a été placé à l’extérieur de soi.

Troisième volet de notre cycle d’étude

Si vous souhaitez revenir sur les deux volets précédents afin de bien comprendre celui-ci, voici le premier volet, et voici le deuxième.

Avant de commencer, je vous rappelle aussi la règle épistémologique fondamentale de la démarche de Frank Hatem : on ne part d’aucun présupposé, d’aucune hypothèse.

À présent, poursuivons ! C’est dans le podcast ci-dessous :

Vous allez découvrir dans ce troisième épisode la naissance du cosmos et des premières particules…

Cliquez sur Play (le petit triangle blanc) pour écouter ce podcast [après vous être assuré que vous avez bien mis le son sur votre appareil] ou cliquez sur « Télécharger » afin de pouvoir l’écouter plus tard, par exemple sur votre smartphone.


 

Pour ceux qui souhaitent retrouver une transcription du podcast, la voici :

 

La conscience apparaît en créant le moi et le non-moi, en créant cette séparation, cette division entre moi et ce qui est extérieur à moi, et nous avons vu que la conscience est une passivité, une résistance, une inertie qui limite les possibilités d’unité.

On peut donc parler d’inertie du moi, c’est une façon de décrire la conscience.

L’inertie du moi, ou en d’autres termes, la volonté de division, est une donnée constante : ou bien il y a distinction, ou bien il y a confusion. Il n’y a pas de degrés dans la division. Par contre, il y a des degrés dans la volonté d’unité, qui varie depuis la division absolue jusqu’à l’unité absolue. Tout part de la division absolue pour se rapprocher de l’unité absolue, et entre les deux il existe tous les niveaux possibles d’unité ou de division, c’est-à-dire de niveaux de conscience.

Un cosmos de bipôles

Dans cette infinité de niveaux possibles de conscience, chaque niveau correspond à un moi. Il y a donc une multiplicité infinie des moi, ce qui constitue un cosmos.

Chacun de ces moi croit être un autre moi que les moi environnants. Cette réciprocité confirme chaque moi dans sa croyance en lui-même en tant que séparé de l’infini.

Chaque moi se définit en créant un système moi / non moi, ou moi / autrui. Comme chaque moi dit : les autres moi, c’est autrui, on comprend que si l’on considère un autre moi que moi-même, eh bien pour ce moi, je suis autrui.

Le moi est donc un bipôle ; son premier pôle est sa sensation de conscience, et son second pôle est le fait qu’il est ressenti comme autrui par les autres moi. Ce second pôle, c’est en quelque sorte son apparence.

Or nous avons vu que le moi, qui se crée en plaçant l’infini à l’extérieur de lui (à l’extérieur de moi) a en même temps la volonté de réintégrer tout l’infini à l’intérieur de lui (à l’intérieur de moi) afin de restaurer l’unité du néant. Ainsi, le moi est énergie, en sus d’être un bipôle.

Le moi est constitué de deux volontés contraires : répulsion — il repousse l’infini à l’extérieur de soi-même — et attraction — il veut réintégrer l’infini en soi-même —; le moi est donc énergie magnétique.

Cela nous promet pas mal de sport, nous dit Frank Hatem avec son humour métaphysique…

Cosmos et chaos

En effet, tous les moi sont en concurrence pour redevenir l’infini extérieur. Le moi va entrer en conflit avec lui-même indéfiniment, et c’est bien normal puisqu’il y a opposition entre les deux volontés contraires qui le constituent.

Cette lutte effrénée entre tous les moi de l’espace pris deux à deux, on peut appeler cela le chaos.

On constate en fait que le chaos naît en même temps que le cosmos.

Mais ajoutons que ce chaos est magnétique, c’est pourquoi il va pouvoir s’organiser, se structurer, et former alors un univers.

Chaque moi a un désir d’infinité, c’est l’une  des deux volontés contraires qui l’animent ; du fait de ce désir d’infinité, il va vouloir absorber un moi voisin, et en même temps se heurter à sa propre volonté de ne pas être ce moi. Cet autre moi va ainsi lui donner l’impression de résister à l’absorption, et c’est cette résistance qui donne un aspect de substance, de consistance, un aspect de matière.

Chacun des moi va avoir de plus en plus l’impression d’un monde de matière extérieur à lui, qui va le convaincre encore plus de sa propre réalité, alors que cela n’a rien d’objectif, c’est purement subjectif. Tout l’univers organisé n’a aucun caractère objectif, il ne vient que du point de vue subjectif de chaque moi qui se prend pour un moi parmi d’autres.

Comme le dit Frank Hatem, « Du point de vue objectif, il n’y a rien, il n’y a jamais rien eu. Tous ces points ne sont rien, une infinie nullité. « 

Voici maintenant un extrait de l’ouvrage, intitulé Moi et le chaos, qui va nous expliquer d’une manière amusante comment les bipôles s’unissent et comment se constituent peu à peu des amas d’énergie magnétique bipolaire concentrée, qui sont à peu près stabilisés :

Moi et le chaos

« Bonjour ! Je m’appelle Popôle.

Je ne sais ni d’où je viens ni où je vais, mais ce dont je suis sûr, c’est que je suis moi, et que je me trouve au milieu d’un tas d’Antipôles (comme je ne connais pas leur nom, je les appelle tous Antipôle) qui sont d’un sans-gêne… Cela vous serrerait comme une sardine amoureuse !

Je vous jure, l’espace vital, c’est bien la chose la plus précieuse au monde. Quelle chaleur dans ce wagon !

Si seulement on nous disait où on nous emmène ! C’est le noir le plus complet. On ne voit même pas où commence et où finit le train. Sûrement qu’il a une fin, et que le voyage ne va pas durer éternellement.

Chut, voilà l’hôtesse divine qui fait une annonce.

Ding ! Dong !

— Chères polarités positives, chères polarités négatives ; nous sommes heureux de vous accueillir à bord de notre cosmos nouveau modèle, et nous espérons que vous appréciez votre séjour à bord, qui est appelé à durer un milliardième de seconde cosmique ou quelque chose comme cela.

Comme vous pouvez le voir, il y a des places devant, derrière, en haut, en bas, sur les côtés, dans tous les sens, et vous avez déjà fait la moitié du voyage en prenant conscience qu’elles sont toutes occupées à l’infini.

Hélas, nous devons vous signaler que nous ne pourrons accueillir que mille milliards de fois moins de voyageurs pour la prochaine étape du voyage, et que pourront donc continuer seulement ceux qui auront occupé à eux seuls un maximum de places. Nous vous prions de faire en sorte qu’il en soit ainsi immédiatement, afin de ne pas retarder notre évolution cosmique. La voix qui vous parle est le sentiment de votre unité perdue.

Nous vous remercions d’avance ; attention au départ. Ding ! Dong !

— Aïe Aïe Aïe ! Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Me voilà pris ! Je ne fais plus qu’un avec ma voisine, au moment même où j’allais… Eh là ! Celui-là, je n’en veux pas ! Et hop ! Éjecté !

À mon tour d’en phagocyter quelques-unes. Non, pas moi ! Je veux dire : pas toi ! Hein ? Qui m’appelle ? Hmmm. Par là, ça marche. Je vais bientôt détenir trois ou quatre mille places à moi tout seul.

Dites donc, on commence à y voir clair ici ! Ohé ! Là-bas ! Approchez-vous, n’attendez pas que je vienne vous chercher ! Oh là ! Mais voici que je change de polarité ! Désormais appelez- moi Antipôle. À cause de ce gros tas qui vient de passer près de moi et que je n’ai pas pu m’empêcher de suivre. Je ne sais plus si je suis moi ou si je suis lui. J’ai dû être phagocyté. Me voilà obligé de choisir les polarités pour lui.

D’accord, toi, on t’emmène. Toi retourne-toi ou va voir ailleurs si le néant y est. Tous ces auto-stoppeurs, c’est d’un pénible !

Malheur, voilà un énorme tas qui arrive droit devant, polarité contraire en tête ! On va être… Tout le monde aux abris !

Mes obsèques furent expéditives. Il y a longtemps que Popôle est oublié de tous. Longtemps que la proto-particule que je suis navigue en solitaire dans un espace désertique où je ne rencontre plus personne. J’ai pris pas mal de poids dans l’affaire. Comme régime amaigrissant, je ne conseillerais jamais à personne cette compagnie. Me voilà monstrueux. Et puis, on nous avait promis des relations faciles, le mariage express, et je me retrouve plus seul que jamais. Je dis « moi », mais en fait je ne sais plus qui je suis. Laquelle de ces milliards de petites âmes qui se sont agglutinées ici, je suis. « Je suis ». Cela ne m’avance pas à grand-chose.

Cela fait bien des secondes que l’on n’a rencontré personne dans ce vide ridicule.

La dernière fois, c’était une espèce d’amas un peu plus petit que nous. On s’est tourné l’un vers l’autre, on s’est regardé dans les yeux, et puis je ne sais plus lequel est tombé sur l’autre. En tout cas, le résultat est là, j’ai encore pris des kilos.

Depuis, plus rien. Moi qui voulais de l’espace vital, je suis servi. Et l’hôtesse qui nous a laissés tomber. Maintenant, les autres gros tas qui ont eux aussi tout avalé autour d’eux sont si loin que l’on ne les entend plus. C’est pas gai, la solitude. J’ai toujours besoin d’une Antipôle, moi. Chaque fois que l’on croit trouver chaussure à son pied, l’autre devient une partie de soi, et l’on n’est pas plus avancé. Toujours tout recommencer. Finalement, on n’était pas si mal, les uns contre les autres, dans ce wagon. Suis- je condamné à toujours errer ?

— Peut-être pas, cher Popôle. Peut-être un jour, dans très très longtemps, tu comprendras qu’il est vain de chercher au-dehors ce qui est à l’intérieur de toi. Popôle, c’est aussi Antipôle. Le jour où tu accepteras cela, l’amour dans l’univers commencera vraiment à croître, et tu pourras enfin trouver la paix.

— Fais attention à ce que tu dis, je ne suis pas qui tu crois !

— Je sais qui tu refuses d’être. C’est précisément ce que tu recherches au loin. »

 

Vous avez compris ?

Cette aventure de Popôle le bipôle vous a-t-elle permis de comprendre comment se constituent les amas d’énergie bipolaire ? Oui ? Eh bien chapeau ! Parce que moi pas !

Ben non…

Mais plus que d’incompréhension, il s’agit d’insatisfaction. Et les pages qui suivent celles de l’aventure de Popôle me satisfont encore moins, car elles me semblent abandonner l’enchaînement logique auquel nous avons assisté auparavant en voyant se dérouler sous nos yeux, depuis le néant, l’apparition de la conscience, de l’amour, de l’espace et du temps.

En effet Frank Hatem fait appel à des hypothèses nouvelles qu’il ne justifie pas, comme l’idée suivante, mentionnée page 120 de son ouvrage, et qui ne figure pas dans les définitions données au début du chapitre correspondant.

Vous vous souvenez que pour chaque chapitre, Hatem a rédigé d’abord un résumé et une liste de définitions ?

Bien ! Voici le paragraphe en question :

« On pourrait penser que tous ces points étant égaux et les attractions ayant lieu dans toutes les directions, c’est l’immobilisme qui va l’emporter. Ce serait faire preuve d’une certaine méconnaissance des réalités : dans la physique (et nous y sommes pratiquement déjà), il ne peut jamais y avoir équilibre durable entre deux forces. Pour qu’il y ait équilibre, il faut trois forces. C’est singulièrement vrai pour les forces magnétiques. Si on peut calculer mathématiquement le point d’équilibre entre deux forces, ce point n’est que théorique et ne peut en aucun cas supporter un équilibre durable. »

 

Comme vous le savez depuis le premier épisode, nul besoin d’être féru de physique pour lire ce livre, c’est ce que nous affirme l’auteur.

Alors comment peut-on accepter cet argument sur l’équilibre de deux forces ou trois forces ?

Qu’à cela ne tienne, poursuivons !

Première raison : à mon sens cette idée n’est pas nécessaire pour avancer.

Et deuxième raison : au début de son ouvrage, Hatem nous invite à le lire une première fois, pour se mettre dans le bain, puis à le lire une seconde fois pour comprendre. Et à la troisième fois, ce sera l’illumination dans chacune de nos cellules ! Hmmm…

Si comme moi vous en êtes à la première lecture (et non, je ne fais pas semblant, je n’ai lu que la partie de ce livre pour laquelle je rédige ce digest, ce qui n’est peut-être pas une bonne idée, diront certains, mais si je le fais, c’est aussi pour mieux le comprendre et le digérer au fur et à mesure, et le rendre plus vivant pour vous à travers ce podcast).

Donc si vous en êtes à la première écoute de ce podcast, eh bien passons ensemble à la suite sans nous attarder sur ce qui fâche. Nous reviendrons en arrière ensuite.

Cette deuxième raison de poursuivre est en fait la plus importante car il y a d’autres pierres d’achoppement…

Mais laissons-les donc de côté provisoirement, et admettons de repartir du stade où nous sommes en présence de paquets d’énergie bipolaire concentrée, des paquets très distants les uns des autres, et presque stables, mais pas totalement.

Ces paquets, Frank Hatem les appelle des proto-particules, et il les appelle en abrégé PP ; avec elles nous entrons dans la proto-physique, qui est une branche de la métaphysique. Ces PP, ça sonne comme un vieux pépé, ou une jeune pépée, mais ce n’est ni jeune, ni vieux, et à la fois homme et femme, ou plutôt à la fois pôle Nord et pôle Sud du bipôle que constitue la proto-particule.

La proto-physique a des lois fondamentales que nous allons découvrir à l’occasion d’une… nouvelle aventure de Popôle le bipôle !

Génération spontanée du mouvement perpétuel

« Hello ! C’est encore moi, Popôle ! On se connaît bien, maintenant. Moi, ça va, merci. Vous savez, j’ai fait des progrès, depuis qu’on s’est quitté. Je ne suis plus triste. J’accepte totalement mon corps de gros PP, et j’ai compris que, vu de dos, je suis Antipôle. Vous n’êtes pas obligés d’en profiter pour autant !

Même si je n’ai pas vraiment l’impression de faire un avec elle (d’ailleurs les autres font bien la différence), au moins je comprends mieux pourquoi je me retrouve toujours seul chaque fois que je crois me marier.

La dernière fois, j’vous raconte pas, j’ai bien cru que c’était elle. Le grand amour pour toujours. Des nèfles. À peine ai-je eu le dos tourné que boum ! Même pas eu le temps de regarder son tour d’équateur. Depuis, plus signe de vie. Mais je sais qu’elle est en moi cette PP, et c’est peut-être pour cela que je me sens si calme, si stable maintenant.

C’est vrai que dans ce grand vide, je n’ai guère autre chose à faire que prendre mon mal en patience. Ce serait bien le Diable si, à la longue, je ne recevais pas un clin de pôle du fin-fond de l’étendue.

Tiens ! Qu’est-ce que je vous disais ? Mon Dieu, qu’elle est loin ! Elle en a mis des secondes, mon énergie pour arriver jusqu’à elle ! Zut! C’est un mâle. Il va encore falloir se retourner et lui présenter Antipôle. C’est pas beau, la jalousie.

Mais qu’est-ce que cela veut dire ? Il ne veut pas d’elle, ou quoi ? Voilà qu’au lieu de tomber davantage l’un sur l’autre, on a continué à tourner, et c’est moi qui vais bientôt me retrouver face à …

Face à son Antipôle ! Youpi ! Il s’est tourné aussi !

Eh ! Mais restons-en là ! Pourquoi tourner encore ? Voilà que je lui tourne de nouveau le dos. On ne va jamais y arriver. Si les copains me voyaient, ils se moqueraient de moi.

Est-ce que je me trompe ou est-ce qu’on est en train de se contourner, comme si on voulait s’éviter ? J’essaie bien d’aller chercher son Antipôle par derrière, mais je tourne de plus en plus vite et je ne sais plus ce qu’elle veut. Mon Antipôle doit lui rappeler sa mère. La voilà : elle repart. On se rapproche mais en se contournant.  Maintenant c’est net, on tourne autour du pot. À vitesse croissante. On se tourne autour et on ne se rapproche plus. Je me sens entraîné vers l’extérieur avec une telle force que je n’arrive plus du tout à me rapprocher. Et ce tournis qui commence à me prendre !

Le plus drôle, c’est que l’on se retrouve toujours l’un en face de l’autre, son Antipôle et moi. La nature fait quand même bien les choses. Chaque fois que je fais un tour, l’autre en fait un aussi. C’est bien la première fois qu’une aventure pareille m’arrive. La valse, c’est bien beau, mais si c’est pour ne pas aller plus loin… Mais on va tellement vite ! On n’a même plus le temps de se parler quand on est face à face !

En tout cas, je ne sais pas pourquoi, mais on n’accélère plus. À la vitesse où l’on va, c’est la moindre des choses. Sauf quand j’arrive à la serrer d’un peu trop près, et cela me remet à ma place. Quand elle s’éloigne au contraire, cela me fait ralentir et je me rapproche un peu. Cela me rappelle Johnny et Sylvie. J’ai bien peur que maintenant on ne puisse plus jamais se toucher. Et j’en ai pourtant toujours tellement envie ! Quelle histoire ! Je ne me croyais pas si compliqué en amour.

— Rien que de très normal, ce qu’il t’arrive, mon cher Popôle.

Antipôle était trop loin de toi. Vous ne pouviez plus tomber l’un sur l’autre. Plus jamais vous ne tomberez l’un sur l’autre. Le temps où les corps pouvaient se fondre est une époque révolue. La prison de la matière est maintenant achevée.

Tu aimes Antipôle, c’est vrai, mais en même temps tu refuses en elle quelque chose qui ne peut en être séparé. Jusqu’à présent, tu ne pouvais pas t’en apercevoir, tout se faisait si facilement ! Tu ne te rendais même pas compte que tu étais Antipôle. Eh bien elle aussi, en face, elle est quelque part Popôle. Tu ne t’en rends compte maintenant que parce que vous êtes bien loin l’un de l’autre. Tu dois être un peu presbyte.

— Mais je ne veux pas rester si loin d’elle ! Il doit y avoir un moyen !

— Tu ne vas pas recommencer à pleurnicher ! Ta vie ne s’arrête pas là. Tu verras combien l’amour est plein de ressources inattendues.  Tu es encore un peu jeune, mais tu peux toujours essayer de lire la suite. J’y explique comment tu en es arrivé là, à tes lointains descendants.

Il me faut pour cela mettre en évidence cinq règles fondamentales qui mettront très vite les choses en place, alors excuse-moi de te laisser tomber. »

Voici ces 5 règles :

  1. L’énergie a une inertie.
  2. L’énergie se crée à partir du néant, et génère un mouvement perpétuel.
  3. Toute particule est autant répulsive qu’attractive, ce qui a comme corollaire que la gravitation est aussi répulsive.
  4. Lorsque deux particules (bipolaires) tournent, il ne peut y avoir attraction permanente entre elles que si leurs mouvements polaires sont synchrones.
  5. L’attraction entre deux pôles qui s’éloignent l’un de l’autre ne freine pas leur mouvement, c’est ce qu’on appelle la dégravitation, ou encore l’effet Hatem.

 

Nous verrons le détail dans le prochain épisode de notre cycle d’étude !

 


Vous avez sans doute des questions sur ce troisième épisode de la série, osez me les poser dans la section des commentaires un peu plus bas, je me ferai un plaisir de vous répondre !

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