Retours à la Terre

Retours à la Terre (5/9) – neuf histoires d’incarnation

Je vous propose dans cet article le cinquième épisode de notre cycle de récits d’incarnation d’âme, extraits de l’ouvrage suivant de Marie Bolduc, aux Editions du Dauphin Blanc :

Retours à la Terre - 9 histoires d'incarnation

Je vous ai annoncé lors du premier épisode que notre cycle s’étend sur neuf mois, au rythme d’un récit par mois, mais — changement de programme impromptu — j’ai pris de l’avance en publiant le quatrième épisode plus tôt que prévu, et j’accentue encore cette avance en publiant dès maintenant le cinquième épisode :

— Retours à la Terre —

5e mois de grossesse : sortir du cercle vicieux

À l’instar des épisodes précédents, (épisode 1 , épisode 2, épisode 3, épisode 4) je vous propose celui-ci sous forme d’un podcast.

Si vous souhaitez néanmoins pouvoir avoir accès au texte du récit que vous allez entendre, vous le trouverez un peu plus bas dans cet article.

Voici le podcast de ce cinquième récit :

Cliquez sur Play (le petit triangle blanc) pour écouter ce podcast [après vous être assuré que vous avez bien mis le son sur votre appareil] ou cliquez sur « Télécharger » afin de pouvoir l’écouter plus tard, par exemple sur votre smartphone.


 

Voici le texte du récit :

— Il me fut difficile de te conduire jusqu’ici.

La voix de Marie-Josée me tira d’une sensation étrange se comparant au sommeil. D’un coup d’œil, je vis que nous étions dans un lieu de prière, une sorte de chapelle. Tout autour de moi, des âmes priaient et chantaient, alors que d’autres semblaient méditer. Il émanait de cet endroit une telle énergie de piété que je ne pus m’empêcher de prier Dieu à mon tour.

— Ta conscience était prisonnière du sommeil. Je t’appelais mais tu ne répondais pas, reprit Marie-Josée, me sortant de nouveau de mon état méditatif.

— Cet endroit a un charme particulier. La foi de ces âmes se ressent comme la brise du vent, lui dis-je.

— Tu as raison, c’est un lieu de prière. Ici se réunissent des âmes pour prier en faveur de leurs frères ou sœurs en difficulté.

D’un geste discret, elle m’invita à m’asseoir.

— C’est ici, reprit-elle, que nous allons rencontrer la prochaine âme. Cette âme est fragile, peu encline à écouter les conseils de ses guides. Elle est actuellement au 5e mois de la gestation du fœtus.

J’écoutais avec attention. Marie-Josée me sentit prête à poursuivre.

— Elle est l’enfant d’un viol, dit-elle. Elle n’a pas vraiment conscience des influences qui marquent son incarnation. Son retour à la Terre est un mélange de fuite et d’auto-punition. Elle est sous l’emprise d’un énorme chagrin.

Marie-Josée regarda autour et reprit :

— C’est pour elle que nous étions tous réunis ici pour prier, car cette âme en détresse en a bien besoin. Vois-tu, elle s’apprête à répéter les existences qu’elle a déjà vécues.

— Veux-tu dire, Marie-Josée, que ce n’est pas la première fois qu’elle naît suite à un viol ? demandai-je, incrédule.

— Tout à fait, tante Marie. Elle a connu plusieurs vies qui ont débuté par le viol de la mère, dans la violence, la peur et le dégoût. Lors de la dernière vie, notamment, non seulement était-elle née d’un viol, mais elle avait été violée à son tour à l’âge adulte et avait donné naissance à un enfant suite à ce viol.

— Mais pourquoi ces épisodes malheureux se répètent-ils ? Comment briser ce cercle vicieux ?

—Par le pardon,  tante Marie, uniquement par le pardon. Suite à ces événements tragiques, qu’elle a évidemment mal acceptés, son âme s’est imprégnée profondément des vibrations de haine, de ressentiment et de culpabilité. Ces vibrations créent les liens qui la ramènent toujours aux mêmes événements. Lorsqu’elle pourra les traverser en pardonnant, elle brisera les liens, elle coupera avec ces énergies négatives et n’aura plus à les subir.

— Sait-elle tout cela ?

— Oui, mais elle se croit plus forte qu’elle ne l’est en réalité. Elle choisit toujours de revenir rapidement sur la Terre dans le but de se libérer le plus tôt possible de ce qui la fait souffrir. À chaque fois elle est persuadée de réussir mais elle n’y est pas encore parvenue.

— Elle n’est pas suffisamment préparée ?

— En quelque sorte. Vois-tu, dans le royaume, elle pouvait apprendre l’essence du pardon et surtout s’en imprégner. Elle pouvait rejoindre des vibrations de pardon et d’amour et ainsi débuter la guérison de ses blessures d’âme. Elle est une enfant de Dieu, comme toi et moi. Tout lui est disponible… mais tout lui est possible aussi.

— Personne ne peut l’empêcher de revenir rapidement, c’est cela ?

— Exactement, tante Marie. Elle possède elle aussi le plus grand cadeau de Dieu : le libre-arbitre !

— Quelle tristesse, dis-je en secouant la tête. Je suis si peinée pour elle.

Marie-Josée me reprit tout de suite :

—Regarde tous ces êtres en prière. Sont-ils tristes ? me demanda-t-elle.

Je les regardai l’un après l’autre. Non seulement n’étaient-ils pas tristes, mais ils semblaient tout à fait sereins.

— Pourtant, ils prient pour cette âme et connaissent tout d’elle, reprit Marie-Josée. Ils n’en sont pas tristes. Ils éprouvent compassion et amour, mais aucune tristesse. Prends exemple sur eux, tante Marie. Ne vis pas les émotions qui ne t’appartiennent pas.

— Tu as sans doute raison… Mais je comprends mal comment une âme peut décider de se réincarner sans tenir compte des avertissements et des conseils des êtres qui la guident !

— L’âme sous-estime trop souvent l’épais brouillard de l’oubli qui enveloppera sa conscience lorsqu’elle sera sur la Terre. Ici, au moment des choix, elle a une vision élargie de son cheminement passé, de ce qu’elle choisit pour la prochaine étape et de ce qu’elle devra réaliser pour réussir son incarnation. L’âme a souvent l’impression que cette vision et cette mémoire la suivront dans le corps physique. Mais ce n’est jamais le cas, sauf en de rares occasions. Dans l’oubli du monde temporel, elle devient coincée et n’est pas assez forte pour traverser ses épreuves.

— Revient-elle avec les mêmes personnes autour d’elle ?

— Oui, c’est souvent ainsi. Lorsque l’une de ces âmes parvient à pardonner, à aimer et surtout à s’aimer, elle quitte son milieu et améliore, par ses vibrations plus élevées, le sort de celles qui en sont encore prisonnières.

— C’est ce que souhaite faire cette âme ?

— Bien sûr. Elle ne se complaît pas dans la souffrance, et souhaite cesser cette ronde infernale. Elle n’a pas expérimenté beaucoup de bonheur jusqu’ici. Cela fait aussi partie de son plan de vie : goûter au bonheur et apprendre à le cultiver.

— Est-ce que tous ces êtres sont ses guides ? demandai-je en désignant les êtres en prière autour de nous.

— Oui, pour la plupart. Mais certains ne sont ici que pour servir, peu importe l’objet de ce service.

— N’est-ce pas difficile pour eux de se rendre compte que leur protégée ne les écoute pas ?

Marie-Josée sourit.

— Non, car ils respectent son libre-arbitre. Ils comprennent bien le processus d’incarnation et les motivations de cette âme. Ils la conseillent et prient pour elle. Lorsqu’elle sera sur Terre, ils continueront à l’aider et tenteront d’adoucir ses épreuves par la prière mais aussi par l’amour qu’ils lui inspireront. Sois assurée, tante Marie, que ces êtres seront là pour l’accueillir à son retour à la maison du Père.

Une étrange question me vint à l’esprit.

— Marie-Josée, cette âme peut-elle interrompre la grossesse ? Peut-elle faire marche arrière ?

— Elle ne le désire pas. Mais la possibilité de revenir sur ses choix lui est encore accessible. Elle peut même interrompre la grossesse.

— Ne serait-ce pas une libération pour elle et pour la mère ?

— Oui, sans doute. Pourtant, elle ira jusqu’au bout. Non seulement est-ce une âme très courageuse, mais elle se sent de plus très liée à cette mère dont elle connaît l’âme depuis des vies. Elle l’aime sincèrement. Cet amour sera l’une des rares lumières de cette prochaine incarnation. Elles s’aideront mutuellement. Et puis, il y aura ses grands-parents maternels qui l’encourageront beaucoup. Ce sont, disons, des anges placés là pour elle. La grand-mère principalement. Elle a déjà traversé ces épreuves, mais si elle l’a oublié une fois incarnée. Elle s’est sortie de ce cercle et une grande bonté a germé en elle. Cette grand-mère sera une bénédiction divine pour cet enfant.

— Les âmes sont-elles souvent regroupées par affinités d’expériences vécues ou à vivre ?

— Oui, très souvent. Tu peux le voir sur la Terre : certaines familles connaissent de nombreux cas d’alcoolisme, d’autres de délinquance, d’autres de violence. Mais cela vaut aussi pour les aspects positifs : certains talents se retrouvent particulièrement présents chez certaines familles, des qualités exceptionnelles chez d’autres, et ainsi de suite. Sur la Terre, vous nommez cet aspect « l’hérédité ».

— Dans le cas présent, l’âme a-t-elle choisi réellement sa mère ou est-ce qu’elle fut attirée vers elle à cause de l’expérience à vivre ?

— Elle n’a pas vraiment choisi sa mère. Son intense désir de revenir rapidement et ses liens avec sa mère tant au niveau de l’expérience qu’à celui des relations, ont orienté sa venue.

— Tu dis qu’elle est revenue rapidement à la Terre… Peux-tu dire combien de temps s’est écoulé entre sa dernière vie et celle-ci ?

— Peu de temps. Du moins, pas assez de temps pour fortifier son âme. Ses blessures lui ont laissé des marques profondes. Elle était encore à distiller des sentiments de culpabilité, de haine, de remords et de regrets. Il lui aurait fallu plus de temps.

— Mais en termes d’années… ? spécifiai-je.

— Tout ceci ne se calcule pas comme sur la Terre. Pour toi, cette période aurait pu durer trente ans. Mais ici, trente de vos années, ce sont des poussières dans l’éternité.

Soudain, derrière Marie-Josée, je vis une silhouette se préciser graduellement, jusqu’à laisser apparaître une jeune femme toute menue, presque frêle, je dirais.

Je compris que c’était l’âme dont nous parlions.

Marie-Josée perçut sa présence et la salua d’un sourire. D’un regard, elle m’invita à entamer la discussion.

— Sais-tu dans quel pays tu viendras au monde ? demandai-je simplement.

— Oui, je reviens en Angleterre, à Londres précisément.

— As-tu choisi cet endroit particulièrement ?

— Non, je n’ai pas choisi. Ma mère vit là. Je n’ai pas d’alternative. Mais Londres sera bien, je le sens.

— Le choix de ta mère primait sur l’endroit, c’est bien cela ?

— Je n’ai pas eu l’impression de choisir, ni mon pays ni ma mère. Je devais aller dans ce ventre, dans ce fœtus.

— En es-tu heureuse ?

— Mon désir était de revenir, alors ce désir est comblé. En quoi suis-je heureuse ? Je ne peux le dire. Peut-être… Je sais toutefois que je suis privilégiée d’être toujours là, dans le ventre de ma mère. Elle aurait pu choisir l’avortement, après ce qu’elle a vécu. Mais elle a décidé de garder son bébé.

Puisqu’elle avait abordé le sujet de sa conception, j’osai aller plus loin.

— Marie-Josée m’a informé du viol de ta mère qui a conduit à ta conception. As-tu assisté à cette scène ?

Elle baissa la tête. Je regrettai un instant ma question. Finalement elle me répondit.

— Oui, j’ai assisté à ce viol. Depuis quelque temps, j’étais poussée à rôder autour de ma mère. Pourtant, elle n’était pas enceinte et elle ne prévoyait pas de l’être. C’est comme si je pressentais qu’un événement marquant, pour elle et pour moi, devait se produire. Puis, un soir, un homme a attaqué ma mère et l’a abusée. Elle s’est débattue mais l’homme était fort physiquement. Elle vécut des minutes pénibles. J’ai ressenti sa peine et son angoisse. Je priais pour elle.

— Te sentais-tu obligée d’y assister ?

— Non, pas vraiment. En fait je savais que je pouvais m’éloigner. Mais je tenais à rester.

— Comprenais-tu à ce moment-là que tu assistais à ta conception ?

— Au début, je ne le savais pas, du moins pas consciemment. Je sentais cependant que tout cela me concernait. Puis j’ai ressenti une énorme poussée. Je fus projetée vers ma mère. J’ai su alors que nos énergies étaient liées dans la maternité. J’ai compris que le bébé qui venait d’être conçu, c’était moi.

— Tu ne connaîtras jamais ce père.

— Ce père ? dit-elle sur un ton ironique.

— Disons cet homme, repris-je, un peu confuse.

— Non, je ne le connaîtrai pas. Tout ce que je sais, c’est que ce soir-là, il était sous l’influence de la drogue et de l’alcool.

Marie-Josée apporta quelques précisions.

— Cet être ne sait pas qu’il a engendré la vie par cet acte de violence, expliqua-t-elle. D’ailleurs, de cet événement, il ne lui reste que quelques bribes, de vagues souvenirs. Il ne sait même pas avec qui il était. Malgré le geste posé, il n’est pas un homme foncièrement méchant. Ce sont les substances absorbées qui ont déréglé son jugement et ses pulsions sexuelles. Sans ces drogues, il n’aurait jamais agi de la sorte.

— Il a tout de même posé le geste, dis-je, un peu surprise de la clémence de Marie-Josée.

— Bien sûr, tante Marie. Et cela demandera réparation. Je ne nie pas le geste. Mais cet homme ne l’a pas posé par méchanceté. Voyez-le comme un être qui peut même plaire à bien des femmes, y compris celle qu’il a violentée ce soir-là.

La jeune femme écoutait sans rien dire. Quant à moi, j’avais du mal à adopter le point de vue de Marie-Josée, de toute évidence plus sage que moi. Je pris alors conscience de la difficulté rencontrée par les âmes victimes de tels gestes, à pardonner et à libérer les liens négatifs tissés par la haine, la rancœur et la peur.

Marie-Josée percevait mon malaise.

— La détresse et la douleur de la mère sont évidentes. Il est plus difficile de voir au-delà du geste la misère de l’homme qui s’est rendu coupable d’un tel acte.

Marie-Josée hésita, mais choisit de nous en dire plus, nous dévoilant quelque chose d’étonnant :

— Je peux vous certifier ceci : la femme n’a pas vu le visage de son agresseur. Elle ignore tout à fait son identité. Pourtant, il vit près d’elle. Ils se côtoient fréquemment. Lui, il ne sait pas non plus qu’il a agressé cette femme. Sa conscience était absente ce soir-là. Il y a des probabilités que ces deux êtres en arrivent à vivre une relation amoureuse et que l’homme adopte la fille qu’il aura engendrée sans qu’il le sache. Ceci serait d’ailleurs salutaire pour les trois âmes. Elles se libéreraient des liens les retenant l’une à l’autre et éviteraient un retour dans des conditions similaires lors d’une prochaine incarnation.

Les propos de Marie-Josée m’estomaquèrent. Je n’aurais jamais imaginé un tel scénario. Je regardai la jeune femme afin de saisir ses émotions. Contrairement à moi, les paroles de Marie-Josée semblaient l’apaiser. Je risquai une autre question.

— Ressens-tu les états d’âme de ta mère ?

La jeune femme n’hésita pas à reprendre le dialogue.

— Oui, la plupart du temps. Au début, elle acceptait mal sa grossesse. Je ne me sentais pas à ma place. Mais elle se remet tranquillement de sa douleur intérieure. Cette douleur sera toujours là, mais elle est de moins en moins vive. Je ressens encore du désespoir en elle cependant. Je sais qu’au fond de son cœur, elle désire rendre à terme le bébé qu’elle porte. Mais je ne la sens pas heureuse vraiment. Elle est si jeune, dit-elle en soupirant.

— Quel âge a-t-elle ?

— Tout juste 17 ans. Ma venue l’empêchera de vivre sa jeunesse comme une fille de son âge. Mais l’amour que nous partageons l’aidera à surmonter cette épreuve.

— Ses parents l’épauleront, je crois…

— Oui, ce sont de bons parents. Ils ont compris et accueilli la souffrance de leur fille, la laissant libre d’arrêter ou non la grossesse. Après ma venue, ils me prendront en charge afin de permettre à ma mère de compléter ses études. Mes guides m’ont beaucoup parlé de ma grand-mère. Ils m’ont répété qu’elle sera une personne clé dans ma vie.

— Comment entrevois-tu ta naissance ? Te fait-elle peur ?

— Oui, je crains la naissance, je crains les douleurs de ma mère. Il semble que naître soit plus douloureux que mourir, dans bien des cas du moins. Ma mère est encore bien jeune pour donner naissance. Je me consolerai difficilement de lui causer tant de souffrances. Déjà parfois, je me sens coupable d’être là, dans son ventre et de lui causer tous ces soucis.

— Ton corps est au 5e mois de gestation, lui dis-je. Te sens-tu attirée vers la Terre ? As-tu l’impression d’appartenir à ce monde terrestre ?

— Non, pas encore. Je fais de fréquentes sorties pendant lesquelles je reviens ici particulièrement. Je sais que je quitte un monde plus facile que celui que je retrouverai bientôt. Mais c’est ainsi. Plus le temps avance, plus je capte les émotions de ma mère. Ce sont comme des signaux très nets en moi. Ils sont encore plus forts lorsqu’elle met ses mains sur son ventre et qu’elle le caresse. Ces instants ne durent que quelques secondes, mais ils me rapprochent d’elle. Dans ces moments, j’ai pleinement conscience du corps que j’habite et j’oublie tout le reste. D’ailleurs, mes vies passées, même si je parviens à les saisir encore, ne m’apparaissent pas importantes. Je ne ressens aucun attrait pour elles. J’avais le désir de m’incarner, et ce désir est toujours présent. Revenir à la Terre n’est pas une punition pour moi.

Je lui souris.

J’admirais son courage, son amour pour sa mère et son enthousiasme pour l’incarnation. Je pris ses mains dans les miennes, je la remerciai de son témoignage et lui souhaitai bonne chance. Elle me sourit à son tour, jeta un regard complice à Marie-Josée  et s’éloigna de nous. Elle s’assit parmi les âmes qui priaient, puis son image devint floue et disparut.

Marie-Josée me salua à son tour et m’avisa que je devais retourner à mon corps endormi quelque part sur la Terre.


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2 Comments

  • Jean-Marie

    Il importe quand on essaie de partager sa pensée d’avoirlLe souci du juste mot pour la juste chose, le souci des mots pesés pour éviter d’accroître, voire pour contribuer à réduire, les maux pesants.

    Que signifie exactement le mot « prier » dans le témoignage ci-dessus ?

    Qu’st-ce qu’il ne signifie pas ?

    Merci

  • Jerome Choisnet

    J’approuve entièrement l’importance que vous accordez au « souci du juste mot pour la juste chose » ainsi que l’intention d’éviter d’accroître, voire contribuer à réduire les maux pesants.

    Quant à votre question sur ce que signifie exacatement le mot « prier » dans le récit ci-dessus et sur ce qu’il ne signifie pas, je ne peux pas vous répondre, pour la raison que je ne suis pas l’auteur du texte ! Il s’agit de Marie Bolduc.
    Il conviendrait de lui demander !
    Nous pouvons seulement tenter de comprendre ce qu’elle a voulu signifier ; et nous engager nous-mêmes, dans la mesure de nos capacités, à choisir les justes mots dans nos paroles et nos écrits afin, comme vous le dites,
    d’éviter d’accroître, voire contribuer à réduire les maux pesants.

    Bien à vous,
    Jérôme Choisnet

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