Interrogations essentielles - FAQ

Les ténèbres — Un essai sur l’après-vie multidimensionnel (2/2)

Dans le deuxième volet de cet essai, nous allons examiner ce qui se passe lorsque des âmes meurent avec de graves traumatismes, des attaches émotionnelles, des douleurs ou des colères non résolues, ou des tendances à la violence ou à la haine.

En d’autres termes, nous nous dirigeons vers le côté obscur.

Si vous ne l’avez pas déjà lu, je vous invite à lire et étudier le premier volet ici : Un essai sur l’après-vie multidimensionnel (1/2)

 

Les mondes du malheur

— Une enquête nécessaire —

 

Les mondes du malheur

Photo by Johannes Rapprich from Pexels

Cet article est une traduction (publiée avec l’accord préalable de l’auteure) d’un essai posté en anglais par Jenn sur son blog The Search for life after death

Je pourrais faire miennes certaines de ses affirmations et reprendre à mon compte une partie de ses questionnements, mais pas l’ensemble de ses propos. Je ne ferai pas ici la liste des points d’accord et de désaccord.

Mon intention est en effet, en vous proposant cet article, de même que dans une large partie de mon blog, de vous de fournir de nouveaux éléments de réflexion provenant de nouvelles sources, afin de stimuler votre réflexion et votre cheminement.

Pour vous aider dans votre quête, vous pouvez aussi consulter cet autre article intitulé Comment mener votre recherche sur la vie après la mort

Note :

Dans la plupart des textes qui suivent, les termes « esprits » et « âmes » sont employés avec un sens analogue. Pour une clarification de la différence entre âme et esprit, je vous invite à lire mes articles de la rubrique Sagesse de l’âme. Un glossaire sera prochainement mis à votre disposition sur le blog, je suis en train de l’élaborer…


Dans la deuxième partie de cet essai, à l’instar de la première partie, j’essaierai de consolider (autant que possible) cette présentation des dimensions de l’au-delà en me basant sur les écrits de plusieurs auteurs qui ont compilé des communications spirituelles : trois experts des sorties de corps, un hypnothérapeute de régression, et du matériel canalisé de la part de Seth par Jane Roberts.

En plus de ces ouvrages, deux autres ont été pris en compte pour cette deuxième partie, vous les retrouverez en fin de liste :

  1. My life after life [Ma vie après la vie]
  2. I See Dead People: How I Learned To Help Earthbound Spirits [Je vois des morts – Comment j’ai appris à aider les esprits attachés à la Terre]

Notez bien que je présente cette description de l’au-delà uniquement sur la base de ces sources, qui peuvent être exactes individuellement ou ne pas l’être. Ces articles constituent un essai, et ne sont certainement pas le dernier mot sur l’au-delà. Comme pour toute information, examinez-la avec discernement et faites vos propres recherches. La spiritualité est toujours un voyage personnel de découverte.

Sources utilisées pour cet essai

Les documents de base pour cet essai proviennent des sources suivantes :

The Afterlife Unveiled - L'APRÈS-VIE DÉVOILÉ

LE PLAN ASTRAL

  • Vistas of infinity, [Visions de l’infini] Jurgen Ziewe, 2015. L’ouvrage a pour sous-titre : Comment jouir de la vie quand vous êtes mort – Explorations hors du corps dans les états de conscience non-locaux et les territoires de l’après-vie.

Vistas of infinity - VISIONS DE L'INFINI

AVENTURES DANS L'AU-DELÀ

  • Voyage au-delà du corps – L’exploration de nos univers intérieurs, William Buhlman, 1998, ouvrage préfacé par le fameux Dr Raymond Moody.

VOYAGE AU-DELÀ DU CORPS

LE VOYAGE HORS DU CORPS

SOUVENIRS DE L'AU-DELÀ

JOURNÉES DANS L'AU-DELÀ

SETH PARLE

My life after life [ MA VIE APRES LA VIE ]

I SEE DEAD PEOPLE [ JE VOIS DES MORTS ]

 

La descente dans les ténèbres

Les niveaux inférieurs de l’au-delà sont des réalités consensuelles. Ce sont des plans d’apparence terrestre, qui donnent l’illusion d’un environnement objectif, permanent et changeant lentement. Les réalités consensuelles n’ont pas été construites par une autorité supérieure, mais ces mondes créés par la pensée sont inconsciemment conçus et entretenus par les âmes qui y vivent.

Elles ne réalisent pas encore que ce sont leurs propres pensées qui génèrent leur environnement, mais celui-ci reflète parfaitement la psyché des âmes qui y sont attirées. Les semblables s’attirent ; ainsi, les âmes avec des schémas de pensée similaires, des attentes analogues et des émotions proches se rassembleront naturellement ensemble dans ces différentes densités.

Tout comme l’intimidateur qui n’a pas de vrais amis parce qu’il n’a pas appris à travailler en collaboration avec les autres, les personnes qui aiment infliger de la douleur aux autres ou qui sont consumées par des sentiments d’avidité, de désir de pouvoir, d’aveuglement, de mépris de soi, de peur et de haine ne feront que manifester davantage qui elles sont et ce en quoi elles croient. Tant qu’elles désireront pas travailler de façon créative pour le bien commun, elles resteront dans ces réalités  consensuelles inférieures, à nuire à leurs congénères et à elles-mêmes.

Pas de condamnation par une autorité supérieure

Il est important de comprendre que les âmes ne sont jamais condamnées aux régions sombres de l’au-delà en raison de choix moraux ou parce qu’elles auraient commis un péché mortel. En un sens, ces âmes habitent ces royaumes infernaux parce qu’elles le désirent ou parce qu’elles se sentent contraintes par des problèmes psychologiques ou karmiques non résolus.

Dès qu’elles ne souhaitent plus être dans cet environnement et qu’elles sont prêtes à faire face à leurs actions, on leur donne des conseils pour partir.

 » Il y a des régions infernales dans l’astral, et de grandes populations qui s’y établissent. Ce que l’on appelle parfois les Terres des Ombres est un vaste monde aux conditions multiples. Les paysages varient des quartiers urbains sordides aux garrigues grises et desséchées, jusqu’aux déserts sombres et sans vie. La clarté vivante des royaumes supérieurs est absente. Au lieu de cela, le ciel est terne et couvert.

Des âmes temporairement perdues ou confuses ou obstinément impénitentes peuplent ces régions. […] Des esprits missionnaires servent les âmes dans les Terres des Ombres. Les résidents peuvent se libérer s’ils sont prêts à affronter humblement leurs erreurs et leurs crimes et à se repentir.

Certains le font ; et la plupart d’entre eux, peut-être tous, finiront par le faire. Mais beaucoup se moquent de leurs aides potentiels et semblent préférer leur vie morne aux défis des mondes supérieurs dont ils ont peur. […] Certains esprits nous disent que nul ne reste à jamais dans ces régions obscures. Mais Dieu n’interférera jamais avec notre libre arbitre. Il/elle invitera sans relâche, mais ne forcera jamais. »

The Afterlife Unveiled [L’après-vie dévoilé], Stafford Betty

Robert Hugh Benson

Voici maintenant la description du point de vue d’un esprit qui s’occupe de ces âmes perdues. Il s’agit de Robert Hugh Benson qui a passé sa vie terrestre comme prêtre catholique. Après sa mort en 1914, il donna des  communications par l’intermédiaire du médium Anthony Borgia au sujet de son nouveau travail de conseiller spirituel dans l’au-delà. Voici la description d’une de ses visites :

 » Nous n’avons vu ni fleurs, ni arbres, ni habitations, et tout avait l’air sombre et stérile. Il n’y avait aucun signe de vie humaine, et la vie semblait disparaître rapidement sous nos pieds, car désormais l’herbe avait complètement cessé, et nous étions sur un sol dur. Nous avons aussi remarqué que la température avait considérablement baissé. Il n’y avait plus cette belle et géniale chaleur. […]

Nous pouvions voir, en marchant, des bandes entières d’âmes apparemment démentes passer leur chemin… leurs corps présentaient l’apparence extérieure de malformations et distorsions des plus hideuses et répugnantes, le reflet absolu de leur esprit mauvais… La multitude de sons que nous entendions étaient en accord avec l’environnement horrible, des rires rauques de démence et des hurlements d’âmes au supplice — suppliciées par d’autres âmes aussi maléfiques et malheureuses. « 

Cette citation est également extraite de The Afterlife Unveiled [L’après-vie dévoilé]

L’après-vie des âmes traumatisées ou persécutées

Quand une âme vient de quitter une vie extrêmement difficile, comme une vie de dépendance, d’abus ou de violence, elle peut emporter ces sentiments de désespoir, de dégoût de soi, de peur et de douleur avec elle dans l’au-delà.

Ces pauvres âmes victimisées auront été accueillies par des guides spirituels et des êtres chers à leur mort, mais elles auront peut-être, pour une raison ou une autre, rejeté cette démonstration d’amour et d’acceptation ou n’auront pas été en mesure de communiquer avec elles du tout.

Tant que les âmes ne seront pas prêtes à se pardonner et à pardonner aux autres et à libérer ces sentiments de colère profonde, de remords et de douleur, elles existeront dans un monde sombre et triste qui reflète leur traumatisme. Comme nous le verrons, même notre propre apparence change en fonction de la qualité de notre caractère dans l’au-delà, car notre image dans l’au-delà reflète toujours la façon dont nous nous voyons nous-mêmes.

Il se trouve que de nombreuses personnes vivantes, ainsi que des trépassés, se consacrent à aider ces âmes à se débarrasser des souvenirs douloureux et à s’élever dans des lieux d’amour et d’accueil.

Jurgen Ziewe agit en ce sens ; habile à voyager dans les régions de l’au-delà pendant des expériences de sortie de corps, il a été appelé à aider ceux qu’il a trouvé dans les situations les plus désespérées. Dans son livre Vistas of infinity, [Visions de l’infini], il parle de ses expériences dans divers domaines de l’au-delà.

Au cours d’une de ses sorties, il s’est retrouvé dans l’une des régions les plus basses de l’au-delà – un lieu de désolation et de désespoir total :

 » Au fur et à mesure que je me rapprochais, l’apparition de ces gens me rappelait les zombies d’un film d’horreur, sauf qu’ils n’étaient pas agressifs ou menaçants, ils avaient simplement l’air hideux et plutôt déprimés. Ils étaient plus préoccupés par eux-mêmes que par moi. Je n’ai pas pu détecter un seul iota de positivité rayonnant d’eux.

Leur vue me faisait de la peine pour eux et instinctivement j’ai choisi un personnage parmi eux qui était couvert d’horribles croûtes vertes avec des traits squelettiques visibles à travers la surface hideuse de sa peau malade. […] Malgré l’affreuse défiguration, j’ai pu identifier le personnage comme étant une femme. Elle n’avait pas de cheveux, mais son crâne émacié était couvert de croûtes et d’escarres. […] Tout ce que je ressentais, c’était une grande tristesse et de la pitié pour elle alors qu’elle se détournait de moi quand je m’approchais, essayant de cacher sa honte, sa panique et sa détresse. Néanmoins, je m’approchai d’elle avec détermination.

— Savez-vous où vous êtes ? lui demandai-je.

Elle porta son attention vers moi, craintive et nerveuse… […]

— J’ai l’impression d’être coincée dans un horrible cauchemar et je ne sais pas comment me réveiller, dit-elle.

Rien qu’en la regardant, je pouvais lire en elle comme dans un livre ouvert. J’ai tout de suite su que c’était une prostituée et qu’elle était morte d’une overdose d’héroïne. Sa vie avait été accablante et misérable et seules les drogues lui avaient offert un soulagement très fragile et temporaire. […]

Au fil du temps, toute impulsion positive avait disparu de sa vie, car son existence s’était transformée en cauchemar vivant.

— Je suis désolé de vous le dire, mais vous êtes décédée, dis-je tout de suite, me surprenant presque moi-même par ma franchise ; mais il n’y avait pas d’autre façon d’aborder le sujet. Elle me regarda avec horreur. Je touchai son épaule en essayant d’atténuer le choc.

Elle s’éloigna et essaya de cacher son visage dans ses mains. […]

Jamais auparavant dans toute ma vie, ni dans ces dimensions ni sur Terre, je n’avais eu une rencontre aussi étroite avec la dépravation humaine, et pourtant tout ce que je pouvais ressentir était une profonde douleur et une compassion pour une vie si perdue. Sachant qu’elle était consciente […] de son état d’esprit, je mis mes bras autour d’elle et la serrai plus près de moi. Elle éclata immédiatement en grands sanglots et tout son corps se mit à trembler. Je la berçai doucement d’un côté à l’autre, puis je lui suggérai d’aller faire une petite promenade, loin de son groupe, pendant laquelle je lui expliquerais ce qui lui était arrivé.

La berçant encore dans mes bras, je marchais avec elle lentement vers le centre-ville, qui était faiblement éclairé. Mais même une lumière aussi faible semblait être comme une lueur d’espoir tandis que nous marchions dans sa direction.

— Vous êtes morte d’une overdose d’héroïne, lui dis-je, mais vous n’avez plus à vous inquiéter. Votre vie est sur le point de changer. […]

Je lui fis savoir que c’était un nouveau départ pour elle maintenant.

Pour commencer, elle n’avait pas à se soucier de la misérable compagnie dans laquelle elle avait vécu sur Terre, du criminel qui l’avait battue et exploitée et du service sans amour qu’elle avait offert à ses clients.

Je faisais de mon mieux pour la réconforter quand à nouveau elle fondit en larmes et se mit à sangloter si violemment que tout son corps a commençait à convulser. Elle se calma lentement et commença à me dire que sa vie n’avait pas toujours été si mauvaise ; elle regrettait la vie qu’elle avait menée et les choses qu’elle avait faites aux autres personnes.

Tandis qu’elle pleurait dans mes bras, la compassion que je ressentais libérait un flot profond d’amour venant de ma poitrine et je pouvais voir pour la première fois les hideuses croûtes de son visage et de son corps se désintégrer et se dissoudre lentement et révéler un début d’aspect d’être humain. Ses larmes semblaient laver la saleté et la maladie qui la recouvraient jusqu’alors.

Pendant ce temps, nous avions atteint la ville et les rues étaient éclairées beaucoup plus vivement à notre arrivée. C’était comme si un soleil levant avait jeté ses premiers rayons de lumière dans le monde et avait commencé à bannir les démons de la nuit. Nous nous arrêtâmes devant un magasin, qui affichait un grand miroir.

Je lui demandai de se regarder dans le miroir.

À son grand étonnement, elle découvrait le visage humain d’une femme séduisante, bien qu’encore ridée ; son sourire était ouvert et authentique. Sa couleur de peau était le teint rose normal de l’être humain moyen…[…]

Il faisait déjà jour et nous portions notre regard en direction d’une pelouse verte, avec des arbres et des promeneurs comme dans n’importe quel parc de la Terre. J’étais malheureusement conscient qu’il ne s’agissait pas de pâturages paradisiaques, mais dans l’ensemble d’un parc à l’aspect relativement terne avec de grandes étendues d’herbe morte.

Néanmoins, par rapport à l’endroit d’où nous venions, cela faisait figure d’oasis. Je savais qu’il lui faudrait beaucoup plus de temps pour s’adapter et je lui dis qu’il était impératif qu’elle ne prête attention qu’aux sentiments positifs et qu’elle ne se livre pas au ressentiment ou à la colère ; chaque fois qu’elle ressentait quelque chose qui la ramenait à ses bourreaux terrestres, elle devrait pratiquer l’art du pardon et rechercher des pensées plus positives.

— Un brillant avenir vous attend maintenant, mais c’est à vous de faire les bons choix dans vos pensées et là où vous portez votre attention, lui dis-je.

Elle hocha la tête et me sourit, me caressant doucement et affectueusement avec gratitude. « 

L’exemple ci-dessus illustre deux points importants

  1. En tant que victimes, nous pouvons nous enliser dans des mondes infernaux dans l’au-delà lorsque nous nous accrochons à notre traumatisme, notre colère et notre ressentiment.
  2. Pour en partir, il nous suffit de changer notre état d’esprit.

Je trouve très intéressant qu’au fur et à mesure que la femme s’est débarrassée de sa négativité, elle s’est subtilement acheminée vers une réalité consensuelle différente, qui correspondait à sa pensée plus positive.

Bien que pour des raisons de facilité et de compréhension, je décrive l’au-delà comme des couches et des régions, en réalité, l’au-delà n’a pas de représentation tridimensionnelle. L’au-delà est infini, toujours changeant et n’occupe pas d’espace physique. Nous créons selon ce que nous le croyons, et il  n’y a d’autres frontières que celles que nous nous érigeons.

Vous pouvez être assurés que toutes les âmes ont la possibilité de quitter ces enfers auto-infligés quand elles sont prêtes. Tout ce qu’ils doivent faire, c’est tendre la main ou appeler à l’aide, et un guide est là instantanément pour aider l’âme à percevoir qu’une meilleure voie est possible. Cependant, aucune âme n’est jamais forcée. Si une âme choisit de rester, c’est parce qu’elle n’est pas encore prête à abandonner ces émotions sombres, ce qui est toujours son droit.

Voici un autre exemple, celui d’une religieuse anglicane nommée Frances Banks

Frances Banks communique après sa mort par l’intermédiaire de son amie médium Helen Greaves. Dans la communication qui suit, datée de 1965, Helen décrit comment Frances s’est rendue dans une sombre région de l’au-delà pour tenter d’aider un peintre déprimé :

 » À un moment donné, avec trois de ses camarades moniales et plusieurs esprits protecteurs, elle aboutit dans l’une de ces régions et parla longuement avec un peintre français réduit à néant peu avant sa mort violente. Il était là, en train de peindre.

Son taudis puant était plein de tableaux : Ils étaient tous les mêmes, tous sombres, tous hideux, tous primitifs et presque maléfiques dans leur interprétation sardonique des personnages et tous extrêmement laids. Mais il y avait une caractéristique étrange qui leur était commune à tous. Une porte….dont les battants sombres se fermaient sur une suggestion de lumière…

Elle s’adresse à lui :

— Vous faites votre propre enfer, vous savez.

Il  balaye son bras d’un geste éloquent.

— Je n’ai jamais fait ça.

— Pas vraiment, mais vous l’avez fait par vos pensées… comme les autres l’ont fait.

— Les autres ici ? Ils n’ont rien dans la tête. Ils ne connaissent même pas la différence entre l’ombre et la lumière…

— Et vous, vous la connaissez ?

Je pointe délibérément du doigt les masses de couleurs miteuses sur le tableau. Il s’enflamme subitement.

— Oui, je la connais ! rugit-il.

Il traverse la pièce, retourne à son chevalet, ébloui par la toile à moitié finie qui s’y trouve.

— Maudits soient vos yeux. Je pouvais peindre avant. J’ai peint, je vous dis, vraiment peint…

— Mais plus maintenant ?

Soudain, il se calme, sa colère se dissipe.

— Vous pourriez peindre ici, vous ? chuchote-t-il.

La conversation se poursuit jusqu’à ce que Frances, avec l’aide d’un de ses compagnons, le convainque d’essayer d’introduire de la lumière dans ses images. Émerveillé par la tournure des événements, il se permet de quitter la rue miteuse où il habite et de monter vers une colline dont la noirceur est comme déchirée d’une lance de lumière. « 

Le texte ci-dessus est extrait de Testimony of Light [Témoignage de Lumière] de Helen Greaves :

Testimony of Light [Témoignage de Lumière] 

Vous aurez remarqué comme l’expérience de Jurgen Ziewe en 2011 va dans le même sens que celle de Frances Banks en 1965.

 

L’après-vie des âmes en manque d’amour

Les âmes n’ont pas besoin d’avoir subi les horreurs d’une vie d’abus et de sévices pour se retrouver dans des régions sinistres de l’au-delà.

Mourir avec peu d’espoir et d’amour peut aussi vous faire atterrir dans un endroit que beaucoup pourraient décrire comme lugubre, sinistre et déprimant, parmi d’autres âmes qui ont été si blasées par la vie qu’elles n’attendent plus aucun mieux, ni d’elles-mêmes ni de leur environnement.

Ces esprits voient autour d’eux exactement ce qu’ils s’attendent à voir, bien que la plupart ne réalisent pas que leur monde est le reflet de leurs propres pensées. La clé pour changer leur environnement est de se changer eux-mêmes, ce qui est aussi difficile dans l’au-delà que sur terre. Quand cela se produit, et seulement quand cela se produit, un esprit peut quitter ces dimensions pour des pâturages plus verts, pour ainsi dire.

Tournons-nous à nouveau vers Jurgen Ziewe et ses expériences de sorties de corps.

Dans ce qui suit, il donne un exemple du type d’au-delà morne et ennuyeux qui attend les personnes désespérées, froides et sans amour :

 » Sorti de mon corps, j’étais clairement dans un environnement de consensus, mais ce n’était pas ce à quoi je m’attendais ou ce que j’avais souhaité. J’étais évidemment sur l’une des subdivisions dimensionnelles les plus basses. L’atmosphère était sombre et glauque, comme avant la tombée de la nuit, sauf que l’air semblait pollué, avec un brouillard tangible autour de moi qui ressemblait à une toile d’araignée. […]

L’endroit était peuplé de silhouettes grisées, cachées dans des coins sombres. L’atmosphère était nettement fade, pour ne pas dire désagréable. A travers la brume sombre et gluante, je voyais les contours des bâtiments de la ville, d’énormes blocs industriels sans fenêtres. Les rues étaient sales, entre des rampes d’accès conduisant à certains trottoirs surélevés. […] Finalement, au loin, je vis une lueur de lumière, elle semblait éclairée par un petit groupe de personnes qui s’occupaient d’un feu de joie. »

Jurgen continue en décrivant sa conversation avec les gens qui habitent cette affreuse vie après la mort. Ils lui demandent comment quitter cet endroit et il essaie d’expliquer qu’ils ont besoin  » d’alléger leur état émotionnel en se concentrant sur une sérénité intérieure qui pourrait les élever « .

Comment quitter cet endroit ?

 » Momentanément, je me suis concentré sur mon cœur, ce qui a instantanément illuminé toute la zone et m’a doucement soulevé du sol… Aussitôt, trois personnes m’ont saisi les jambes et ont essayé de s’accrocher pour monter avec moi. Je luttais pour m’élever dans les airs, mais le fardeau est devenu trop lourd…[…]

Deux d’entre elles se sont détachées, mais la troisième, une femme aux cheveux bruns foncés, s’est accrochée à moi comme à une planche de salut, de toutes ses forces. Je lui ai crié de se concentrer sur son cœur pour devenir plus légère, mais elle me regardait désespérément, ne saisissant évidemment pas du tout ce que je voulais dire.

Sachant que sans sa connexion intérieure à la lumière, elle ne serait qu’un fardeau pour elle-même et pour moi, je lui ai suggéré de me lâcher. […] Presque instantanément, j’ai ressenti des douleurs de regret et de compassion, et au lieu de me dépêtrer, j’ai coulé avec elle sur Terre. […] J’ai ressenti une grande pitié pour les gens coincés ici. J’ai envisagé de donner une conférence sur le fait qu’ils devaient commencer à se concentrer sur leur cœur pour quitter cette région, mais je savais que cela tomberait dans l’oreille d’un sourd « .

Vistas of infinity, [Visions de l’infini]

Le point de vue de Michael Newton

Dans l’exemple précédent, les gens qui sont coincés dans cette vie après la mort disent à Jurgen Ziewe qu’ils ont fouillé chaque centimètre carré de cet endroit horrible à la recherche d’une issue, et pourtant ils se sentent coincés. La leçon qu’ils doivent encore apprendre est que l’environnement n’est qu’un miroir ; pour échapper à la misère de leur environnement, ils doivent le transformer de l’intérieur ; pour retrouver l’amour et l’espoir qu’ils ont perdus et chercher l’illumination.

Bien que Ziewe considère ces âmes comme perdues, il est probable que toutes ces personnes aient des guides qui les aiment et travaillent sans relâche avec elles, mais aucun guide ne forcera jamais un esprit à faire quelque chose qu’il n’est pas prêt à faire. Comme pour toutes les leçons, elles doivent être apprises à leur propre rythme.

Voici le point de vue du Dr Michael Newton, qui dans ses thérapies régressionnistes a travaillé avec des âmes ayant été confrontées à ce type d’exil auto-imposé dans les royaumes inférieurs :

 » Cet état est un vide de réalité subjective conçu par l’âme qui veut être seule. L’espace séparé, loin du centre spirituel de l’âme, est l’un de ses propres produits.

Je ne vois pas ces âmes comme étant perdues dans un royaume isolé du monde des esprits où résident les autres. La disjonction est mentale. Les âmes du silence savent qu’elles sont immortelles, mais elles se sentent impuissantes. Considérez ce qu’elles font dans leur solitude, sans aide. Elles revivent leurs actes encore et encore, rejouant toutes les implications karmiques de ce qu’elles ont fait aux autres et de ce qui leur a été fait dans leur vie passée.

Elles peuvent avoir maltraité autrui ou avoir été maltraitées. Très souvent, j’entends dire qu’elles se sentent victimes d’événements sur lesquels elles n’avaient que peu de contrôle. Elles sont à la fois tristes et folles. Elles doivent interagir avec leurs groupes d’âmes. Ces âmes souffrent d’auto-récrimination et d’une vision restreinte. Je dois admettre que ces conditions correspondent à certaines définitions du purgatoire. « 

Journées dans l’au-delà, Michael Newton

 

Quand des guides préservent une illusion salvatrice…

Dans certains cas, la mort a été si soudaine et inattendue que les âmes nouvellement trépassées pensent qu’elles sont encore sur Terre.

Et il arrive que des guides les reçoivent et décident de préserver l’illusion jusqu’à ce qu’ils sentent que les âmes trépassées sont prêtes à reconnaître la vérité, sous réserve qu’elle leur soit transmise d’une manière douce et compatissante.

Voici un exemple d’un couple qui s’est noyé dans un accident de bateau et qui a été pris en charge par des guides spécialisés dans l’aide aux âmes mourant subitement.

 » Quand je me suis approché, j’ai remarqué que les vêtements du couple étaient trempés d’eau ; les algues étaient enroulées autour de leurs pieds et collées à leur corps. La femme semblait arriver tout juste et était consolée par une infirmière qui lui tenait la main.

J’ai été stupéfait de l’état dans lequel ils se trouvaient et du fait qu’ils étaient mouillés et recouverts d’algues marines. J’ai demandé à l’aidant masculin s’il pouvait m’éclairer sur ce qui se passait. Il m’a souri en me disant :  » Ces gens ont eu un accident de bateau. Pris dans une tempête, leur bateau a chaviré et ils se sont noyés ; ils sont bien morts, mais ils ne le savent pas encore. Ils pensent qu’ils ont été secourus et, d’une certaine façon, ils l’ont été. « 

Jurgen Ziewe demande comment ils sont arrivés dans cette dimension, et s’enquiert des algues et des vêtements mouillés :

 » — Ils sont ici parce qu’ils ont crié à l’aide quand ils se sont noyés. Nous sommes allés les chercher et les avons amenés ici. Bien sûr, il n’y a nul besoin de vêtements mouillés ou d’algues sur eux, c’est juste pour la décoration, si vous voulez.

Sur ce, il a souri et j’ai souri moi aussi, notant son sentiment de fierté à l’égard des détails ajoutés.

 » — Vous devez comprendre qu’en ce qui les concerne, ils ont été sauvés physiquement de leur destin. Ils ont l’impression d’avoir été tirés à bord d’un bateau de sauvetage et mis en sécurité.

Avec un sourire à peine dissimulé, l’homme poursuit :

 » — Parfois, nous devons faire un petit spectacle pour assurer la continuité d’un état à l’autre. Imaginez à quel point ce serait déroutant si, tandis que vous vous battez pour votre vie, vous vous retrouvez l’instant d’après sur la terre ferme, en pleine forme, sans une goutte d’eau sur vous, comme si rien ne s’était passé. Cela pourrait mener à beaucoup de confusion et à un certain choc. Nous, on s’adapte rapidement à la situation, et on fait ce qu’il faut pour leur donner une transition en douceur.

Le couple s’était déjà levé et avait gentiment été emmené par les deux collaboratrices. La femme était clairement en état de choc et pleurait, tandis que l’homme était impatient de les remercier de les avoir sauvés. J’ai su alors qu’ils étaient entre de bonnes mains et qu’ils allaient probablement participer à une séance d’orientation où ils apprendraient toute la vérité sur leur état. « 

Vistas of infinity, [Visions de l’infini]

 

Les esprits qui refusent de quitter la Terre et deviennent des fantômes

Il est reconnu que certains esprits décident de rester sur la dimension terrestre, à laquelle ils sont fixés car obsédés, inquiets, dépendants ou pleins de vengeance par rapport à quelque chose sur Terre et refusent donc de passer à toute dimension autre.

Tout sur la Terre, y compris la Terre elle-même, émet une énergie qui forme une mince couche se superposant aux objets physiques. Les esprits peuvent planer dans cette couche d’énergie, existant dans une vibration différente et rester invisibles, sauf pour les yeux physiques les plus sensibles.

Certains esprits peuvent percevoir la réalité physique telle que nous la voyons, mais la plupart des esprits existent dans le double énergétique de leur propre temps. Parfois les esprits commencent à percevoir l’énergie du présent, et cela les afflige beaucoup. Ceci est souvent perçu comme une hantise par les vivants. Cependant, au lieu de succomber à la peur, nous devrions avoir de la compassion pour ces âmes perdues et induites en erreur.

Heureusement, certaines personnes vivant sur Terre ont la capacité d’aider ces esprits, s’ajoutant ainsi aux propres guides de ces derniers, toujours prêts à aider un esprit dès qu’il le désire.

Tenter de rester auprès d’un être cher déjà trépassé

Dans de nombreux cas, l’émotion qui retient une personne sur la Terre est négative, mais pas dans tous les cas. Nombre d’esprits deviennent des fantômes parce qu’ils se sentent coupables d’avoir laissé un être cher derrière eux et tentent de rester auprès de cet être. Malheureusement, dans plusieurs de ces cas, les esprits ne se rendent même pas compte que la personne qu’ils craignaient de laisser derrière eux est déjà morte et a traversé la frontière. Ils restent sur Terre, coincés dans leur peur et leur culpabilité, alors que la personne qu’ils aiment les attend juste au-delà du voile.

Jane Ross est une médium qui aide les esprits à traverser avec l’aide de son mari, John. Elle s’adonne à cette tâche chez elle, lorsque ces esprits lui font connaître leur présence.

Elle a écrit un livre faisant le récit de ses expériences, intitulé :

I See Dead People: How I Learned To Help Earthbound Spirits [Je vois des morts – Comment j’ai appris à aider les esprits attachés à la Terre]

Dans le récit qui suit, elle décrit son expérience avec une douce femme nommée Marthe, morte avant son mari bien-aimé et ayant juré de l’attendre. Son mari, Alfred, était probablement décédé, mais Marthe, perdue dans son propre monde et son propre temps, vivait dans une sorte de mémoire énergétique où Alfred était encore en vie et elle se faisait un devoir de rester à ses côtés.

 » — Vous avez l’air d’être une personne très heureuse, pourquoi êtes-vous encore là ? » demanda-t-il [John, NDLR] doucement.

 » — Parce que je suis morte, mon cher «  répondit-elle franchement.

Elle avait un sens de l’humour délicieusement sec. Il lui demanda si elle voulait passer à autre chose. Sa réponse fut déchirante :  » Je pense que mon Alfred a besoin de moi « , répondit-elle avec détermination. Je constatais qu’Alfred avait été son mari et l’amour de toute une vie. Elle s’était consacrée à prendre soin de lui et à répondre à tous ses besoins.

 » — Restez-vous toujours avec lui ?  » demanda-t-il.

Elle devint sérieuse :

 » — Mais il ne sait pas que je suis là. Parfois, il pensera qu’il me ressent et pendant un instant, j’ai l’impression qu’on est de nouveau connectés. » […]

 » — C’est pour ça que je reste. Je veux ressentir cette connexion à nouveau. Il me manque terriblement. Cet homme était ma vie « , confesse-t-elle.

J’ai été profondément touchée par la profondeur de l’amour de Marthe pour son mari. Quand John a suggéré qu’il vaudrait mieux pour Alfred et pour elle-même qu’elle passe à autre chose, elle a semblé choquée à cette idée.

 » — Aller de l’avant sans mon Alfred ?!  » s’exclama-t-elle d’un air narquois.

Elle fit une pause, puis poussa un grand soupir. « Je dois vous dire que je suis heureuse d’être morte, parce que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue sans lui « , se lamenta-t-elle.

Après une longue pause, John suggéra doucement à Marthe qu’Alfred était peut-être décédé lui aussi et qu’il était déjà parti. Au début, elle semblait incrédule :  » et il m’aurait laissée derrière ? « 

John  expliqua qu’Alfred ne pouvait pas savoir qu’elle était encore là.

À ce moment-là, tout devint clair pour Marthe.

 » — Il pense que je suis au paradis ! « 

John suggéra qu’Alfred était probablement en train d’attendre Marthe. […]

Marthe avait besoin d’être rassurée. Elle n’était pas convaincue que son Alfred l’attendait. […]

 » — Je pense que ça vaut le coup d’y jeter un coup d’œil. Ce ne serait pas chouette d’être réuni avec Alfred ?  » demanda John.

[…] John demanda aux Anges d’escorter amoureusement Marthe au Paradis et demanda qu’Alfred soit là à attendre Marthe, ou s’il était encore vivant, que les Anges messagers portent rapidement un message à Alfred disant que Marthe l’attendait au Paradis.

« J’espère trouver Alfred bientôt », confie-t-elle à John.  » Pour la première fois depuis longtemps, ma tristesse se transforme en espoir.  » […]

Sur ce dernier mot, Marthe passa paisiblement au Ciel, à la recherche de son bien-aimé Alfred. »

Bien que ce qui précède utilise des mots chrétiens pour décrire l’au-delà, tels que  » Anges  » pour les guides et  » Ciel  » pour le monde des esprits, il existe des situations analogues en-dehors d’un contexte religieux.

  • Des mariées refusent de partir parce qu’elles attendent toujours le retour d’un mari
  • Un père qui est mort refuse de quitter une femme enceinte…

Ce sont des histoires touchantes d’âmes aimantes qui deviennent des fantômes parce que leur amour engendre la peur de l’abandon et la culpabilité — des situations dans lesquelles nous pouvons aisément nous imaginer.

Cependant, il y a des raisons plus sombres et plus effrayantes pour lesquelles les âmes peuvent rester sur terre, des cas où leurs obsessions et addictions interférent avec les vivants d’une manière surprenante.

 

 

Quand des fantômes parasitent les vivants

Les esprits qui restent autour du plan de la terre pour des raisons de dépendance, de vengeance ou de haine peuvent devenir attirés par les vivants lorsqu’ils affichent le même genre de comportement.

Dans ces cas, l’âme perturbée peut devenir un parasite, résidant dans notre champ énergétique, favorisant ces sentiments de colère, de haine et de peur et affectant notre propre qualité de vie.

Une personne dépendante est particulièrement attrayante pour les âmes qui étaient également dépendantes sur Terre et le sont demeurées dans l’au-delà ; ces âmes deviennent des parasites car elles aspirent à se rassasier à nouveau et utilisent le champ énergétique d’un humain vivant pour y parvenir.

Dans l’exemple qui suit, le Dr Stafford Betty transmet les messages spirituels du juge Hatch alors qu’il est témoin de ce comportement dans un bar sur Terre :

 » Un jeune homme aux yeux agités et au visage troublé… s’appuyait sur le bar, buvant un verre d’un composé  » destructeur pour l’âme  » [sic]. Et près de lui, plus grand que lui et se penchant sur lui, avec son visage répugnant, gonflé et affreux pressé près du sien, comme pour sentir son haleine fétide de whisky, se trouvait l’un des êtres astrals les plus horribles que j’ai vu dans ce monde depuis ma sortie (ma mort).

Les mains de la créature….s’agrippaient à la forme du jeune homme, un bras long et nu était autour de ses épaules, l’autre autour de ses hanches. Il suçait littéralement la vie imbibée d’alcool de sa victime, l’absorbant, l’utilisant pour tenter avec succès de jouir par procuration de sa passion de l’alcool, que sa mort avait encore intensifiée.

Mais était-ce une créature en enfer ? demanderez-vous.

Oui, car je pouvais regarder dans son esprit et voir ses souffrances. Pour toujours, cette entité était vouée à désirer encore et encore et à ne jamais être satisfaite.

Et le jeune homme qui s’accoudait au bar dans ce Palais du Gin était rempli d’une horreur sans nom et cherchait à quitter le lieu ; mais les bras de la chose qui était maintenant son maître le serraient de plus en plus fort, la joue humide et vaporeuse était pressée au plus près de la sienne ; le désir du vampire suscitait chez sa victime un désir en miroir et le jeune homme demanda un nouveau verre. « 

Letters from the Afterlife [Lettres de l’après-vie], Elsa Barker, 1914

Letters from the Afterlife [Lettres de l'après-vie]

Un cas similaire est rapporté par George Ritchie dans son ouvrage Retour de l’au-delà, avec une dimension supplémentaire qui n’apparaît pas ici : l’infiltration d’un trépassé dans le corps physique d’un vivant (outre le fait qu’à la différence d’un Palais du Gin, il s’agit là d’un bar crasseux…)

Je le mentionne dans mon article Accompagner la mort de cycle en cycle

 

Un cas figurant dans  » Ma vie après la vie — Mémoire posthumes « 

Ma vie après la vie - My life after life - Galen Stoller

Dans cet ouvrage écrit par Galen Stoller après son décès, avec l’aide d’un médium qui a relayé ses paroles à son père, Galen décrit l’expérience de sa rencontre de ce qu’il appelle les  » Mangeurs Misanthropes « , des parasites horribles qui vivent autour de la Terre.

Il est difficile de déterminer à partir de sa description s’il s’agit d’une description formelle d’esprits humains ou de quelque chose d’autre, mais la distinction à ce niveau de dépravation est de peu d’importance.

 » C’est dans un portail que j’ai rencontré  » Mangeurs Misanthropes « , qui doivent s’attacher aux humains pour survivre sur Terre.

Pour ce faire, ils se nourrissent de l’énergie des dépendances et des émotions négatives comme la peur, utilisant littéralement la force vitale des humains comme champ de force pour survivre dans un endroit qui ne leur appartient pas. Ils ne sont attirés que par les individus qui sont déconnectés de leur esprit, et ils encouragent cette déconnexion jusqu’à ce que la force vitale soit partie. C’était désagréable de voir ces mangeurs en action, mais mieux vaut en être conscient que non. »

Pour un compte-rendu de l’ouvrage correspondant, l’article est consultable ici.

 

 

L’après-vie infernal des auteurs d’attentats-suicides

Sans aucun doute, beaucoup se sont interrogés sur la vie après la mort des meurtriers, des agresseurs, des violeurs et autres soi-disant individus mauvais.

Dans certains cas, aussi difficile que ce soit à croire, ces expériences sont préméditées et font partie d’un contrat d’âme.

Par exemple, une personne qui a commis un meurtre dans une vie antérieure peut vouloir vivre la peur et l’injustice d’être assassinée afin de vraiment comprendre les conséquences de ses propres actes. Dans ce cas, leurs guides négocieront, d’une certaine façon, avec un esprit évolué qui est prêt à jouer le meurtrier dans une incarnation sur terre afin de fournir à l’âme cette précieuse expérience d’apprentissage.

Il faut un sacrifice incroyable de la part de l’âme désireuse de devenir meurtrière, car elle aura besoin d’un considérable travail de guérison après avoir « ôté une vie ». Cependant, c’est une bonne expérience d’apprentissage à la fois pour le meurtrier et la victime, dans cette inversion des rôles. Les deux âmes entreront dans des dimensions de guérison à leur retour dans l’au-delà, où elles se souviendront de la raison pour laquelle ce contrat a été conclu et réfléchiront sur les leçons qu’elles ont apprises. Il n’y aura pas d’animosité entre le meurtrier et la victime dans ces situations.

Il en va tout autrement lorsqu’une âme est tellement corrompue par ses croyances terrestres qu’elle assume le rôle de meurtrière sans accord préalable et va au-delà de son contrat d’âme.

Meurtre sans contrat  d’âme

Un meurtre non prévu préalablement par contrat d’âme est une grave transgression qui prive les victimes de la possibilité d’atteindre leurs propres objectifs d’incarnation.

Cas de l’âme qui se repent

Pour l’âme qui se repent après avoir trépassé, il y aura à endurer la douleur de sa victime et à assumer la responsabilité de toutes les vies qui sont dorénavant touchées par cette mort inattendue. Après sa revue de vie, elle passera une longue période dans la solitude, probablement dans une triste réalité consensuelle, ruminant sans cesse sur l’acte qu’elle a commis. Le pardon de la victime est inestimable pour une telle âme, si bien que si la victime est également coincée dans la boucle sans fin de sa propre douleur et de sa colère, les deux âmes seront piégées pendant un certain temps jusqu’à ce que les guides puissent finalement favoriser la libération de leurs douleurs et angoisses mutuelles.

Cas de l’âme qui ne se repent pas

Si une âme commet un meurtre ou un crime et ne se repent pas, un scénario horrible l’attend dans l’au-delà.

Dans l’exemple qui suit, Jurgen Ziewe fait une sortie astrale où il aboutit dans l’au-delà des kamikazes. Ce sont des gens dont les croyances corrompues les ont amenés à commettre des atrocités sur terre, tout en s’accrochant à la croyance que leurs actes seraient récompensés ; ils restent indignés et impénitents.

Jurgen décrit cette expérience comme  » l’un des événements les plus horribles dont j’aie été témoin au cours de ma longue histoire de voyages hors du corps et de toute ma vie ; un cauchemar sans pareil « .

 » [J’ai été transporté] presque instantanément à la limite d’une région qui ressemblait à un parc industriel sombre du XIXe siècle, avec des bâtiments sombres couvrant une vaste zone et de grandes cheminées. Mais ce n’est pas exactement ce dont il s’agissait. Je voyais de la fumée sombre et tourbillonnante s’élever du sol vers un ciel noir et menaçant.

À perte de vue, j’étais face à un lieu de désolation menaçante. Le sol était d’une noirceur presque totale, des fissures apparaissant partout, des roches rugueuses et poreuses éparpillées sur la vaste zone comme si elles avaient été crachées par un volcan, puis refroidies par de la glace noire. Le ciel était couvert de nuages soufflants formés par la fumée qui s’élevait de la terre, parfois éclairés par des éclairs violents et furieux, libérant un tonnerre éblouissant qui faisait trembler le sol. […]

Un acte ineffaçable

 » J’ai finalement découvert que la fumée maléfique qui s’échappait provenait de piles de corps humains qui brûlaient lentement et se contorsionnaient sous l’agonie. Dans la toute première pile que j’ai rencontrée, ces corps tordus, carbonisés et convulsifs tendaient les mains et criaient vers une personne qui était piégée au centre de la pile, elle-même tendue en direction du ciel sombre, appelant désespérément à l’aide.

 » Cette personne était entourée par les formes-pensées très réelles de ses victimes et la représentation de leur douleur. Malgré tous les efforts qu’elle déployait, sa voix ne dépassait jamais le lourd rideau de fumée qui faisait bouclier et l’entourait comme un bastion imprenable. J’ai rapidement remarqué que cette couche impénétrable était faite de regrets et de la prise de conscience que le sort de ses victimes et leurs souffrances ne pourraient jamais être inversés ou effacés.

 » C’était un mur d’impossibilité absolue construit à partir de la douleur et de la souffrance insupportables de ses victimes et de la prise de conscience qu’il s’agissait d’un acte qui ne pourrait jamais être annulé. […]

 » Puis j’atteignis une zone où j’entendis des appels à la prière, mais elle était portée par une note triste et larmoyante, méconnaissable tant elle était distordue. J’ai alors remarqué qu’elle venait de gens qui avaient perdu la foi, certains maudissant leur dieu pour ne pas avoir respecté sa part du marché. D’autres proclamaient avec défi et repentance leur croyance fanatique en criant après un ennemi invisible qui les empêchait d’aller au paradis. Au-dessus d’eux un ciel noir impénétrable répondait par des éclairs rouges et un tonnerre rugissant.

Un homme s’approche de moi

 » Puis, de la pénombre lugubre, je vis un homme s’approcher de moi. Il ne détonnait pas dans cette région sinistre. Il portait ce qui était autrefois une sorte de robe blanche, mais souillée de cendres. Je pouvais voir sur son visage qu’il était un homme bon et dévoué à sa foi. Alors qu’il s’approchait de moi, ses mains s’allongeaient.

 » Il me dit combien il était heureux que quelqu’un d’autre soit enfin venu lui prêter main forte en réponse à sa prière et il louait Dieu pour avoir montré une telle miséricorde. Il m’expliqua qu’il était un aidant et qu’il devait faire face à l’énorme tâche de mettre de l’ordre dans ce chaos et de sauver certains de ces pauvres jeunes gens mal avisés. Il se plaignait qu’il y eût très peu de gens assez courageux pour entrer ici et l’aider dans sa tâche insurmontable.

 » Il dirigea son attention vers une autre pile de restes humains. Je pouvais voir des bras et des jambes coupés, des têtes sans mâchoires, du sang et des cadavres brûlés partout. L’odeur âcre de chair humaine brûlée était partout. En plein milieu de la pile, un homme se convulsait, essayant de se libérer du bourbier, mais malgré tous ses efforts, il s’enfonçait dans la pile sans pouvoir s’échapper. De temps en temps, il émettait un son à l’intention de son Dieu pour implorer la miséricorde, mais sa prière n’avait aucun pouvoir.

Une prière immédiatement rejetée

 » Au lieu de cela, chaque fois qu’il prononçait le nom de son Seigneur, il était confronté à la vérité de son acte et à la manière dont il était en opposition avec ce que sa religion avait décrété. Et maintenant, dès que sa prière quittait ses lèvres, elle rejetée en arrière presque instantanément par l’agonie de ses victimes souffrantes qui lui criaient dessus, et chaque fois qu’il le faisait, il sentait leur douleur et les conséquences de son acte.

 » L’image d’une mère tenant son enfant mutilé sortant du tas et s’effondrant à nouveau en arrière, un enfant qui s’accrochait aux cadavres de ses parents, l’horreur qui consumait tout leur être, un cheval mourant dans la rue, un jeune homme regardant son corps mutilé avec stupéfaction… Tout cela se répétait en boucle sans qu’il n’y eût d’échappatoire apparente. C’était une rediffusion interminable, aggravée par la prise de conscience qu’il n’y avait rien sur Terre ou au Ciel qui pût effacer ce crime odieux.

 » Mon ami solennel, dans sa robe ternie, commença à voir qu’il était hors de mon pouvoir de sauver ces pauvres victimes de leur propre action. […]

 » Je fus surpris par la lumière qui émanait de ma main « 

 » L’homme baissa la tête et regarda le tas de chair qui se tortillait. J’étais consterné face à cet homme et lui souhaitai de tout mon cœur qu’il puisse trouver de l’aide supplémentaire ; je regardai l’âme misérable prise au piège dans le tas de membres se tortillant et fumant et je ressentis une vague de douleur et de compassion sincère, puis orientai mon amour vers lui. Je fus surpris par la lumière qui émanait de ma main et qui éclairait la région.

 » Dans cette lumière, je pouvais voir des visages émerger de beaucoup d’autres piles comme celle-ci. Des âmes perdues, angoissées, se tournant vers moi, les mains tendues vers moi et vers la lumière qui émanait de mes propres mains. C’était tout ce que je pouvais faire, mais j’espérais de tout mon cœur que cela briserait d’une certaine façon la boucle horrible et libérerait ces gens qui, en fin de compte, étaient eux-mêmes victimes.

 » Je me mis à parcourir le vaste champ de misère, envoyant des vagues de lumière et espérant qu’à travers un chemin mystérieux, elles feraient du bien et soulageraient une partie de cette misère monstrueuse. Pendant que je le faisais, je priais dans mon cœur pour que les gens apprennent et comprennent le principe clé de leur religion, qui est l’amour et non la haine. « 

Vistas of infinity, [Visions de l’infini], Jurgen Ziewe

 


Nous avons tous été des assassins et tous été assassinés, nous avons tous été abusés et tous été des abuseurs.

Personne n’a vécu sur cette Terre sans aller du côté obscur, car notre évolution spirituelle dépend à la fois de l’expérience de la lumière et des ténèbres.

Pour devenir des esprits vraiment aimants, compatissants et généreux, nous devons comprendre ce que c’est que d’être dépourvu de ces qualités. C’est la nature de la conscience ; tout est expérience et tout est conçu pour l’apprentissage et la croissance.

 


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