Cycle d'étude

Les Nouvelles cartes des cieux (6) – Choisir l’esprit et s’adapter

Les Nouvelles cartes des cieux (6) - Choisir l'esprit et s'adapter

 

Les textes qui suivent sont pour la plupart de courtes citations, ainsi que quelques passages plus longs, regroupés autour de quelques grandes idées clés. Pour chaque extrait, les références entre parenthèses mentionnent l’auteur.e ou le narrateur, puis le sigle correspondant à l’ouvrage, puis la page. La liste des sources est consultable via le lien qui figure au bas du présent article.

Cet article est une traduction d’une partie d’un long recueil d’extraits de textes publiés en anglais sous le titre New Maps of Heaven, textes disponibles sous la licence CC-BY-NC-SA et édités par Steve Beckow.

 

Les cinq premières parties de ce cycle de textes sont disponibles ici : Les Nouvelles cartes des cieux (1)Les Nouvelles cartes des cieux (2)Les Nouvelles cartes des cieux( 3) , Les Nouvelles cartes des cieux (4) , Les Nouvelles cartes des cieux (5)

La plupart s’adaptent facilement

Je n’avais pas d’idées très précises sur cette vie, mais je croyais fermement que la personnalité continuait. Je n’ai pas été malade longtemps, donc je suis arrivé avec peu de perte de vigueur, et avec peu de choses à désapprendre. Je me rends compte que j’ai eu beaucoup de chance, car je vois tant de gens qui ont beaucoup de mal à comprendre le sens de cette vie.

(Trépassé « nouveau venu », LHH, 38.)

 

Tout comme j’ai été submergé d’étonnement et de satisfaction lors de ma première conviction [de l’existence de l’après-vie] acquise sur terre, j’ai été presque aussi étonné en venant sur cette terre [de l’au-delà] et en constatant que mes connaissances sur ce sujet acquises sur terre étaient étonnamment correctes sur presque tous les points principaux.

La preuve en a été faite avec une grande satisfaction. J’étais à la fois étonné et ravi de trouver autant de vérité dans tout ce que j’avais appris : car bien que j’y croyais implicitement, je ne m’étais pas entièrement départi de graves réserves sur de nombreux détails mineurs. D’où ma satisfaction générale lorsque j’ai reconnu des choses et des caractéristiques que j’avais acceptées pendant mon séjour sur terre, mais dont je ne m’attendais guère à ce qu’elles soient telles que je les trouvais maintenant.

(W.T. Stead, BI, 36.)

 

Vous devez vous rendre compte que je suis novice ici, très novice. Mais je dois vous dire que j’en sais presque autant que certains des anciens qui sont ici depuis longtemps ; j’ai fait mes devoirs avant d’arriver ici. Plus vous en savez quand vous êtes dans le physique, plus c’est facile pour vous quand vous arrivez ici.

(A.D. Mattson, WOB, 42.)

 

Je suis venu en pensant que je savais quelque chose de ce à quoi je pouvais m’attendre, mais, je vous assure, tout cela dépasse, et de loin, tout ce que je pourrais imaginer à partir d’une imagination assez active – et il y a si peu de choses qui peuvent être exprimées en mots.

(Wellesley Tudor-Pole, AL, 77.)

 

À quoi sert l’érudition si l’homme ignore ce qui se passe après la mort ? Maintenant, si j’étais encore sur terre, je préférerais renoncer à toute connaissance terrestre plutôt que d’être privé d’une chose : la foi en l’avenir après la mort ! C’est la pensée fondamentale et la seule vérité ; tout le reste est vide en comparaison.

(Sigwart, BOTR, 8.)

 

 

Certains s’adaptent lentement

J’étais bien connu sur terre, et mon nom serait reconnu par beaucoup… J’étais un homme politique sur terre, et j’étais plus intéressé à influencer les opinions des autres hommes qu’à éduquer un talent particulier en moi. J’ai toujours voulu voir mon parti politique au pouvoir, et j’ai consacré toutes mes énergies à montrer aux gens qu’il était le remède approprié à leurs maux.

Je croyais en une vie future, et je n’ai pas été longtemps dans un état vraiment inconscient après mon arrivée. Mais j’ai d’abord été très déçu de ne pas trouver la belle vie céleste qu’on m’avait appris à attendre.

Ce n’était pas l’obscurité totale ; je voyais faiblement. Mais tout ce qui était visible était terne et peu attrayant. Je n’entendais rien et je ne voyais aucun être vivant. Vous pouvez imaginer un peu à quel point j’étais surpris et perplexe. Je savais que ma vie terrestre était terminée, j’avais été très malade et j’avais été conscient jusqu’à la fin. Il n’y avait donc aucun malentendu sur le fait que j’étais mort. Mais je ne comprenais pas ce que pouvait signifier l’existence, où il y avait si peu de choses que je pouvais voir et rien que je pouvais entendre.

Au bout d’un certain temps — je ne sais pas combien de temps cela a duré — j’ai réalisé qu’il y avait d’autres êtres près de moi. J’étais conscient à certains moments de formes semblables à des ombres qui bougeaient. Je les observais, en essayant de comprendre ce qu’elles signifiaient. Je n’étais pas particulièrement intéressé, car je ne me doutais pas du tout que c’était des êtres comme moi. Ce que je pensais, c’était qu’il s’agissait d’une sorte d’animal.

Bien sûr, je n’étais pas en pleine possession de mes facultés de raisonnement. Lorsque l’esprit se débarrasse pour la première fois de l’enveloppe matérielle, il y a un choc — pas toujours sévère, mais souvent suffisant pour laisser la mentalité dans un état d’étourdissement, à peine plus qu’un état de rêve. Si j’avais alors possédé mes pleines capacités de raisonnement, j’aurais sans doute pu rapidement conclure que les ombres signifiaient quelque chose pour moi. Mais au début, je les ai simplement observées avec curiosité. Elles allaient et venaient, parfois quelques-unes, parfois beaucoup. Je pense qu’il a fallu des mois avant que je ne me rende compte qu’il pouvait s’agir d’esprits, puis j’ai commencé à vraiment réfléchir. J’ai d’abord conclu que les esprits étaient peut-être toujours plutôt fantomatiques ; peut-être que ces ombres n’étaient conscientes de moi que comme une ombre. J’ai réfléchi à cela pendant un certain temps. J’ai finalement conclu qu’il devait y avoir autre chose au ciel que de telles créations d’ombres.

« Il doit y avoir quelque chose qui cloche quelque part ».

Je n’ai pas essayé de m’étudier, je me suis seulement interrogé sur les autres. Pourquoi n’ont-ils pas été capables d’avoir une apparence plus solide ?

Ce fut une longue étude, et ce n’est qu’après une longue réflexion que je me suis soudain demandé si la faute n’était pas de mon côté. Cette pensée m’intéressait énormément. J’ai commencé à spéculer sur ce que pourrait être la vue des esprits, et j’ai vite compris qu’elle serait nécessairement différente de la vue terrestre. Au début, je n’ai pas réussi à tirer des conclusions quant à la méthode que je devrais utiliser pour voir, mais j’ai pu percevoir les choses plus clairement simplement parce que je me suis rendu compte que c’était moi qui étais fautif. Lorsque nous prenons conscience de nos propres lacunes, nous faisons un grand pas vers leur élimination, quelles qu’elles soient.

J’ai rapidement pris conscience que j’avais considérablement augmenté mes capacités de vision, car je pouvais maintenant voir ces autres êtres très clairement. Et j’ai vu qu’ils étaient conscients de ma présence, ils semblaient même essayer de communiquer avec moi d’une manière ou d’une autre. Mais aucun son ne parvenait à ma conscience.

Ce fut cependant un grand soulagement de découvrir qu’il y avait un changement en cours, que j’étais vraiment capable de voir les choses. J’étais étonné des êtres que je voyais. Je ne pouvais pas croire maintenant que j’étais à la bonne place, car je ne pouvais pas concevoir que je puisse avoir ma place parmi des êtres aussi merveilleux. Vous devez comprendre qu’un esprit qui est parvenu à une pleine compréhension de la vie ici, et qui ressent le besoin de vivre la vie d’un esprit d’amour et de service, un tel esprit exprime la pureté de son caractère par son apparence extérieure. Non seulement les traits deviennent merveilleusement beaux, mais les vêtements sont également glorifiés. Et à mes yeux peu non habitués, ces esprits qui m’entouraient ne pouvaient pas être moins que des anges venus d’en haut. Je ne pouvais pas me sentir à ma place avec un tel avancement.

Je me suis donc posé des questions et j’ai attendu. En regardant, je me suis rendu compte que ces formes glorieuses communiquaient entre elles. J’ai étudié tout cela et, à mesure que mon esprit devenait plus actif, j’ai réalisé que l’ouïe devait être une force spirituelle au même titre que la vue. A peine avais-je atteint cette conclusion que j’ai pris conscience du son. Et, oh, la douceur de ce premier son musical ! Une musique céleste, en effet ! J’étais envoûté ! J’étais au paradis après tout ! Non seulement il y avait de beaux anges, mais j’allais sûrement entendre les chœurs célestes !

Je n’ai pas tardé à entendre des paroles, puis tout m’a été expliqué. Ce fut un jour de joie, une exaltation que je ne connaîtrai probablement plus jamais. Mais il n’y a pas eu de déception depuis. Mon éducation n’a pas été rapide, mais j’ai sûrement progressé, et je ressens maintenant les plaisirs que je n’ai que faiblement entrevus dans les enseignements de ma vie terrestre. (Un homme politique resté anonyme, LHH, 18-20).

 

 

Le souci d’eux-mêmes des nouveaux arrivants

Nous étions une population pittoresque dans ce pays. Il y avait des gens de toutes conditions, de toutes couleurs, de toutes races et de toutes tailles ; tous se déplaçaient librement ensemble, mais il y avait un grand sens de la sollicitude envers soi-même, du centrage sur soi. Une mauvaise chose sur terre, mais une chose nécessaire ici, à la fois pour le bien général et pour le bien individuel. Sans cela, il n’y aurait pas de progrès ni de rétablissement sur cette terre. Grâce à cette absorption en soi, il y a eu une paix générale parmi ces nombreuses personnes, et cette paix n’aurait pas été atteinte sans cet auto-centrage. Personne n’a prêté attention aux autres. Chacun se tenait pour lui-même, et ignorait presque tous les autres. (W.T. Stead, BI, 48-9.)

Au départ, tous les sens et les désirs sont pourvus

Il semble que tous les ressentis soient pris en compte ici. Le travail principal sur cette île est de se débarrasser du malheur de se séparer des liens terrestres, et donc, pour le moment, l’individu est autorisé à s’adonner à la plupart des plaisirs de la terre. Il existe des attractions de toutes sortes pour stimuler et généralement pour tonifier les forces. Quel que soit l’intérêt particulier de la personne sur terre, elle peut y donner suite et s’y adonner ici aussi pour le moment. Tous les intérêts mentaux et presque tous les intérêts physiques peuvent être poursuivis ici, pour cette seule raison que l’on peut amener le nouveau venu à un niveau mental. (W.T. Stead, BI, 56.)

Il y a des maisons consacrées à l’étude des livres, à la musique, à l’athlétisme de toutes sortes. On peut y pratiquer toutes sortes de jeux physiques – on peut monter à cheval, on peut nager dans la mer. On peut pratiquer toutes sortes de sports qui n’entraînent pas la mort.

Vous comprendrez donc que certains bâtiments sont consacrés à leur propre type de travail. L’homme qui a passé sa vie dans les jeux, »corps et âme », serait inconsolable sans eux ici… il peut les avoir et en profiter pleinement ; mais il constatera qu’après un certain temps le désir n’est plus aussi vif et il se tournera automatiquement vers d’autres intérêts, bien que progressivement, et il se peut qu’il n’abandonne jamais complètement ses jeux, mais le désir sera moins absorbant. D’autre part, l’homme qui a utilisé sa vie pour, disons, la musique, par exemple, verra son désir, son intérêt et ses capacités augmenter par bonds parce que la musique appartient à cette terre. Il découvrira qu’en passant beaucoup de temps dans l’une des maisons de musique, comme il le ferait si sa vie était consacrée à la musique, ses connaissances et ses capacités augmenteront de façon étonnante. Et puis il y a le rat de bibliothèque. Lui aussi trouve une grande satisfaction dans ses nouvelles installations. Le savoir est illimité – des œuvres d’une valeur inestimable, perdues sur terre, existent ici. Il est prévu.

L’homme d’affaires passionné sur terre, dont le seul intérêt est de faire prospérer son entreprise, trouvera lui aussi une place pour ses capacités. Il entrera en contact avec la maison de l’organisation, et il se trouvera lié à un travail transcendant en intérêt tout ce qu’il aurait pu imaginer pour lui-même pendant son séjour sur terre.

Tout cela n’est pas fait pour rien. Tout le monde est pris en charge. A l’arrivée, il y a souvent beaucoup de chagrin, un chagrin parfois invalidant, et aucun progrès ne peut être fait tant que l’individu ne le souhaite pas lui-même. Le progrès ne peut pas lui être imposé. Ainsi, dans le schéma de la création, le bienheureux Créateur a conçu ce merveilleux moyen de faire appel à l’intérêt principal sur terre de chacun. Chacun entre en contact avec le principal désir de la vie terrestre, et se voit offrir la possibilité de s’y adonner, et ainsi le progrès est assuré. (W.T. Stead, BI, 56-8.)

Dans toutes les choses qui sont purement et uniquement de la terre, l’intérêt fléchit après un certain temps ; une réaction, un processus graduel – rien n’est dramatique ici – et la personne passe de cet intérêt à un autre intérêt qui, sur terre, serait appelé un intérêt mental. Ceux dont l’intérêt était dans cette catégorie mentale continueront et élargiront le champ de leur travail, et progresseront dans le même sens – les autres changent. (W.T. Stead, BI, 58-9.)

Choisir l’esprit, qui seul compte désormais

Vous n’êtes pas obligé d’acquérir quoi que ce soit. Vous êtes plus que jamais des agents libres. C’est pourquoi, sur terre, il est si essentiel de contrôler votre corps par votre esprit, et non l’inverse. Lorsque vous venez ici, votre esprit est tout-puissant et tout dépend, pour votre propre degré de bonheur ici, du genre d’esprit que vous apportez avec vous. (W.T. Stead, BI, 67.)

La présence ou l’absence de contentement est entièrement due à la vie terrestre que vous avez menée, au caractère formé, aux opportunités saisies et perdues, au motif et à la raison de vos actions, à l’aide prodiguée, à la manière dont vous utilisez l’aide reçue, à votre vision mentale et à votre utilisation et abus de la puissance de la chair. Pour résumer tout cela, c’est la qualité du contrôle de l’esprit sur le corps par rapport au corps sur l’esprit. L’esprit compte et le corps compte – sur terre. Ici, seul l’esprit compte, il est entièrement sous votre garde et se trouve dans l’état où vous l’avez mis au cours de votre vie. À votre arrivée ici, le degré de votre bonheur sera automatiquement déterminé par les exigences de votre esprit. (W.T. Stead, BI, 67-8.)

Certains des nouveaux arrivants peuvent avoir de fausses idées sur ce à quoi s’attendre

Je … pense que c’est une surprise pour les gens, plus que toute autre chose, de découvrir qu’ils ne sont pas dans un paradis tel que celui décrit dans les « Révélations » ou ailleurs.

(Gordon Burdick à Grace Rosher dans TR, 51.)

 

La vie normale ici était une surprise ; car j’avais pensé aux anges avec des ailes et des harpes, et au ciel comme une ville aux rues dorées. Mais il n’y a rien de tout cela ici. Progression normale ; amis, travail, service aux autres, – oui ! bonheur, dans les voyages, la musique, les livres, et des compagnons sympathiques. Tout cela est normal et tout est vrai.

(SW, 92.)

 

Il y a beaucoup de questions sans réponse pour ceux qui arrivent les premiers. Parfois, ils s’attendent à trouver la maison céleste telle qu’ils l’ont eux-mêmes construite à partir de références bibliques ou de sermons du dimanche ou de descriptions de funérailles ; et ils deviennent étourdis et à moitié perdus parce qu’ils ne trouvent pas ce paradis de leur imagination.

(Mary Bosworth, LHH, 42.)

 

Normalement, lorsqu’une personne meurt, on lui montre d’abord ses proches afin qu’elle comprenne ce qui s’est passé. On lui donne des aperçus des choses qu’elle s’attend à voir afin de lui apporter du réconfort. Mais après les premières soixante-douze heures, on n’a plus recours à ce genre de mascarade. La personne est alors amenée à sortir doucement et on lui montre qu’il n’y a pas de rues bordées d’or. Elle peut choisir de les construire si elle le souhaite. Mais une fois qu’elle a vraiment compris, elle ne veut plus des harpes, des anges et des rues pavées. Elle voudrait ce qu’elle a connu dans sa dernière incarnation et ce qui la rend plus à l’aise.

(Betty Bethards, TIND, 18.)

Question : Qu’arrive-t-il aux âmes qui meurent et qui s’attendent à des portes nacrées et à Saint Pierre ?

Réponse : Nous les gardons endormies jusqu’à ce qu’elles soient prêtes à comprendre. En général, au moment où leurs funérailles sont organisées, elles savent qu’il n’y a pas de portes du paradis et qu’il n’est pas nécessaire qu’il en soit ainsi car elles ne seraient pas chez eux dans ce genre d’environnement. Mais si elles choisissent plus tard de construire leurs rues dorées et leurs portes nacrées, elles peuvent créer cela dans leur esprit ; cependant, vous trouverez très peu de gens qui le font. Ils sont plus à l’aise dans leur propre environnement naturel.

(Betty Bethards, TIND, 32.)

 

Puis j’ai eu cette magnifique, merveilleuse vision. Il y avait les portes. J’avais toujours imaginé que l’entrée de mon paradis se ferait par ces magnifiques portes. Ce sont les portes de la vie – de la lumière. Ce sont des portes vivantes. Elles bougent tout le temps. Ce n’est pas du fer forgé, de la pierre ou du bois. Il y avait cette belle porte qui s’ouvrait et toute ma famille qui venait me saluer en arrière et en avant.

Je leur ai dit : « Vous devez toujours passer par des portes comme ça ? »

Et ils m’ont répondu :  » Non, c’est parce que c’est ce que vous avez toujours pensé et que vous aurez ce que vous avez imaginé. C’est vous qui avez construit cela. C’est la vôtre – la porte – c’est votre entrée de lumière. Vous pouvez avoir Saint Pierre si vous voulez.  » Et là, j’ai eu un petit rire. Je ne me souciais plus trop d’avoir Saint-Pierre ou pas. J’ai dit que je pourrais peut-être me passer de lui.

Mais alors, en tournant légèrement la tête et en regardant, j’ai vu une figure que je savais être Saint-Pierre.

J’ai dit :  » J’arrive. J’arrive.  »

Il a dit : « Prenez votre temps, prenez votre temps. Il y a tout le temps du monde. »

(A.D. Mattson, WOB, 28.)

Nous avons tendance à penser que, lorsque nous mourons, le paradis est tel que nous le pensions – et il l’est certainement. Comme je l’ai dit, vous pouvez être reçu exactement de la manière dont vous avez toujours pensé que vous seriez reçu. Vous pouvez rester dans cette étroitesse si vous le souhaitez – vous n’avez jamais besoin de changer, sauf si vous le souhaitez. Dieu nous donne une liberté d’esprit parfaite.

(A.D. Mattson, WOB, 55.)

 

Chacun d’entre nous, pendant qu’il est encore sur terre, s’il est disposé à réfléchir à la question, se construit une image compliquée d’un état céleste quelconque, une condition teintée de lumière et d’obscurité selon ses espoirs et ses craintes. Dans mon propre cas, j’ai eu cette vision d’un état désincarné non substantiel de félicité céleste, que je considère maintenant comme présomptueuse, car je n’avais rien fait pour la mériter. C’était aussi une conception très égoïste de la réalisation individuelle. L’Esprit Divin a conçu un plan parfait d’avancement progressif, un plan qui bannit toute vanité. La perfection ultime ne peut être atteinte que lorsque tous les désirs égoïstes ont été surmontés.

(Jim McLean, LFM, 112.)

 

Si, lorsque je me suis réveillé à la vie ici, je m’étais retrouvé à flotter sur les nuages vêtu de mousseline et avec une paire d’ailes, j’aurais dû réaliser le fait [de ma mort] plus tôt. D’ailleurs, les amis sur terre croiraient plus facilement les histoires de ceux qui sont « passés » dans un cadre comme celui que j’ai décrit. Ce qu’ils ont apparemment du mal à comprendre, c’est le très faible changement entre la vie dans le corps physique et dans le spirituel.

Les personnes aux croyances étroites, fixes et orthodoxes sont perplexes face à la réalité, à la « banalité »… du monde des esprits. Si on leur décrivait des « éclairs de lumière », des « nuages de mauve et de saphir », des « rivières d’or », etc., cela correspondrait plus facilement à leurs idées préconçues. Ils ont besoin de « mystère » sur cette vie future.

(Claude Kelway-Bamber, CB, 10-11.)

 

Comme vous pouvez l’imaginer, il faut parfois faire preuve de beaucoup de patience lorsque nous sommes confrontés à des esprits tenaces, nourris de vieilles croyances et idées qui n’ont aucun rapport avec la vérité et les faits et réalités de la vie spirituelle, et il peut être très difficile de libérer la personne nouvellement arrivée de tant de choses qui l’inhibent mentalement et la retardent spirituellement. Vous verrez donc qu’il est sage de choisir des instruments qui conviennent à tous égards au travail à accomplir, afin qu’un cas difficile ou gênant ne le soit pas davantage.

(Robert Hugh Benson, MALIWU, 13.)

 

Les aides, les enseignants et les grandes âmes sont nombreux pour expliquer ces erreurs de pensée, mais il n’y a pas de règles à suivre et à obéir, si ce n’est le précepte divin d’amour, de lumière, de sagesse et de compréhension.

(Frances Banks, TOL, 108.)

 

Oh, mon cher ami ! Nous apportons dans ce monde des conceptions si étranges, irréelles, contre nature, de vérités et d’états spirituels ! Et nous devons toutes les laisser tomber, nous devons clarifier les fenêtres de nos âmes pour laisser entrer la vérité.

(Philémon, LFOS, 11.)

 


 

Ces citations diverses proviennent de sources dont la liste est disponible sur la page Liste des sources du cycle Nouvelles cartes des cieux

 


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