La vie après la mort : voici pourquoi vous vous entêtez à la nier (1/2)
Trente raisons pour lesquelles les preuves de la vie après la mort sont ignorées ou rejetées (1-15)
La vie après la mort, vous vous entêtez à la nier ? Lisez cet article, et vous allez comprendre pourquoi…
Cet article est une traduction d’un texte de Michael Tymn, journaliste depuis plus de 50 ans pour différentes revues américaines de spiritualité et d’études de parapsychologie, auteur de plusieurs ouvrages et de plus de 1600 articles, ainsi que rédacteur en chef du Journal pour l’Étude de la Conscience et de l’Esprit [Journal for Spiritual and Consciousness Studies] et de « The Searchlight », publications de l’Académie pour l’Étude de la Conscience et de l’Esprit.
Pour toute personne ouverte d’esprit qui a étudié en profondeur les recherches psychiques qui ont eu lieu entre 1850 et 1935, les preuves suggérant que la conscience continue à vivre après la mort devraient être accablantes.
Les preuves développées ces dernières années, principalement dans les domaines des expériences de mort provisoire, de la clairvoyance, des études sur les existences antérieures, de la transcommunication instrumentale, des phénomènes de voix électronique et des visions au seuil de la mort, ont considérablement enrichi les « anciennes » preuves, qui étaient principalement dans le domaine de la médiumnité de transe.
Les anciennes recherches ont produit une roue solide et les recherches plus récentes ont resserré les rayons, mais l’état d’esprit matérialiste qui prévaut dans le monde moderne résiste à la fois au neuf et à l’ancien.
1. La peur de la mort
» L’idée de la mort, la peur de la mort, hante l’esprit humain plus que tout autre chose « , a écrit l’anthropologue Ernest Becker dans son livre The Denial of Death [Le déni de la mort], qui a remporté le prix Pulitzer en 1974. Becker expliquait que pour se libérer de l’angoisse de la mort, presque tout le monde choisit la voie de la répression. C’est-à-dire que nous enfouissons l’idée de la mort au plus profond de notre inconscient et que nous faisons de notre mieux pour échapper à la réalité tout en évitant toute discussion sur ce qui pourrait arriver après, qu’il s’agisse d’une extinction totale, d’un enfer horrible ou d’un paradis sans intérêt. Aucune considération n’est accordée à l’au-delà plus dynamique et progressif suggéré par la révélation moderne.
2. Le philistinisme
En échappant à la réalité de la mort, nous nous préoccupons d’activités pour la plupart dénuées de sens – lire et regarder des romans, jouer à des jeux, bavarder et envoyer des SMS, etc. – ce que Søren Kierkegaard, connu comme « le père de l’existentialisme », appelait le philistinisme.
Un philistin était un homme complètement tranquillisé par le banal. Comme le voyait Kierkegaard, la plupart des gens sont tellement absorbés par le philistinisme qu’ils ne se rendent même pas compte qu’ils sont constamment désespérés par leur peur de la mort.
Le pionnier de la psychiatrie Carl Jung a écrit que la plupart de ses patients étaient des non-croyants, ceux qui avaient perdu leur foi. Ils étaient névrosés. » Ils cherchent une place dans la société, un mariage, une réputation, un succès extérieur ou de l’argent, et restent malheureux et névrosés même lorsqu’ils ont atteint ce qu’ils cherchaient « , a expliqué Jung. » Ces personnes sont généralement confinées dans un horizon spirituel trop étroit. Leur vie n’a pas un contenu suffisant, un sens suffisant « . En effet, un philistin, même s’il souscrit à une religion, devient de plus en plus indifférent aux questions de l’esprit.
3. Syndrome du Carpe Diem
Être un philistin est une chose ; dépasser cet état banal pour » cueillir le jour » dans une vie de plaisir, d’épicurisme ou d’hédonisme en est une autre. Croire en une vie après la mort qui implique une punition pour nos méfaits, en particulier une éternité de torture dans l’enfer de l’orthodoxie, est en conflit avec le fait d’avoir les coudées franches dans la poursuite d’une vie de plaisir et de confort. Si nous devons » cueillir le jour » de manière hédoniste, nous ne devrions avoir aucune retenue, aucune crainte de punition après la mort. Ceux qui souscrivent à cette philosophie trouvent commode de rejeter l’idée même d’une vie après la mort.
4. Le fondamentalisme religieux
Basées principalement sur des passages de la Bible qui sont égoïstes ou mal interprétés, la plupart des confessions religieuses orthodoxes considèrent la médiumnité étudiée par la recherche psychique comme une pratique démoniaque. Le fait que certains messages transmis par les médiums soient en conflit avec divers dogmes et doctrines de l’Église a ajouté de l’huile sur le feu. La position de l’orthodoxie reste à peu près la même aujourd’hui qu’à l’époque des pionniers de la recherche psychique, dissuadant ainsi les personnes qui n’acceptent la survivance que sur la base d’une foi aveugle de passer à une conviction véritable.
5. Le scientisme
À l’autre extrême du fondamentalisme religieux se trouve le fondamentalisme scientifique, également appelé scientisme, une croyance selon laquelle rien ne peut être accepté comme vérité à moins d’être soumis à des tests par l’application de la méthode scientifique, y compris la réplication.
La méthode scientifique commence par une hypothèse a priori matérialiste/mécanique selon laquelle le cerveau et l’esprit sont unis par nature et qu’aucune cause ne doit être inventée lorsque des causes connues peuvent expliquer les faits. Lorsqu’aucune cause naturelle ne peut être trouvée, il faut invoquer soit la tromperie, soit une activité subliminale inexplorée, en rejetant l’hypothèse de la survivance.
6. Le paradoxe de la causalité
Le religieux, le scientifique, les médias et le grand public supposent tous que nous devons apporter la preuve de Dieu avant d’aborder la question de la survie. Aucun Dieu = aucune vie après la mort, tel est leur raisonnement illogique. Il s’agit d’une approche déductive ou a priori.
L’approche inductive, ou a posteriori, consistant à examiner d’abord les preuves de la survie n’exige pas l’identification d’un Être suprême, qu’il soit anthropomorphique (semblable à l’homme) ou une forme abstraite de conscience cosmique, mais la plupart des gens, même les athées, continuent de s’accrocher à l’endoctrinement religieux selon lequel il faut trouver et identifier pleinement Dieu avant même d’envisager la survie de la conscience à la mort.
Ceux qui sont coincés dans l’idée qu’un Dieu anthropomorphique tire les ficelles et est très cruel et vindicatif en permettant tous les maux dont nous sommes témoins dans le monde, même en permettant à de petits enfants de mourir de maladies, sont parmi les plus fermes négateurs.
7. Biais et ignorance des médias
Les journalistes aiment à se considérer comme des enquêteurs intelligents, et ils s’alignent donc naturellement sur la science. Dans le même temps, la mise au jour d’escroqueries et de stratagèmes frauduleux se prête au sensationnalisme et donne matière à un bon papier.
À l’époque, comme aujourd’hui, les médias abordaient fréquemment tout sujet impliquant des esprits comme un canular, tout en donnant une tournure humoristique ou cynique à toute histoire suggérant les esprits de défunts. En outre, les producteurs de télévision d’aujourd’hui ne comprennent pas la question de » l’équilibre « . Lorsqu’un chercheur valide un médium, les producteurs pensent qu’ils doivent faire participer un démystificateur au programme pour contrer le chercheur, sans tenir compte du fait que ce dernier a déjà traité et écarté les arguments sceptiques. C’est une situation » sans issue « .
8. L’hubris
» Tâter de l’occulte « , comme certains l’ont exprimé, était considéré comme un retour aux superstitions et aux folies de la religion, et le fait de le sanctionner aurait détruit le fondement de la vision matérialiste/mécanique du monde et aurait laissé la majorité des scientifiques respectés et des penseurs rationnels, en particulier les professeurs qui défendaient la vision matérialiste du monde dans les institutions universitaires, embarrassés et humiliés.
Ils auraient dû repenser tout ce qu’ils avaient enseigné et n’auraient pas eu de réponses pour beaucoup de choses qui vont au-delà de la science connue. L’arrogance intellectuelle était et reste caractéristique de nombreux scientifiques de premier plan, tandis que l’athéisme de guérilla est devenu très courant dans les médias sociaux modernes. » Nous espérons prouver notre santé mentale en riant là où nous sommes ignorants « , a déclaré un jour le Dr James Hyslop, professeur d’éthique et de logique à l’université de Columbia.
9. La peur du rejet par les pairs
De nombreux scientifiques et universitaires ont été invités par des chercheurs pionniers à observer certains médiums, mais certains craignaient pour leur réputation si l’on apprenait qu’ils s’intéressaient à ces questions « stupides », et ils ont donc refusé. Un certain nombre d’entre eux ont cependant accepté les invitations et observé des phénomènes réels, mais, avec les mêmes craintes, ils sont restés silencieux, n’offrant pas de soutien aux chercheurs les plus courageux.
Sir David Brewster, un célèbre physicien du XIXe siècle connu surtout pour ses contributions dans le domaine de l’optique, aurait été témoin d’une lévitation de D. D. Home. Bien qu’il ait semblé très impressionné à l’époque, il a conclu plus tard que la seule explication était une astuce qu’il ne comprenait pas, ou une illusion. » L’esprit est la dernière chose à laquelle je céderai « , déclara-t-il . Un tel état d’esprit continue d’exister.
10. Des objectifs conflictuels
Avec la science réductionniste à un extrême et la nouvelle philosophie du Spiritualisme à l’autre, les chercheurs en psychiques ont tenté de rester objectivement sur la barrière entre les deux alors qu’ils cherchaient une explication à des phénomènes qui semblaient défier les lois naturelles. Comme le domaine d’étude le plus fertile était celui des médiums associés au spiritualisme, les chercheurs se sont efforcés de convaincre les spiritualistes que des contrôles stricts, tels que des fouilles corporelles complètes et l’immobilisation des médiums, étaient nécessaires.
Les spiritualistes considéraient que de tels contrôles étaient contre-productifs pour les bons phénomènes, car l’inconfort du médium ainsi que l’anxiété créée par les contrôles affectaient sa capacité à se détendre et à atteindre l’état passif ou réceptif nécessaire. Ce malaise et ce manque d’harmonie se traduisaient par une absence de résultats pour de nombreux médiums, qui étaient alors considérés comme des escrocs.
11. Trop de variables
Il y a eu et il y a encore de nombreux types de médiumnité. La médiumnité physique d’autrefois comprenait des matérialisations complètes de formes spirituelles [ectoplasmes], des matérialisations partielles, par exemple une main seulement, un visage seulement, des apports et des lévitations, tandis que le type mental comprenait la planchette Ouija, la voix de transe, l’écriture automatique, la clairvoyance, la clairaudience et la clairsentience. La voix directe, l’écriture directe et les tables tournantes étaient une combinaison du physique et du mental.
Il y avait des médiums qui étaient compétents dans un domaine et qui n’avaient pas de capacités dans d’autres domaines. Il y avait tout simplement trop de variables pour que les rares chercheurs puissent s’en occuper. Ils se concentrèrent davantage sur la médiumnité mentale en transe. C’était tout simplement trop bizarre, trop complexe, trop irréel et trop peu scientifique pour que le commun des mortels puisse le saisir.
12. Des questions sémantiques
La plupart des gens ne connaissent pas la différence entre un voyant et un médium, et ils mettent dans le même sac les gitans diseurs de bonne aventure, les lecteurs de tarot, les sorciers, les astrologues, les chasseurs de fantômes, les voyants et les médiums.
S’ils ne peuvent pas prédire le gagnant du prochain tiercé ou trouver le numéro de loterie gagnant, il doit s’agir de fraudes. Les seuls médiums qu’ils connaissent aujourd’hui sont les voyants qu’ils ont vus à la télévision et ils sont amenés à croire qu’ils réussissent bien au-delà du hasard parce que le voyant est à la pêche aux informations ou a fait une supposition chanceuse.
13. Fraude réelle
À mesure que s’est propagée l’épidémie de spiritisme de la fin du XIXe siècle, le nombre de charlatans – des gens qui prétendent avoir des capacités médiumniques en utilisant diverses astuces et en dupant le public pour de l’argent – a également augmenté. Alors que le professeur William James de Harvard disait que Leonora Piper était son » unique corbeau blanc « , celui qui prouvait que tous les corbeaux ne sont pas noirs, les esprits les plus sceptiques raisonnaient dans l’autre sens : un corbeau noir prouvait que tous les corbeaux sont noirs.
14. Fraude inconsciente
L’hypothèse spirituelle soutenait que pendant l’état de transe, le corps du médium était contrôlé par un ou plusieurs esprits et que diverses actions effectuées par le corps du médium, qui semblaient être une fraude pour l’observateur sceptique, n’étaient pas consciemment effectuées par le médium, donc pas une fraude réelle. Si un bras ectoplasmique, parfois appelé « troisième bras », était produit par des » agences spirituelles » pour effectuer certains phénomènes, il était considéré comme une fraude, qu’elle soit consciente ou inconsciente, puisque les esprits n’existent pas sous le paradigme mécaniste.
15. Illusionnisme indétectable
On dit que le grand Houdini a démasqué un certain nombre de charlatans au cours des premières décennies du siècle dernier, tout en dénigrant de nombreux vrais médiums par des allégations de fraude et des théories sur la façon dont ils » auraient pu » tromper de nombreuses personnes, y compris des hommes et des femmes de science.
Aujourd’hui, avec des tours et des illusions époustouflants dont des dizaines de millions de personnes ont été témoins à la télévision, comme avec David Copperfield et Michael Carbonaro, aucun phénomène spirituel ne semble hors de la portée de la magie humaine. De plus, le « photoshopping » et d’autres améliorations numériques ont endurci les sens au point que chaque anomalie visuelle est considérée par beaucoup comme un trucage d’un genre ou d’un autre.
Pour les raisons 16 à 30, rendez-vous dans le prochain article !
Si vous souhaitez approfondir votre réflexion, je vous invite à lire cet autre article : La meilleure mort ? Celle du mauvais scepticisme
Alors, la vie après la mort, vous persistez à la nier ? Non !? En fait vous savez que c’est vrai, mais pas votre entourage ? Eh bien envoyez-lui cet article !
2 Comments
Georges Bordais
Je me suis reconnu sur le fond de votre parcours…
J’ai ramené dans mes bagages le livre de Becker, en 1978, et je l’ai traduit dernièrement en vue d’une publication, si je trouve un éditeur.
Vous pouvez me contacter si vous le souhaitez.
Cordialement,
Georges Bordais
Jerome Choisnet
Merci à vous pour votre commentaire et votre proposition de contact.
Je suis actuellement dans une longue réflexion en vue de donner un nouveau souffle à mon blog, sur lequel je n’ai plus publié d’article depuis plusieurs mois, comme vous l’avez peut-être constaté.
Bien à vous,
Jérôme Choisnet