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Chronique : Le Couloir des Elus

 

Je vous propose de me suivre aujourd’hui à travers cette chronique spéciale — un détour hors de mon challenge —, pour découvrir ensemble un ouvrage de Marie Bolduc :

Le Couloir des Élus – Marie Bolduc

Le Couloir des Elus

 

Quatre livres en un

Dans le prologue de son ouvrage, Marie Bolduc nous en raconte sa genèse.

Nous apprenons ainsi qu’il a d’abord été publié sous la forme de quatre livres plus brefs ; le premier fut Le Couloir des Elus proprement dit, puis vinrent les trois titres suivants :

  • La Survie de l’Âme
  • Retours à la Terre
  • L’Ultime Choix

Ces quatre titres furent tous publiés aux éditions québécoises Le Dauphin Blanc, et la version initiale du Couloir des Elus fut le premier ouvrage de cette maison d’édition à devenir un best-seller, soit un ouvrage vendu à plus de dix mille exemplaires, ou plutôt dix mille copies, comme on dit plaisamment au Québec.

Je ne vous parlerai aujourd’hui que du livre I. Pour les livres II, III, IV, je vous donne rendez-vous sur mon blog dans les jours à venir.

 

Livre I : Le Couloir des Élus

Dans l’avant-propos de ce premier livre, nous découvrons comment s’amorce l’histoire de Marie-Josée, la nièce de l’auteure.

Marie-Josée était une jeune femme pleine de vie et heureuse de vivre, lorsqu’un matin d’août 1991, un énorme camion emboutit sa voiture. Marie-Josée meurt sur le coup.

À cette époque, Marie Bolduc, d’abord prénommée Marie-Anna pendant son enfance, communiquait depuis deux ans déjà avec des guides spirituels qui lui rendaient visite dans ses rêves.

Dès la première nuit après sa mort, Marie-Josée vient rendre visite à Marie durant son sommeil, et c’est le début d’une longue collaboration qui s’étendra sur plusieurs de nos années terrestres. Depuis plusieurs mois, Marie percevait des messages de personnes décédées, mais sa nièce est la première avec laquelle un long échange répété s’établit.

L’effet d’une mort subite

Le livre I est la retranscription de tous les messages transmis à Marie Bolduc par Marie-Josée. Nous lisons donc les propos de Marie-Josée, qui parle à la première personne et commence par interpeller sa tante dans son sommeil :  » Tante Marie ! Tante Marie ! « 

 » Affronter la mort si subitement est avant tout un choc, tante Marie. […] Une mort subite est tragique pour la personne qui s’en va. Elle se retrouve en quelques secondes dans un décor complètement différent. Les conditions d’existence changent radicalement sans qu’elle y soit préparée. Elle est alors perturbée et contrariée par ces changements.[…]

Il est possible — et je l’ai saisi après mon départ — que ce soit différent pour certaines personnes. Mais la majorité de ceux qui décèdent subitement vivent de la contrariété et des interrogations dès les premiers instants de leur mort. « 

Une fois qu’elle comprend ce qui lui est arrivé, Marie-Josée rencontre des guides puis un être merveilleux qui lui déclare qu’elle est une âme élevée qui n’a pas à se réincarner immédiatement, à moins qu’elle n’en ressente le désir.

 

Dernier retour à la Terre

 » Va, retourne à la Terre pour tes funérailles et ta délivrance finale. Puis reviens-nous vite. Tu auras à entreprendre un magnifique travail. « 

Nous apprenons donc ici que Marie-Josée est invitée explicitement à retourner à la Terre — certes sous forme désincarnée — pour être présente lors de ses funérailles.

Les visites au salon funéraire ne sont pas une partie de plaisir pour Marie-Josée, elle nous dit ne tirer aucun profit de la vision des personnes qui défilent dans le salon auprès de son corps.

Elle sent un grand contraste entre l’indignation et le choc de ceux qui trouvent cette mort injuste, et son propre sentiment de sérénité, une fois qu’elle comprend que son départ est advenu à la date prévue. Une date prévue par elle-même, affirme-t-elle.

Durant la période de quelques jours qui séparent le décès et les obsèques, Marie-Josée reste près de son corps pendant la journée, tandis que la nuit elle s’empresse de rejoindre le monde astral.

Pendant ce laps de temps, elle éprouve par intermittence une impression d’attachement à son corps terrestre, mais lors de l’enterrement au cimetière, elle fait définitivement ses adieux à ce corps physique.

Confrontation avec soi-même

La scène que Marie-Josée nous décrit est du même ordre que celles que nous racontent les personnes qui sont revenues d’une mort provisoire, une EMI.

 » À la façon d’un film sur un écran de télévision grand format, toute notre vie se déroule sans aucune censure. Toutes nos actions, nos pensées les plus secrètes, nos instants de bonheur, nos erreurs, nos lâchetés, nos réalisations, nos expériences, nos souffrances, bref, notre vie entière défile sous nos yeux dans les moindres détails, sans oublier les épisodes occultés par la mémoire, tant ils sont douloureux. « 

Marie-Josée déclare que le plus difficile pour l’âme est de réaliser qu’elle est la seule responsable de tous les actes qu’elle voit défiler sous ses yeux.

Elle affirme également que le jugement qu’elle porte alors sur ses actes permet une lucidité accrue pour le choix ou non d’une réincarnation.

On voit donc qu’est affirmée ici l’idée selon laquelle c’est l’âme qui décide de sa réincarnation, par sa seule volonté.

Un peu plus loin dans l’ouvrage, Marie-Josée nous donne des précisions sur sa vision de la réincarnation, mais elle se contente d’affirmer que la réincarnation est le moyen prévilégié qu’utilise l’âme pour évoluer.

L’idée que l’âme est maîtresse de son devenir par sa seule volonté consciente est largement contredite par d’autres thèses, comme on peut le voir dans cette étude de Laurent Guyénot.

La profession céleste de Marie-Josée

Marie-Josée nous apprend qu’elle accepte avec joie l’offre de servir les âmes incarnées. Elle les aidera dès la période de transition qui marque la fin de l’enfance et le début de l’adolescence.

Le travail des guides est souvent ardu, ils déploient d’immenses efforts, mais la majorité des humains rejettent leur existence.

 » Le manque de communication entre les êtres humains et leurs guides prive la Terre de véritables bénédictions. « 

La vie au Paradis selon Marie-Josée

Là où vit Marie-Josée, le paysage n’est que splendeur. Et elle fait l’observation importante suivante :

 » Tout me semble encore plus réel que sur la Terre. « 

Et plus loin :  » La réalité est bien ici, non sur Terre. « 

Marie-Josée a bien conscience que son expérience n’est pas celle de toutes les âmes. Elle nous dit en effet :

 » Tous nos souhaits se réalisent par la pensée, mais aucune âme ici n’abuse de pouvoir rendu si naturel. Sut Terre, la pensée a ce pouvoir créatif. Mais l’esprit de l’homme est si parasité par des pensées néfastes de négativisme que ses créations ne sont pas souvent très heureuses.

Alors qu’ici, c’est exactement le contraire, du moins sur le plan sur lequel j’évolue actuellement. « 

Comment parler du Royaume sans parler de Dieu ?

Pour Marie-Josée, l’idée que sur Terre l’on se fait de Dieu est bien pâle face à la réalité, mais elle est pourtant nécessaire et utile.

Précisément, l’important n’est pas tant d’avoir une idée de Dieu, mais de l’aimer, tel qu’on le ressent.

 » Pour toi sur la Terre, tante Marie, je crois même qu’il est préférable d’apprendre à connaître Dieu à ta façon. Ne Le conçois pas comme certains te suggèrent de L’imaginer, mais plutôt comme toi tu Le ressens. […] Conçois-Le comme il te plaît, l’important est avant tout de L’aimer. « 

Marie-Josée dit encore :

 » Tante Marie, explique-le bien aux gens de la Terre ; qu’ils ne cherchent point à connaître Dieu avec leur intellect. […] Ils doivent plutôt s’approcher de Dieu par l’intérieur, L’accepter et L’aimer, tout simplement. « 

Les âmes dans l’après-vie

Sur le plan dans lequel se trouve Marie-Josée, les âmes sont heureuses. Elles n’éprouvent aucune souffrance, seulement de la compassion pour les souffrances des âmes incarnées qu’elles servent.

Pour d’autres âmes dont la vie terrestre fut éprouvante, la situation est différente : elles ont besoin de beaucoup de tendresse et d’amour pour récupérer et s’adapter avant de commencer l’apprentissage de la vie céleste.

De bas en haut… dans l’astral

Marie-Josée affirme que le bas-astral existe bien. Elle le décrit comme un milieu sans lumière, trouble, lugubre, où règne une incroyable désolation.

Elle nous raconte qu’elle a été confrontée à ce milieu dans le cadre de son apprentissage :

 » Je devais être instruite de ces lieux. Heureusement, ma visite fut brève. Je ne désirais nullement m’éterniser dans ces lieux, crois-moi. « 

Selon Marie-Josée, les âmes qui peuplent le bas-astral peuvent être classées en quatre catégories :

  1. Les âmes enchaînées à la Terre
  2. Celles qui refusent Dieu
  3. Celles qui sont négatives
  4. Les esprits malins, ou âmes déchues.
Les âmes enchaînées à la Terre

Ces âmes n’habitent pas totalement le bas-astral, nous dit Marie-Josée, elles naviguent entre le bas-astral et la Terre, elles errent. On les appelle ainsi des âmes errantes.

Certaines d’entre elles sont retenues sur Terre non pas en raison de leur attachement propre, mais à cause des sentiments très forts qu’éprouvent certaines personnes à leur égard, qu’il s’agisse d’un amour possessif ou d’un sentiment de haine intense.

 » Tu sais, tante Marie, on ne retient pas un oiseau qui s’envole du nid. Mais par amour, on lui accorde la liberté d’un ciel immense. « 

Les âmes qui refusent Dieu

Elles sont confrontées constamment à d’incroyables barrières qu’elles ont érigées durant leur vie terrestre, consciemment ou non, par leur incroyance ou leur rejet de Dieu. Ces âmes perdues sont souvent prises de panique, nous dit Marie-Josée, craignant de se retrouver dans un endroit pire encore.

Des guides sont toujours disposés à leur apporter leur aide, mais elles doivent faire le premier pas.

Les âmes négatives

Il s’agit d’âmes qui, sur Terre, étaient des êtres faibles, sans volonté, désabusés, fatigués de vivre. Marie-Josée nous précise qu’elles sont souvent enclines à s’approcher des voyageurs de l’astral (les âmes incarnées en sortie de corps provisoire) et à leur soustraire de l’energie.

Elles ne sont pas désireuses de s’en sortir, ni de s’améliorer, tant elles sont habituées à vivre en disharmonie. Elles sont souvent récupérées par les esprits malins afin de servir dans le  » clan des rebelles « .

Les âmes déchues

Ces âmes s’ingénient à instaurer sur la Terre le négativisme sous toutes ses formes. Elles se donnent une allure qui engendre la peur chez ceux qui les rencontrent, mais il ne faut pas les craindre, nous dit Marie-Josée.

 » En vérité, tante Marie, elles sont lâches et poltronnes, et devant la lumière elles courbent l’échine. « 

Marie-Josée ajoute l’idée importante que les âmes pures ont notamment pour mission de faire revenir les âmes déchues dans le camp de la lumière :  » Il est merveilleux de voir parfois les élus de Dieu revenir du bas-astral accompagnés d’âmes déchues qui se sont laissées pénétrer par la lumière. « 

Bas-astral, voyage astral, sommeil

Marie-Josée met en garde les personnes qui s’engagent dans des sorties de corps : elle les invite fortement à s’entourer de la protection d’un guide de lumière ou d’une âme pure afin, au cours du voyage astral, d’éviter le bas-astral et de se diriger vers des régions plus élevées et plus harmonieuses.

Concernant le sommeil, Marie-Josée affirme que chaque nuit l’âme sort du corps et voyage dans l’astral. Elle invite donc à prendre la précaution de se protéger avant de s’endormir, en s’entourant mentalement de lumière.

Haut-astral

Le haut-astral n’est pas une finalité, nous précise Marie-Josée. Comme d’autres trépassés, elle affirme qu’il y a des plans supérieurs.

Elle affirme également qu’une multitude de paliers s’échelonnent entre les niveaux inférieurs et supérieurs de l’astral, et le soutien des guides de lumière est constant tout au long de l’ascension.

Le ciel et l’enfer

La question du ciel et de l’enfer mérite que je cite de larges extraits des affirmations de Marie-Josée à ce propos. On notera que Marie-Josée emploie le mot ciel dans le sens du terme beaucoup plus répandu de paradis.

 » Il importe, tante Marie, de comprendre que ces termes ne désignent pas réellement des endroits, mais bien des états d’âme.

Longtemps, les êtres humains ont craint l’enfer et espéré le ciel. Pourtant, ces deux états ne sont que les résultantes de leurs propres actes. […] Après la mort, l’enfer peut […] se vivre si l’âme échoue dans le bas-astral, refusant Dieu, dérivant vers l’obscurité.

Vois-tu, tante Marie, l’enfer n’est rien d’autre qu’une triste absence de lumière. […] L’enfer se crée à l’intérieur, puis se propage à l’extérieur. Pourtant, les âmes ignorent généralement qu’il s’agit de leurs propres créations.

À l’inverse, on peut aussi créer son ciel à chaque instant de sa vie. […] L’expression qui dit que le ciel se gagne sur la Terre contient plus de verité qu’on ne pourrait le croire. En créant le ciel dans ta vie de tous les jours, tu prépares ton ciel dans le Royaume. Car les vibrations dont ton âme se sera imprégnée te porteront après la mort vers le palier vibratoire correspondant. « 

Mieux vivre sa mort

Marie-Josée nous invite à prendre connaissance des nombreux témoignages de NDE, elle y voit en effet une façon utile d’apprivoiser la mort.

Elle nous rappelle à ce propos que les témoignages de mort provisoire, bien que se ressemblant, ont chacun leur spécificité. C’est ainsi que la traversée d’un tunnel n’est pas systématique. Marie-Josée elle-même n’a pas traversé de tunnel.

 » Très souvent, ce couloir noir n’est rien d’autre que le produit de leur pensée saturée d’ignorance. Ce passage est créé par leur imagination. Certains traversent bien un tunnel, alors que d’autres l’imaginent simplement.

Ils sont en fait confrontés avec l’idée de néant que la pensée humaine nourrit à propos de la mort. « 

Il faut s’inspirer des témoignages des rescapés de la mort pour chasser la peur.

 » Prends donc soin, tante Marie, que les hommes assimilent l’essentiel de ces témoignages sans s’identifier aux détails. « 

Marie-Josée poursuit son chemin… vers Dieu

Son souhait le plus cher est de se rapprocher de la lumière divine.

 » Tante Marie, je te permets de raconter à mes parents, à a famille et à mes amis la merveilleuse aventure que je vis actuellement. […]

Dis-leur, tante Marie, de ne pas me retenir, de me laisser libre dans mon ascension. Bientôt, je deviendrai le guide de l’un d’entre eux. […] Lorsque la moission les ramènera jusqu’ici, j’aurai la grande joie de les accueillir dans la lumière du Royaume. « 

2 Comments

  • GILLES

    Bonjour ,j’ai lu les livres écrits par Marie BOLDUC,c’est merveilleux de savoir que sommes éternels dans l’Amour.Merci à Marie BOLDUC Médium ,à Chico XAVIER et Divaldo Pereira FRANCO Médiums Brésiliens.

  • Jerome Choisnet

    Bonsoir Gilles, heureux que vous ayez partagé votre avis. Et merci de rappeler aux lecteurs du blog qu’ils peuvent aussi consulter les ouvrages de Chico Xavier et Divaldo Franco.
    Bien à vous,
    Jérôme Choisnet

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