Chronique : Lumières nouvelles sur la réincarnation (1/2)
Pour cette troisième chronique de mon challenge, nous allons retrouver le Père François Brune, que nous avons découvert à travers ma chronique de son fameux livre Les morts nous parlent.
Mais cette fois ce n’est pas en tant qu’auteur que nous retrouvons François Brune, mais en tant que préfacier. Il est en effet le rédacteur de la préface de l’ouvrage suivant de Laurent Guyénot :
Lumières nouvelles sur la réincarnation
Que nous dit François Brune dans sa préface ?
Une chose fort intéressante : il nous assure que Laurent Guyénot, chaque fois qu’il cite un texte, est allé le vérifier à sa source.
Je vous confierai que je n’ai pas été aussi exemplaire dans la première chronique que j’ai rédigée. Je ne suis pas allé vérifier à leur source chacun des textes que cite F. Brune, je ne suis allé vérifier que certains d’entre eux. Mais j’avais décidé de faire confiance à F. Brune, car dans son ouvrage il cite toutes ses sources. Il ne lui arrive jamais d’écrire : « Untel a écrit telle chose » sans donner la source correspondante, avec l’édition concernée et la page.
Sur ce point François est donc aussi fiable que Laurent Guyénot, c’est pourquoi je me suis abstenu d’aller moi-même vérifier tous les textes qu’il cite dans Les morts nous parlent.
Mais en quoi est-il important de vérifier les sources ? Et bien cela nous permet de :
» Réfuter quantités d’affirmations courantes qui ne reposent absolument sur rien, mais que l’on retrouve indéfiniment recopiées d’un livre à l’autre, sans qu’aucun auteur ait pris la peine de vérifier ce qu’il avance. «
Laurent Guyénot est l’auteur d’un autre ouvrage sur le même thème de la réincarnation, antérieur de deux ans à celui qui est l’objet de la présente chronique :
Dans cet autre ouvrage, L. Guyénot nous présente l’ensemble des traditions évoquant cette notion de réincarnation.
Revenons à l’ouvrage Lumières nouvelles sur la réincarnation.
Son introduction décrit très clairement l’essentiel de la problématique qui se présente à nous.
Examinons-la en détail.
Tout d’abord une remarque sur les vocables existants :
En plus du terme réincarnation, existent les termes métempsycose (parfois orthographié métempsychose), transmigration et aussi métemsomatose, mot ancien à nouveau employé par certains auteurs de nos jours.
Ces vocables ont des significations qui se distinguent d’un auteur à l’autre et qui ont évolué au fil des époques, je ne m’attarderai donc pas à définir leur sens plus précisément à ce stade de ma réflexion.
J’ajoute néanmoins une précision sur un autre terme que j’utiliserai régulièrement dans cette chronique, à la suite de Laurent Guyénot : le mot réincarnationniste. Employé comme substantif, ce mot désignera les personnes qui croient à la réincarnation. En tant qu’adjectif, je l’utiliserai par exemple pour parler de la littérature réincarnationniste et des écrits réincarnationnistes.
Au-delà du vocabulaire, ce qui nous importe est d’aller observer le processus lui-même, en compagnie de l’auteur.
Premier point important évoqué par L. Guyénot :
Distinguer réincarnation et survivance
Il existe aujourd’hui, nous dit L. Guyénot, une certaine confusion entre la réincarnation et la survivance, ce deuxième terme désignant une forme de survie après la mort du corps physique.
Cette confusion se trouve aussi bien dans l’opinion populaire que dans nombre d’ouvrages. Certains ouvrages affirment par exemple que s’il y a survivance, il y a forcément réincarnation, ou que si l’on récuse la réincarnation, cela implique qu’il n’y a rien après la mort.
Certains ouvrages d’orientation chrétienne, argumentant en faveur de la résurrection, suggèrent dicrètement qu’il n’y a qu’une seule alternative : résurrection ou réincarnation, omettant de mentionner l’hypothèse de la survivance considérée comme une continuation de la vie sous d’autres formes.
Questionner la réincarnation et préciser la survivance
Laurent Guyénot nous déclare que l’on peut croire en la survivance sans pour autant affirmer qu’elle est universelle et éternelle, c’est-à-dire affirmer que toutes les âmes survivent à la mort du corps et que toutes survivent éternellement.
Une question se pose légitimement quand on parle de survivance : qu’est-ce qui survit ?
Il s’avère que l’on doit formuler l’hypothèse que l’âme est multiple, et qu’une partie seulement de l’âme reste individualisée après la mort, tandis que d’autres éléments qui la composaient au départ sont appelés à se dissoudre ou à se fondre dans un réservoir collectif.
Le travail de L. Guyénot s’articule sur 3 axes :
-
Remettre en cause les preuves de la réincarnation
-
Interroger les faits : suggèrent-ils une autre hypothèse que la réincarnation ?
-
Répondre à la question : s’il y a réincarnation, qu’est-ce au juste qui se réincarne ?
L’auteur nous déclare avoir analysé une vaste gamme de phénomènes psychologiques et parapsychologiques invoqués à l’appui de la thèse de la réincarnation. Cette étude très approfondie l’a convaincu de ceci :
Des éléments psychiques transmigrent entre les hommes ayant vécu et les hommes vivant présentement.
Or les partisans de la réincarnation dans leur immense majorité, nous dit l’auteur, font la déduction suivante :
Au moindre signe de transmission d’une donnée psychique, les réincarnationnistes font de cette transmission la preuve d’un lien d’identité entre la personne émettrice et la personne réceptrice.
C’est faire fi de la rigueur scientifique la plus élémentaire, nous dit L. Guyénot, et il entend bien se démarquer d’un tel simplisme.
Premier type d’arguments en faveur de la réincarnation
Parmi les phénomènes parapsychologiques invoqués comme preuve de la réincarnation, nous trouvons avant tout :
Les régressions dans des prétendues vies antérieures.
C’est ainsi que de plus en plus nombreux sont aujourd’hui les thérapeutes de vies antérieures. L’auteur s’interroge sur ce qui a permis une croissance considérable du nombre de ces praticiens. A l’époque de la rédaction de cet ouvrage, soit en 2003, on en dénombrait déjà plusieurs dizaines de milliers aux États-Unis.
L. Guyénot est d’avis que cela vient des faits suivants :
- ces pratiques de régression se font grâce à l’outil de l’hypnose
- ces pratiques présupposent le concept d’inconscient ou de subconscient
Or l’hypnose est aujourd’hui un outil qui a acquis ses lettres de noblesse, et le concept de l’inconscient est admis par quasiment toute la communauté scientifique. (Mais nous verrons que Guyénot le remet également en question, tout au moins le concept d’inconscient personnel).
Deux autres types d’arguments en faveur de la réincarnation
Ces deux autres catégories d’arguments ne sont pas l’objet majeur de l’ouvrage de L. Guyénot, mais il les mentionne néanmoins dans son introduction.
Arguments historiques
Ces arguments qui se résument à « La croyance en la réincarnation a été quasi universelle dans les anciennes traditions » ont été étudiés dans l’autre ouvrage de L. Guyénot : Les avatars de la réincarnation.
L’antiquité et l’universalité d’une croyance sont certes à prendre en considération, mais ne constituent en rien une preuve du bien-fondé de ladite croyance : avant Galilée et Copernic, tout le monde croyait que le soleil tournait autour de la Terre.
L. Guyénot dénonce un autre argument historique frauduleux : celui qui consiste à donner une liste de citations d’intellectuels célèbres qui croyaient à la réincarnation.
Première objection :
La citation avancée est mensongère quand elle est sortie du contexte dans lequel son auteur l’a énoncée.
On peut en effet facilement, chez le philosophe David Hume et chez d’autres auteurs, extraire des citations qui semblent exprimer une croyance en la réincarnation, alors que ces citations « s’insèrent dans une argumentation dialectique où l’auteur n’évoque cette opinion que pour la réfuter », nous dit Laurent Guyénot.
Deuxième objection :
Une liste de citations d’intellectuels n’a pas valeur de démonstration.
L. Guyénot affirme ceci : » On pourrait produire une liste tout aussi interminable d’éminents penseurs n’ayant jamais cru à la réincarnation. »
Arguments philosophiques et éthiques
Les arguments philosophiques reposent sur des postulats ou des principes que L. Guyénot juge arbitraires et discutables. Ils sont à prendre en considération car à l’origine des a priori qui ont permis la vague de diffusion moderne de la thèse de la réincarnation.
L. Guyénot étudie ces arguments dans son ouvrage précédent, Les avatars de la réincarnation.
Dans l’ouvrage objet de la présente chronique, il revient brièvement sur les arguments éthiques. Il estime que la question de l’utilité morale de la réincarnation ne peut trouver que des réponses très subjectives, qui réflètent sutout le parti pris de ceux qui la formulent.
Il écrit aussi que « la qualité morale des gens n’a généralement que peu de rapports avec les systèmes de croyances dans lesquels ils évoluent. » Il existe des réincarnationnistes fanatiques.
L’objet du travail de L. Guyénot n’étant pas de réfuter les arguments des réincarnationnistes, nous ne nous attarderons pas davantage sur cette troisième catégorie d’arguments.
L’auteur est d’ailleurs très clair dès la première page de son introduction : son ouvrage n’a pas un caractère polémique.
L.Guyénot reconnaît bien la réalité des phénomènes de transmigration ; mais son travail consiste à répondre à la question :
Qu’est-ce, au juste, qui se réincarne, et dans quelles conditions ?
Or il se trouve que les partisans de la réincarnation, s’ils affirment tous que l’individu se réincarne, ont toutefois des opinions différentes sur un certain nombre de points, comme nous allons le voir.
Les partisans de la réincarnation ne sont pas d’accord sur certains aspects
Les points de divergence sont les suivants :
- Nombre moyen d’incarnations par individu : selon les écoles, il peut aller de trois à … une infinité
- Délai moyen entre deux incarnations :
Pour les auteurs se rattachant à l’hindouisme ou au bouddhisme, le délai entre deux incarnations s’étend de quelques jours à quelques semaines, tandis que les courants ésotéristes parlent d’un délai de plusieurs siècles.
- Réincarnation toujours avec le même sexe selon certaines écoles ou avec une alternance des deux sexes selon d’autres écoles (essentiellement les réincarnationnistes d’aujourd’hui)
- Possibilité ou non du choix de la nouvelle incarnation :
Les réincarnationnistes « traditionalistes » considèrent que les modalités de la nouvelle incarnation sont imposées à l’individu, tandis que les courants réincarnationnistes d’aujourd’hui affirment que l’âme choisit sa nouvelle incarnation en pleine connaissance de cause.
Il existe aussi des compromis : certains considèrent que les êtres évolués choisissent les conditions de leur prochaine incarnation, tandis que les êtres déchus se les voient imposer.
Venons-en maintenant aux opinions que nous pouvons recueillir de la part des esprits de l’au-delà.
Que disent les esprits sur la réincarnation ?
Notons tout d’abord avec l’auteur que la réponse d’un esprit ne peut pas être considérée comme une preuve sous prétexte que l’esprit est directement en possession de la vérité, puisqu’il vit dans l’au-delà.
Pourquoi un esprit devrait-il toujours dire la vérité ?
Nous serions d’ailleurs fort ennuyés de croire cela car, comme nous allons le voir, les esprits se contredisent :
- Certains esprits affirment que la réincarnation est une réalité
- D’autres déclarent que la réincarnation n’existe pas
- D’autres encore ne se prononcent pas
Les esprits de l’au-delà qui y croient
Parmi ceux-ci, nous trouvons notamment Georges Morrannier, dont François Brune nous a parlé dans son ouvrage Les morts nous parlent. La position de G. Morrannier est modérée : dans les textes qu’il a transmis à sa mère, il parle de deux ou trois réincarnations.
Que dit quant à lui Pierre Monnier, officier français trépassé en 1915 ?
L. Guyénot décrit les Lettres de Pierre comme » l’un des plus beaux joyaux de la littérature médiumnique française « . Or Pierre déclare, dans les rares textes où il évoque le thème de la réincarnation, que celle-ci est possible dans certaines circonstances singulières.
Que dit Gérald de Dampierre ?
Gérald de Dampierre est l’auteur de communications avec sa mère publiées et commentées par le père François Brune, dans Dites-leur que la mort n’existe pas.
Dans cet ouvrage, Gérald de Dampierre affirme que la réincarnation est réservée aux êtres peu évolués et trop attachés à la Terre.
D’après L. Guyénot, un autre esprit de trépassé affirme une thèse analogue : Arnaud Gourvennec, que le père F. Brune cite aussi dans Les morts nous parlent.
» Arnaud condamne la croyance en la réincarnation systématique, mais admet que le phénomène puisse être réel dans certains cas de sous-développement spirituel. «
Ceux qui nient la réincarnation
Philippe Ragueneau mentionne dans son livre L’autre côté de la vie, une communication avec son épouse trépassée Catherine Anglade. Laurent Guyénot nous rapporte cette communication, où Philippe dit à son épouse qu’il a lu des livres sur l’au-delà et qu’il lui demande sa position à elle :
» — Beaucoup de ces livres, que j’ai feuilletés, parlent aussi de la réincarnation. Je t’avais déjà interrogée là-dessus.— … Et je t’avais répondu, je m’en souviens très bien : la réincarnation n’existe pas. Nous n’avons qu’une âme, bien sûr, mais nous n’avons aussi qu’une vie terrestre, une seule. «
Parmi les trépassés qui nient la réincarnation, certains ont changé d’avis :
Ceux qui y ont cru fermement durant leur existence terrestre puis ont changé d’avis dans l’au-delà
C’est le cas du Dr J.M. Peebles, et aussi le cas de Helena Blavatsky, la fondatrice de la Société Théosophique. Laurent Guyénot cite plusieurs extraits de son démenti. Il est intéressant de constater qu’elle réfute une croyance qu’elle a largement contribué à répandre dans l’opinion occidentale moderne :
» Les mémoires des » vies passées » sont causées par des esprits qui apportent ces pensées et projettent les vies qu’ils ont vécues. Un esprit imprime en vous l’expérience de sa vie et celle-ci est implantée dans votre esprit comme si c’était la vôtre. Vous pensez alors que vous vous souvenez du passé. […]
Ils vous parlent par » impressions « , ou inspiration, et leur passé défile en vous comme un panorama. Vous le ressentez, et vous revivez le passé de ces esprits. Et vous faites la faute de prendre cette expérience pour la mémoire d’incarnations antérieures.
J’ignorais ceci lorsque j’étais en vie. J’ai accepté sans esprit critique l’idée que ces souvenirs étaient vrais, mais lorsque je suis passée dans le monde spirituel, j’ai réalisé qu’il en est autrement. […]
La doctrine de la réincarnation n’est pas vraie. Je ne voulais pas le croire. Ils m’ont dit ici dans le monde spirituel que je ne pouvais pas me réincarner. J’ai essayé et essayé encore de revenir pour être quelqu’un d’autre, mais je n’y suis pas parvenue. Nous ne pouvons pas nous réincarner. Nous progressons, nous ne revenons pas. «
Ceux qui ne se prononcent pas
Le médium John C. Sloan a obtenu la réponse suivante d’un de ses guides dans l’au-delà :
C’est une question à laquelle il m’est difficile de répondre. Je ne connais personne à qui ce soit arrivé.
C’est ici que s’achève la première partie de ma chronique. Vous retrouvez la deuxième partie dans quelques jours, cette semaine.
Si cette première partie vous a plu, merci de me le dire en mettant un commentaire dans le cadre prévu à cet effet, sous les suggestions d’autres articles.
Et si vous avez des observations sur ce sujet épineux de la réincarnation, je vous invite à m’en faire part!
Je me ferai un plaisir de vous lire et de vous répondre.
À dans quelques jours pour la suite de cette chronique !
7 Comments
Syntax
Bonjour,
Je ne sais si mon expérience vous apportera quelques lumières, je vous en fait part à toute fin utile, en résumant:
A 14 ans je fus victime d’une noyade suite à une hydrocution. Durant cet épisode j’ai vécu une EMI; je me trouvais soudain au dessus de la piscine, voyant mon corps en panique au fond, mais comme si ce n’étais pas moi, voyant et entendant distinctement les gens, dont un camarade sur le bord qui disait « mais il va se noyer ». Puis je l’ai vu plonger et aussitot je me suis senti soulevé sous les aisselles et tiré sur le bord.
J’ai continué de grandir, enfouissant cette expérience au fond de moi, la considérant comme un simple rêve, mais en me documentant quand même à l’occasion sur ce sujet et ce qui attache.
A 56 ans, alors que je quittais le domicile de ma mère, j’ai eu cette violente sensation inexplicable que je ne la reverrai plus vivante. Une semaine après elle décédait. Elle a été incinérée.
Fort de mes convictions et ayant parcouru peu ou prou des lectures sur les expériences de la TCI, je décidais de tenter l’expérience. Je reçu vite des messages enregistrés (voix d’homme: qu’est-ce qu’on peut faire comme feu ici) ou encore (voix de femme : coucou il y a quelqu’un ?)
Ne voulant pas en rester là, en simple auditeur, mais fort désireux de parler à un guide pour avoir un dialogue, j’adaptais « ma technique » pour communiquer. Ainsi au fil du temps je communiquais avec ma mère (environ deux ans après son décès puis elle s’est réincarnée et cela n’a plus été possible) mais aussi avec une tante et toute personne voulant communiquer et non réincarnée.
Mais le plus important a été le fait que je puisse communiquer avec mon guide, un esprit qui dit se nommer « le technicien ». Cela fait maintenant sept ans que nous communiquons sur divers sujets, dont la réincarnation. Je lui ai demandé ce qu’il pensait du film Nosso Lar et du célèbrissime médium Chico Xavier.
Sa réponse bien que nuancée sur le film, est que oui, la réincarnation est une réalité non imposée dans le temps (sachant que le temps n’existe pas dans le monde des esprits) et est fonction du degré d’évolution du sujet. la plupart des humains sur cette planète en sont à leur première vie et la vie est partout dans l’univers.
J’ai à ce jour 63 ans, marié, 3 enfants et 4 petits enfants, j’ai fait ma carrière dans la Gendarmerie et ne pense pas, selon mes proches aussi, être mentalement dérangé.
Voilà pour faire court un petit aperçu de ce l’on a bien voulu me faire savoir. A votre disposition pour plus d’informations. Cordialement.
Jerome Choisnet
Merci bien pour votre témoignage, c’est un plaisir pour moi de découvrir l’expérience des lecteurs. Je m’étonne de votre affirmation selon laquelle la plupart des êtres humains en sont à leur première vie. Je ne l’ai entendu dire nulle part jusqu’à présent…
Bien à vous, Jérôme Choisnet
Syntax
Je n’invente pas, je ne pourrai pas d’ailleurs… Cette affirmation et d’autres (mais on verra ça plus tard) m’a été indiquée par mon guide. C’est un peu compliqué…. pour être concis, les âmes nouvelles sont en création permanente…. c’est un peu, pour imager, comme un mur gigantesque, couvert de bulles, où sortent les mes « mures »… oui je sais c’est étrange, mais c’est compliqué de mettre des mots sur des choses du « Père » (dixit mon guide)
La vie (dixit mon guide) n’est pas que sur la Terre. Il existe une multitude de planètes qui abritent la vie sous différentes formes, et dont certaines servent de refuges à une vie de « reclus » ou d’autres ou il est pire d’y vivre que sur Terre… mais ici n’est pas la panacée non plus!
Bon, sept ans d’infos en tout genre ne peuvent pas se résumer en quelques lignes. Nous pourrons reparler si je peux, et si j’ai l’autorisation de le faire car je ne peux pas tout dire (essentiellement sur des sujets personnels). Cordialement
syntax
Quand même une petite précision, je n’ai rien à vendre, je ne veux convaincre personne, n’influencer qui que se soit, je ne fais que partager mon vécu, libre à chacun de se faire son opinion, je ne critique aucune croyance, aucune pratique, j’encourage simplement ceux qui ont une « sensibilité » … comme je l’ai fais moi et étrangement, je n’étais pas spécialement « branché ».
Jerome Choisnet
Voilà un positionnement fort louable…
Jean-Marie
Est-il possible, SVP, de bénéficier de votre avis sur « le cas » James Leiningerà propos duquel j’invite souvent à s’informer pour convaincre de la réalité de la/des réincarnations ?
Merci
Jerome Choisnet
Jean-Marie,
A ce jour, je n’ai pas d’opinion sur le cas James Leininger, c’est à dire que je n’attribue pas, à ce cas, de degré de force de preuve de la réincarnation. Ni preuve forte, ni preuve intermédiaire, ni preuve faible.
En effet, je ne cherche pas de preuve pour moi-même et je ne cherche pas à convaincre autrui de la réincarnation.
Je suis habité par la conviction de la réincarnation généralisée de toutes les formes de conscience dans le cadre de la courbe d’involution-évolution, et ma vie quotidienne est conditionnée par les conséquences à mon échelle de cette loi cosmique.
Bien à vous,
Jérôme Choisnet