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Martini Code : l’architecture de l’au-delà

Martini Code - L'architecture de l'au-delà

 

La vie entre les vies selon Richard Martini :

— Le Martini Code —

Architecture de l'au-delà : Le Martini Code

Richard Martini a commencé à s’intéresser à l’au-delà dans les années 2010 ; il l’a étudié de manière indirecte, car il n’est ni médium ni channel. Il n’est pas non plus hypnothérapeute.

Je suis juste un cinéaste qui a écrit pour des magazines, des publications spécialisées et une poignée de livres « à succès » […] sur l’au-delà.

 

Richard Martini

Ses ouvrages n’ont pas été traduits en français.

Le premier, publié en 2011, est FlipSide – A Tourist’s Guide on How to Navigate the Afterlife, qu’on pourrait traduire par :

L’envers du décor – Le guide du touriste pour naviguer dans l’au-delà

 

FLIPSIDE : L'envers du décor - Le Guide du touriste pour naviguer dans l'au-delà

 

 

L’année suivante, en 2014, Richard Martini a ensuite publié en deux tomes It’s a wonderful afterlife – Further adventures in the Flipside :

Un merveilleux au-delà – Nouvelles aventures de l’autre côté

Un merveilleux au-delà – Nouvelles aventures de l'autre côté - Tome 2

Un merveilleux au-delà – Nouvelles aventures de l'autre côté - Tome 1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’auteur a également publié, en 2016, Hacking the Afterlife: Practical Advice from the Flipside, que je traduirais par :

Conseils pratiques d’un hacker de l’au-delà

 

Conseils pratiques d'un hacker de l'au-delà

 

Pendant une décennie, Richard Martini a filmé des personnes sous hypnose profonde, lors de séances avec un hypnothérapeute, un peu plus de 50 cas à ce jour. À partir des séquences filmées, il a réalisé un documentaire sur les recherches de divers hypnothérapeutes dont Michael Newton et Helen Wambach.

Son documentaire contient des extraits d’une douzaine de séances d’hypnothérapie.

 

Vous pouvez visionner une présentation sous-titrée en français de ce documentaire en cliquant ici

En cliquant sur l’image ci-dessous, vous accéderez à une autre présentation, non sous-titrée.

Flipside - My journey into the Afterlife

 

Les travaux de Michael Newton

Michael Newton estime qu’il a traité environ 7000 sujets au cours de ses 40 ans de carrière. Il a utilisé une approche directe, en demandant aux gens de se souvenir d’une « vie qui a eu une certaine influence sur leur vie actuelle ».  Il a ensuite fait un plan de ce qu’ils ont dit sur leurs voyages, en le comparant aux milliers de cas qu’il avait rassemblés.

Il a constaté que les commentaires de ses clients sur leur voyage étaient cohérents, et Richard Martini, en comparant les observations et conclusions de Michael Newton avec celles de Helen Wambach, a trouvé que l’ensemble présente un tableau tout à fait cohérent là encore.

Pour en savoir davantage sur l’oeuvre de Michael Newton, je vous invite à consulter mon article intitulé Les spécialisations des âmes dans l’au-delà selon Michael Newton

 

Ceux d’Helen Wambach

Helen Wambach était une psychologue clinicienne qui traitait des personnes souffrant d’un syndrome de stress post-traumatique, principalement des vétérans de la guerre du Vietnam dans les années 70.

Au cours de ses séances, elle a constaté que les sujets allaient plus loin dans leurs souvenirs qu’elle ne le présumait possible.

Afin d’étudier si leurs souvenirs des vies passées pouvaient être exacts ou non, elle a appliqué une approche scientifique à ses recherches. Elle n’a pas demandé aux personnes de retourner à un souvenir précis d’une vie passée, mais elle a recruté des groupes de personnes et leur a donné le choix de différentes périodes à explorer : il y a 100 ans, 250 ans, 500 ans, etc.

Les personnes participant à la session choisissaient la période qu’elles voulaient explorer. Ensuite, elle menait quatre séances de deux heures (huit heures par jour) au cours desquelles elle faisait des séances d’hypnose en groupe et leur demandait de rapporter ce dont elles se souvenaient.  Jetant les résultats qui semblaient biaisés, elle se concentrait sur les personnes qui se souvenaient de leur mode de vie, de l’aspect de leur maison, du type de vêtements qu’elles portaient et du type d’outils qu’elles utilisaient, y compris leurs ustensiles de cuisine.

Revivre le passé - Helen Wambach

Elle procédait ainsi parce qu’il existe des documents historiques concernant ces objets et qu’ils ne sont pas souvent examinés lors de séances d’hypnose. Elle a ainsi pu comparer ce dont les gens « se souvenaient » avec les données scientifiques de l’époque.  Ainsi, si une personne utilisait une fourchette à deux dents, une fourchette à trois dents ou à quatre dents et qu’elle correspondait à l’époque, elle ne serait pas éliminée de l’étude.

Helen Wambach s’est concentrée sur l’architecture, la façon dont les maisons étaient construites, la fabrication des vêtements, le type d’aliments que les gens mangeaient, etc. De cette façon, elle pouvait comparer ce dont ses sujets se souvenaient avec les données historiques réelles et vérifiables. Elle a constaté que seul 1% d’entre eux pouvaient être éliminés pour des raisons qu’elle estimait ne pas tenir la route et que le reste se classait dans différentes catégories.  À partir de ces ensembles de données, elle a recensé 2000 cas de personnes qui pouvaient se souvenir de leurs vies antérieures, elle a pu comparer leurs rapports et voir les concordances par rapport aux faits historiques.

 

Les recherches de Richard Martini

Depuis 5 ans, Richard Martini a collaboré avec plusieurs médiums, dont Jennifer Shaffer, grâce auxquels il a pu entrer en contact avec des trépassés.

« J’essaie de me concentrer sur le fait d’entendre ou d’apprendre de nouvelles informations de leur part – des détails que seules les trépassés connaîtraient, puis de voir ensuite si je peux vérifier ces détails ».

Il a également interrogé des personnes ayant vécu des expériences de mort provisoire (NDE), des expériences de sortie de corps, et des personnes ayant revécu une existence antérieure sous hypnose régressive, telles celles traitées par Michael Newton et Helen Wambach.

 

Michael Talbot et les hologrammes

« Une chose que j’ai remarquée, explique Richard Martini, c’est que lorsque je demande aux gens de se souvenir d’une expérience marquante, comme une expérience de mort provisoire, une fois qu’ils ont commencé à parler du  » souvenir  » de l’événement, ils peuvent passer du passé au présent et apprendre de nouvelles informations sur l’expérience.

Par exemple, demander « Alors qu’avez-vous vu ?  » peut donner comme résultat « J’ai vu une lumière vive, une lumière blanche et brillante « . Je demanderai alors :  » Pouvez-vous la voir maintenant, telle que vous vous en souvenez ? « 

S’ils le peuvent, je leur dirai :  » Essayez de vous rapprocher de cette lumière et dites-moi ce que vous ressentez « . Ce faisant, on bascule du passé au présent, et ils commencent à se référer à ces souvenirs comme s’ils étaient devant eux. C’est un changement subtil, mais je le fais consciemment.

Dans le livre L’univers est un hologramme, Michael Talbot (1953-1992) a introduit l’idée que l’univers est holographique.  Si l’on casse un morceau d’un hologramme, ce petit morceau conserve toutes les informations de l’hologramme original.  J’ai découvert que tout souvenir remémoré est également holographique.

L'univers est un hologramme - Michael Talbot

Les coulisses de l’au-delà

Si je peux faire en sorte qu’une personne se souvienne d’un détail frappant, qu’il s’agisse d’un rêve, d’un autre événement de ce monde terrestre, d’une expérience de mort provisoire, d’une expérience hors du corps ou de quelque chose qu’elle a vu sous hypnose profonde, nous pouvons revoir cet événement et en tirer de nouvelles leçons.

On pourrait penser que ce n’est pas possible ; j’ai découvert que c’est le cas.

La raison de ce phénomène, sur le plan physique, semble liée à quelque chose qu’on m’a dit lors d’une séance de médiumnité avec Jennifer Shaffer, publiée [en 2018] dans mon livre Backstage Pass to the FlipsideL’au-delà depuis les coulisses :

Backstage Pass to the Flipside - L'au-delà depuis les coulisses

La réplique la plus drôle de Hank Azaria

Richard Martini explique que lors de cette séance avec la médium Jennifer Shaffer, ils étaient entrés en communication avec le scientifique Stephen Hawking, décédé peu auparavant.

« Je l’ai interrogé sur quelque chose que j’avais vu la veille dans le Late Show de Stephen Colbert [une émission de télévision américaine]. C’était une histoire racontée par l’acteur Hank Azaria.

Au cours de cette émission, l’acteur rapporta l’une des répliques les plus drôles qu’il ait jamais entendues ; un jour qu’il se trouvait en compagnie d’autres comédiens, à attendre l’arrivée de Stephen Hawking, l’un des comédiens s’écria :

 » Cet homme n’a pas le sens du temps « .

R. Martini eut l’idée d’interroger Stephen Hawking à ce propos : Hawking savait-il qu’un trait d’humour avait été fait sur son compte avant son arrivée, et si oui pouvait-il restituer ces mots ?

C’est alors que, par la bouche de la médium Jennifer Shaffer, Hawking répondit par l’affirmative et restitua précisément la réplique en question :

 » Cet homme n’a pas le sens du temps « .

Voici ce raconte Richard Martini :

« J’ai donc demandé directement à Hawking, par l’intermédiaire de Jennifer :

 » Comment avez-vous accès à ces informations ?

Je suppose que soit vous l’avez entendue après coup, parce que vous n’étiez pas là quand c’est arrivé, soit vous avez regardé le Late Show hier soir ?

Comment avez-vous su ce que Harry Shearer a dit ? « 

Il a dit :  » Pensez au temps comme à un paquet.  Un paquet de temps.  Ou un CD qui contient cet événement… et quand vous voulez accéder à un événement qui s’est produit, vous sortez ce CD et vous accédez à toutes les informations de l’événement « . [Il a ajouté] :  » Ce sont des calculs, juste la façon dont les informations sont stockées sur un CD, et vous devez juste accéder aux calculs de l’événement que vous essayez de rapporter.

Stephen Hawking, Monsieur Temps, a déclaré depuis l’au-delà :  » La façon d’accéder à la mémoire, ou aux événements du passé, est de les considérer comme des paquets de temps, et ensuite, comme un hologramme, nous pouvons y accéder et apprendre de nouvelles informations  » ».

 

Richard Martini affirme deux choses essentielles :

  1. Chaque souvenir, et même chaque événement, est un paquet de temps ;
  2. Si une personne a un quelconque souvenir remémoré dans un état modifié de conscience, il est possible d’utiliser ce souvenir comme une porte pour accéder à l’au-delà.

Pour préciser ce second point, je dois souligner que selon Martini, le souvenir doit avoir été obtenu dans un état modifié de conscience (au cours d’une expérience de mort provisoire, d’une régression sous hypnose, ou plus simplement d’un rêve), mais que l’usage de ce souvenir comme porte se fait dans un état de veille, et non pas un état de conscience modifiée, en tout cas pas sous hypnose.

Martini procède en fait en interrogeant la personne dans une conversation normale c’est-à-dire en état de veille.

« Une fois que j’ai découvert que les gens pouvaient accéder à ces souvenirs-paquets en étant pleinement conscients, j’ai réalisé qu’ils pouvaient également rendre visite à leurs guides et à leur conseil [d’enseignants].

Dans le modèle de Michael Newton de ces séances, les gens visitent leur conseil, racontent des revues de vie mais ne posent généralement pas de questions. J’ai commencé à poser des questions aux membres des conseils parce que j’étais curieux.

 » Qui êtes-vous ? « ,  » Pourquoi êtes-vous membre de ce conseil ? « ,  » Vous êtes-vous déjà incarné ? « ,  » Pouvez-vous montrer à cette personne votre planète ou votre univers ? « 

Certains ont hésité à prendre la parole (certains refusent de répondre), mais d’autres se montrent ouverts, heureux de partager leurs propres histoires. »

R. Martini nous apprend qu’il a conduit des sessions de ce type, à partir d’une conversation en état de veille :

  • sur Skype
  • en public
  • dans des émissions de radio
  • avec des personnes qu’il n’avait jamais rencontrées auparavant
  • dans des cafés bruyants avec des personnes de sa connaissance…

 

Les objections possibles aux thèses de l’auteur

1/ Les souvenirs remodelés sous hypnose et l’imaginaire à l’état de veille

Martini n’ignore pas l’objection que l’on peut formuler à l’encontre des régressions sous hypnose : les souvenirs auxquels accèdent les sujets lors d’une séance de régression sous hypnose ne seraient pas de véritables souvenirs, mais des scènes élaborées sur le moment, ou tout au moins des souvenirs remodelés.

Pour réfuter cette objection, R. Martini rapporte dans son premier ouvrage (Flipside) des propos de Michael Newton. Nous avons vu que Martini a filmé plusieurs séances de régression hypnotique conduites par Newton et ses collaborateurs.

« On ne peut pas vraiment conduire de force des personnes dans des histoires de vies antérieures ou des histoires de vie entre deux vies.

Même si un sujet était capable de surmonter l’hypnose et de construire un fantasme sur le monde spirituel – ou de faire des associations libres à partir de conceptions personnelles – ses réponses biaisées seraient incompatibles avec tous mes autres cas.

J’ai eu des milliers de cas avant d’écrire le moindre mot de mon premier livre. Peu importait qu’ils fussent athées ou religieux intégristes ; une fois sous hypnose profonde, ils me racontaient tous essentiellement les mêmes choses concernant le monde spirituel et leur vie après leur mort ».

Quant aux scènes évoquées lors des conversations à l’état de veille, l’objection selon laquelle ces scènes seraient un pur produit de l’imaginaire personnel du sujet peut aussi être réfutée par l’argument de Michael Newton : comment attribuer la cohérence des scènes évoquées par des personnes différentes à autre chose qu’une source commune : celle d’un authentique monde de l’au-delà ?

2/ Les sujet interrogés par Martini : tous des médiums qui s’ignorent ?

Comment les personnes interrogées par Martini ont-elles pu, lors d’une banale conversation à l’état de veille, entrer spontanément en contact avec des guides et des enseignants spirituels désincarnés, sans jamais les avoir contactés auparavant, ni même, pour certaines parmi les personnes interviewées, avoir entendu parler de l’existence de tels guides désincarnés ?

Martini aurait-il, à son insu, attiré à lui des personnes douées de capacités médiumnique latentes qui soudainement se seraient révélées en sa présence ?

On ne peut pas raisonnablement croire que Martini ait hypnotisé ces personnes sans lui-même s’en rendre compte ! Hypnotiseur malgré lui !? Non, écartons cette hypothèse.

Il aurait donc interrogé uniquement des médiums potentiels qui s’ignorent…

Richard aurait-il des dons spéciaux ? Ou bien serions-nous tous médiums ?

Voyons l’opinion de la médium Jennifer Shaffer, la principale collaboratrice de Richard.

Les précisions de Jennifer Shaffer

Voici ce qu’elle raconte dans la préface de Backstage Pass to the FlipsideL’au-delà depuis les coulisses :

« Alors, quand on me demande « Que fait Rich Martini ? » Je réponds :  » Il peut tout faire et vite.  » Par exemple il peut écrire un livre très vite. Même si dans son esprit cela prend une éternité, il peut faire des choses que personne d’autre ne peut faire. […]

Il peut vous emmener en voyage dans une vie passée comme ça, d’un claquement de doigts. Vous n’avez pas besoin de vous allonger ou d’être inconscient pour cela, c’est un état où vous êtes éveillé, mais l’information passe par vous.

C’est comme le travail que j’accomplis en tant que médium… Je ne me souviens d’aucune des choses qui me sont dites pendant mes séances, mais je me souviens des sentiments qui y sont associés. J’ai l’impression d’être dans un état de rêve. Et vous savez comment ça se passe, quand vous vous réveillez d’un rêve, vous pensez que vous allez vous en souvenir. Mais ce n’est pas le cas. (Rires) […]

C’est quelque chose qu’il peut faire pendant que vous êtes pleinement conscient. Il pose des questions que personne d’autre ne pose, c’est pour ça qu’il est un si bon interviewer. Il va au fond des choses, des choses dont vous ne soupçonniez même pas l’existence.

Et pour les personnes qui ont peur de ce genre d’enquête, Richard a une façon de les faire s’ouvrir, qu’elles le veuillent ou non. Il a une excellente façon de faire ressortir ce qui vous dérange ou vous blesse à la surface. J’ai connu des situations où je me suis souvent tourné vers lui pour obtenir des conseils.

Je pense qu’il est comme un thérapeute pour médiums, et il le fait d’une manière qui n’est pas menaçante. Vous ne vous souvenez peut-être pas des choses qui se sont passées dans une vie antérieure, mais votre champ d’énergie, lui, s’en souvient. Et en examinant ce qui a pu se passer, votre champ d’énergie commence lentement mais sûrement à guérir, pas seulement de cette vie, mais de toutes les différentes vies. »

 

Pour terminer cet aperçu sur les enquêtes de Richard Martini, je vous propose de lire la préface de son premier ouvrage (Flipside) rédigée par Gary E. Schwartz, professeur de psychiatrie et de psychologie à l’université Yale.

 

L’avis de Gary Schwartz

 

« Existe-t-il une réalité spirituelle plus grande ?  La conscience survit-elle à la mort physique ?  Les vies antérieures sont-elles réelles ?  Existe-t-il un grand plan créatif – une sorte de Complot divin – dont nous faisons tous partie, et pouvons-nous individuellement et collectivement contribuer à sa conception et à son déroulement ?

Et en supposant qu’il existe une sorte de grand processus de planification, la question se pose : est-ce que ce dernier – que j’en suis venu à considérer comme un « Enseignant Infini » – a le sens de l’humour ?

Je suis un scientifique de formation et de profession. Mes recherches en laboratoire m’ont amené à aborder ce genre de questions dans divers livres, notamment Extraordinaires Contacts avec l’au-delà, The G.O.D. Experiments et La Promesse sacrée.

Comme Richard Martini, l’auteur de FlipSide, je suis un sceptique au sens propre du terme – c’est-à-dire un questionneur, un interrogateur et un véritable chercheur de vérité. De toutes ces grandes questions, l’hypothèse des vies antérieures – la vie continue des âmes individuelles en vue de notre apprentissage et de notre évolution – est l’une des moins étudiées et des plus controversées.

La vérité est que la science ne sait pratiquement rien du concept d’incarnation ou de conscience.  La science contemporaine suppose simplement que l’idée d’incarnation est un mythe fallacieux, et selon les neurosciences dominantes, la conscience est une propriété émergeant des réseaux neuraux, un effet secondaire évolutionnaire, pour ainsi dire, de l’invention du cerveau et du système nerveux.  Selon les vues dominantes de la science académique, il ne peut y avoir d’incarnation de la conscience car le cerveau est le seul créateur de la conscience.

La plupart des neuroscientifiques n’envisagent pas l’hypothèse selon laquelle le cerveau pourrait être une antenne et un récepteur brillamment conçus pour la conscience qui, d’une manière ou d’une autre, revient – s’incarne et/ou se connecte (par exemple résonne) avec le cerveau. Un ensemble de recherches émergentes sur la conscience (généralement classées sous l’étiquette de parapsychologie), combiné à la physique quantique contemporaine, remet sérieusement en question la croyance selon laquelle le cerveau est le créateur de la conscience.  Cette nouvelle preuve exige que nous reconsidérions l’idée de l’incarnation de la conscience et, par extension, la plausibilité (sinon la probabilité) de la réincarnation.

Trois types d’enquêtes scientifiques peuvent nous fournir des preuves importantes qui répondent à ces grandes questions :

Type I, l’auto-science :

Preuves obtenues dans les laboratoires de nos vies individuelles, où les observations personnelles sont enregistrées et examinées dans un état d’esprit sceptique (interrogateur) et orienté vers la science.

Type II, les enquêtes exploratoires :

Les scientifiques se servent d’eux-mêmes comme sujets prototypes préliminaires, testant sur eux-mêmes de nouvelles méthodes et procédures de laboratoire.

Et type III, la recherche conventionnelle

Lorsque des expériences contrôlées sont menées sur des sujets humains ou animaux en suivant les règles et directives académiques et universitaires.

Bien que la recherche conventionnelle de type III soit la plus respectée et parfois la plus définitive, c’est souvent dans le cadre de l’auto-science de type I que sont faites les découvertes les plus innovantes et les plus fondamentales. 

L’histoire des sciences nous rappelle que de grands scientifiques comme Isaac Newton et Albert Einstein ont pris les observations de type I faites dans leur vie personnelle et les ont traduites avec succès en théories et découvertes révolutionnaires de type III. Lorsque ces trois types de preuves aboutissent collectivement à la même conclusion, leur impact combiné est nettement plus important que l’un ou l’autre pris isolément.

FlipSide de Richard Martini est un voyage inspirant et bien écrit – ainsi que divertissant – de la science de soi de type I qui se concentre sur les questions interdépendantes que sont (1) la réincarnation et les vies antérieures, (2) la régression et la guérison des vies antérieures, et (3) l’existence d’un grand concepteur et d’un plan universel.

En lisant le parcours de découverte personnelle de Richard dans le contexte de ces grandes questions, vous vous éveillerez à une vision de l’esprit et de l’univers qui est remplie d’opportunités et d’émerveillement.  C’est le genre de livre qui, une fois lu, fera que vous ne pourrez plus voir le monde de la même façon.

Je dois avouer qu’après avoir lu FlipSide, il semble que je ne puisse plus résister à l’envie de faire entrer en laboratoire la recherche sur l’hypothèse des vies passées. Bien que ce livre ne m’ait pas amené à prendre la décision de soutenir les Cubs (sourire) [allusion à une boutade de l’auteur en tête d’ouvrage], il m’a encouragé à envisager la possibilité que les observations et les idées de Richard s’avèrent valables et significatives pour nous tous ».

 


 

Pour aller plus loin avec Gary Schwartz, je vous invite à lire ma chronique en trois parties de son ouvrage Extraordinaires Contacts avec l’au-delà

 


 

Crédit photo en tête d’article : Mark Boss – Unsplash

 


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